L’histoire fascinante de la mission de la NASA d’envoyer un homme sur la lune, centrée sur Neil Armstrong et les années 1961. Inspiré du livre de James R. Hansen, le film explore les sacrifices et coûts – d’Armstrong et de la nation – d’une des plus dangereuses missions de l’Histoire.
C'est plutôt bien, et en même temps, ça semble totalement anodin. Je ne sais pas si ce sont toutes les ellipses qui cassent la gradation émotionnelle des personnages, la tronche toute lisse de Gosling qui renvoie mal tous les drames qu'Armstrong a bouffé à cette période de sa vie, mais tout semble finalement glisser tout le long du film.
Alors ça équilibre assez bien la grandeur du programme spatial (les nombreux essais, les échecs, les lancements, etc) avec le très intime des relations entre ses acteurs, tout en permettant à la fois de questionner le coût humain de ses missions et célébrer la grandeur des "génies de la NASA" qui ont rendu ça possible. Mais finalement, tout semble anodin malgré tout.
Le pire reste que le film "conclut" sur le fameux alunissage, dont l'aspect visuel est résolument hideux et ultra numérique. Pas aidé par l'astronaute (et les multiples gros plans de face sur sa visière qui font ultra truqués), on sort d'un film à l'aspect argentique qui colle bien à son sujet pour un machin tout numérique affreux. Je ne sais pas trop ce qui a branché les gens dans cette séquence, mais c'est vraiment pas terrible.
Au final, c'est donc très bien fait, mais j'aurai à peu près oublié tout cela dans quelques semaines et 0 envie de le revoir.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4283154, posté par FP Unchained à 14:44 le 07/02/2019
: Le pire reste que le film "conclut" sur le fameux alunissage, dont l'aspect visuel est résolument hideux et ultra numérique. Pas aidé par l'astronaute (et les multiples gros plans de face sur sa visière qui font ultra truqués), on sort d'un film à l'aspect argentique qui colle bien à son sujet pour un machin tout numérique affreux. Je ne sais pas trop ce qui a branché les gens dans cette séquence, mais c'est vraiment pas terrible.
Ca se voit pourtant qu'il y a le moins de numérique possible dans le film, notamment sur cette scène, mais bon...
A
s
s
o
c
i
e
r
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4283155, posté par tenia à 14:48 le 07/02/2019
Je sais, et c'est justement ce qui m'a fait encore plus étrange. La résolution supplémentaire IMAX et la photographie donne un aspect sur-précis au détriment de la présence du grain argentique visible sur tout le reste du film qui tranche visuellement.Les nombreux gros plans sur la visière réfléchissante des astronautes semblent avant tout nous dire "regardez comment on a bien effacé la camera du reflet".Et dans l'ensemble, toute la patine de cette section fait vraiment ultra numérique.
Visiblement, y a eu un écart entre les intentions et le résultat à l'écran.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
1
Pages : 1
Haut de page
Discuter du film :
L'envoi de messages anonymes est désactivé. Veuillez vous connecter pour poster un message :
Connexion
Cette fiche a été vue 1650 fois depuis le 15/12/2017
Dernière mise à jour de cette fiche le 12/12/2024 à 01:32