Mouais.

Je l'ai trouvé sympatoche, moi.

Globalement, c'est plaisant, voui ; classique épisode d'intro.Mais je regrette vraiment ce long prologue "attention : on vit dans un monde angoissant plein de méchants terroristes" et "je suis trop mal à l'aise dans mon boulot/j'ai des états d'âme ", plus des photos avec des croix sur l'écran du méchant : un peu lourdingue, non ?

Ravie de revoir si vite Brendan Fraser, au fait.

Les 3 jours du Condor ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable à sa sortie.

Pour cause, un scénario cousu de fil blanc avec la théorie du complot : notre système peu vertueux peut générer des méchants de l'intérieur (des capitalistes cupides et fascisants) plus méchants que les méchants de l'extérieur (les communistes à l'époque du film).Et à cette même époque, les gauches occidentales avaient largement ovationné le génie de Pollack (comment n'y avait-on pas pensé plus tôt ?).

Condor reprend le même complot simpliste : la paranoïa terroriste, un système politique peu vertueux et les ennemis de l'intérieur cupides et fascisants.

J'ai mis 5 étoiles sur dix pour le premier épisode pour cause de quelques bonnes répliques qui m'ont fait rigoler.Mais sincèrement, sauf miracle, je m'attend à devoir euthanasier le Condor dès le second épisode, le volatile ne faisant pas partie des espèces comestibles comme tous les rapaces.