Audiences :  

La famille Darling est une des plus puissantes et des plus riches de New York.
Certains de ses membres sont dans des situations de pouvoir et sont ambitieux, d'autres se nourrissent simplement de l'importance que les médias accordent à leurs frasques.
La mission de leur avocat, Dutch George, est de veiller à ce que tout se passe pour le mieux, et à régler les affaires compromettantes.
Mais s'occuper des Darling est un travail à plein temps, ce dont son fils Nick (Peter Krause) a pâti durant toute son enfance passée
à suivre son père dans les méandres de la vie de cette famille.
C'est pourquoi, lui-même devenu avocat, la voie qu'il a choisie s'oppose catégoriquement dans son sens à celle de son père, qu'il a cessé de voir depuis plusieurs années.
Seulement, celui-ci meurt dans un accident d'avion. Tripp Darling (Donald Sutherland), le patriache de la famille va proposer à Nick de remplacer son père.
Offre qu'il va finalement accepter à cause des circonstances douteuses dans lesquelles il est mort afin de découvrir la vérité.

Dirty Sexy Money, c'est avant tout la confrontation de plusieurs valeurs et une peinture au vitriol des grandes dynasties omnibulées par le pouvoir et l'argent, de même qu'une fresque sur les agissements des riches désoeuvrés.
Le parallélisme entre Nick George et les plusieurs facettes des Darling est le propos général du show, impression renforcée par la lenteur de l'avancée du scénario dans cette première saison de seulement dix épisodes.
En effet, celui-ci traîne en longueur, et les histoires secondaires sont parfois très convenues.

Cependant, la qualité est en rendez-vous, nourrie par certaines prestation excellente, notamment de Donald Sutherland, William Baldwin et Glenn Fitzgerald.
A suivre donc, la deuxième saison sera significative quant à la direction que le show prendra et à la qualité de celui-ci.
La première reste un bon drama signé ABC.

Casting :