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Better Things
1x10
Seule la femme saigne
Diffusé le : 10/11/2016
Sam a le projet de partir en week-end avec Phyllis, mais elle se désiste au dernier moment. Sa mère feint de ne pas être déçue. Frankie est exclue de son collège pour avoir utiliser les toilettes des garçons. Elle a du mal à comprendre le sens de sa punition. (thetvdb.com)
Jamais vraiment réussi à entrer dedans. Pour moi, c'est de loin le plus faible des projets post-Louie de Louis CK. Enfin, le plus faible... Apparemment ça vous a enchanté, donc j'imagine que c'est pas si nul, mais disons le plus paresseux, le plus confortable, le plus "nous, les gens bien". Quand on voit les réussites et l'audace d'Horace & Pete ou de Baskets, difficile, je trouve, de se contenter de ce qui reste un sous-Louie au féminin, avec une écriture très mécanique, pas si inspirée que ça et qui plus est, finalement, rarement drôle. Me suis poliment ennuyé devant toute la saison, avec la peur de passer à côté de quelque chose. Je regrette pas non plus, mais vraiment, bof, j'ai du mal à m'enthousiasmer comme vous le faites.
*édité à 13:16 le 17/11/2016
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Message n° 4202767, posté par Collioure à 14:49 le 17/11/2016
: Jamais vraiment réussi à entrer dedans. Pour moi, c'est de loin le plus faible des projets post-Louie de Louis CK. Enfin, le plus faible... Apparemment ça vous a enchanté, donc j'imagine que c'est pas si nul, mais disons le plus paresseux, le plus confortable, le plus "nous, les gens bien". Quand on voit les réussites et l'audace d'Horace & Pete ou de Baskets, difficile, je trouve, de se contenter de ce qui reste un sous-Louie au féminin, avec une écriture très mécanique, pas si inspirée que ça et qui plus est, finalement, rarement drôle. Me suis poliment ennuyé devant toute la saison, avec la peur de passer à côté de quelque chose. Je regrette pas non plus, mais vraiment, bof, j'ai du mal à m'enthousiasmer comme vous le faites.
C'est marrant parce que pour ma part c'est à peu près exactement l'inverse.Y compris pour les deux que tu cites.
Je crois qu'il y a trop de "freaks" dans des projets comme Baskets ou VP pour que ça fonctionne chez moi. Je passe un bon moment, mais avec trop de distance pour vraiment y être, je ne me sens pas en relation avec eux. D'ailleurs, j'avais un peu le même truc sur E&D. Je vois bien ce qu'ils veulent faire, je peux adhérer intellectuellement à ce que vous dites, mais... voilà quoi.
Là, comme dans Louie, on suit des héros globalement nases (pas spécialement "des gens bien" pour moi), mais gentiment nases, sans l'outrance des deux autres.Ça me touche plus, ce côté confortable qui te chagrine, il me séduit.
-- Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. (SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse) Vlan !
*édité à 14:51 le 17/11/2016
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Message n° 4202770, posté par sspielberg à 15:12 le 17/11/2016
: Là, comme dans Louie, on suit des héros globalement nases (pas spécialement "des gens bien" pour moi), mais gentiment nases, sans l'outrance des deux autres.Ça me touche plus, ce côté confortable qui te chagrine, il me séduit.
Je ne trouve pas ça très confortable. C'est quand même une description apocalyptique d'une espèce de post-féminisme dans l'impasse. On est obligé de donner des noms de garçons à nos filles, tellement les hommes sont aux abonnés absents. Ta fille a un problème de genre ? Tu fais comme si tu ne voyais rien, tu te contentes des explications vaseuses qu'elle te fournit et c'est l'aînée qui est obligée de te mettre les yeux en face des trous. C'est aussi la description d'une post-adolescence éternelle, où on est même plus capable de passer une journée seule avec sa mère, où on se tate pour savoir si on doit se tirer la peau ou prendre du Botox, où on est contente parce que ses filles ne se rasent pas le pubis ("au moins un truc qu'elles tiennent de moi"). Je trouve que la description de ce monde "bobo" est critique et pas du tout "c'est nous les plus beaux".
-- If a rhino was as big as a whale could it beat it?
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Message n° 4202772, posté par Medieval à 15:30 le 17/11/2016
: Je ne trouve pas ça très confortable. C'est quand même une description apocalyptique d'une espèce de post-féminisme dans l'impasse. On est obligé de donner des noms de garçons à nos filles, tellement les hommes sont aux abonnés absents. Ta fille a un problème de genre ? Tu fais comme si tu ne voyais rien, tu te contentes des explications vaseuses qu'elle te fournit et c'est l'aînée qui est obligée de te mettre les yeux en face des trous. C'est aussi la description d'une post-adolescence éternelle, où on est même plus capable de passer une journée seule avec sa mère, où on se tate pour savoir si on doit se tirer la peau ou prendre du Botox, où on est contente parce que ses filles ne se rasent pas le pubis ("au moins un truc qu'elles tiennent de moi"). Je trouve que la description de ce monde "bobo" est critique et pas du tout "c'est nous les plus beaux".
Oui, tu peux estimer qu'elle est critique — plus complaisante que critique à mon sens mais peu importe, c'est pas vraiment le problème —, que ça pose un regard lucide sur l'époque, ses carences, manquements et autres échecs, bien sûr, mais ça suffit pas à faire décoller le bazar. Ça fonctionne à merveille dans Louie, ici, ça tombe un peu à plat, un peu à côté. Pour moi, c'est le service minimum, tout est très prévisible, forcé : aucun épisode n'est surprenant, là où tu te frottes les mains en lançant ton Louie parce que tu ne sais jamais ce que tu vas voir. Mais c'est peut-être moi, hein. Je sais pas. Je confesse ne pas être très fan d'Adlon, que je trouve toujours dans le même registre, ni du cast en général. Ça doit pas aider. Quand je dis confortable, c'est pour les auteurs, pas pour les spectateurs. Et, si, c'est un peu condescendant, quand même. Enfin bref, à la fin, ça fait que je me moque un peu de ce qui arrive à tous ces gens. À l'inverse des "freaks" de Baskets, que j'ai adoré, oui, avec sa folle immersion dans l'altérité totale de Bakersfield, Californie. Je te donne toute ta saison de Better Things contre l'épisode de Baskets où Chip et sa maman (<3 <3) se retrouvent côte à côte dans un casino, chacun devant une machine à sous :