Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie après une attaque chimique d'envergure. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper…
C'était bien, même si le titre est vraiment un trompe-l'oeil jusqu'au bout.
Il y a juste la fin qui est clairement exagérée pour finir sur une note plus tournée vers l'action et donner davantage de poids à l'héroïne. Mais ils auraient pu se débrouiller pour que ce soit un minimum plus crédible au lieu de la faire vaincre le monstre aussi facilement avec les moyens du bord.
Les acteurs aident vraiment à porter le truc, ils sont tous très bons, spécialement John Goodman qui est fantastique.
J'ai passé un très bon moment, et c'est surtout à voir en en sachant le moins possible. Pas sûr que ça passe aussi bien à un deuxième visionnage, mais ça reste très réussi pour un film dont on a appris l'existence aussi récemment.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4158227, posté par tenia à 22:50 le 16/03/2016
Pas totalement convaincu, parce que le film réussit en 5 min finales à flinguer une bonne partie de ce qui faisait le charme et l'efficacité de tout ce qui précédait. C'est dommage, car ça pose soudainement (et sans grande nécessité) le film le cul entre 2 chaises pour une fin dont je doute que grand monde se disait "pourvu que ça finisse comme ça". Ca semble complètement hors-sujet, et n'est pas (en plus) particulièrement bien branlé.
L'autre faiblesse que cela apporte, c'est que ça déporte énormément l'utilisation de John Goodman alors que, franchement, la force du film, c'est lui.
Du coup, les 90 min qui précèdent fonctionnent bien grâce à l’ambiguïté qu'il transporte, sa capacité à la fois à faire gros nounours ostensiblement complotiste mais peut-être altruiste mais aussi psychopathe de 1ere classe. Le film le sait et en profite en distillant les éléments d'informations au compte-gouttes afin de maximiser les effets. Dans le brouillard le plus complet, le spectateur peut alors tranquillement se laisser guider par le film, vu que les possibilités de résolution paraissent relativement multiples.
La limite du film, cependant, se situe dans sa force : quand on distille les infos, ça signifie que le peu d'infos distillé est souvent 100% utile. Ca ne rate pas ici, ce qui fait que plus le film avance, plus les possibilités sont écartées, et le film devient beaucoup, mais alors BEAUCOUP moins imprévisible qu'il n'y parait. Jusqu'à, en fait, que toutes les suppositions primaires s'avèrent justes.
Reste alors un joli huis clos sous tension, efficace mais sans grande surprise, que Goodman dévore avec un plaisir communicatif.
7.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 22:53 le 16/03/2016
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