Dans la ligne de mire des services secrets de Sa Majesté, Johnny Worricker, ex-agent du MI5, a peu de marge de manœuvre. Lui et sa compagne font l'objet d'une étroite surveillance et sont contraints de changer sans cesse de cachette. Dans ces conditions, il est difficile pour eux d'avoir un coup d'avance sur les agents secrets et moins encore sur le locataire du 10 Downing Street, qui prépare sa vengeance. Avec l'aide de son ami Rollo, Johnny tente de faire sortir dans la presse un dossier embarrassant pour le Premier ministre. Mais les réactions escomptées se font attendre.
L'espion top niveau se rend quand sa fille est mise sous surveillance. Bof
Déprimant pour les 3 volumes, sur la forme (jazz triste et lenteurs) et sur le fond. Que Worricker, détenteur d'un "grand" secret, se rende, qu'il continue à fuir, que la presse dénonce, le monde est le terrain de jeu de quelques puissants. Ils ont toujours des coups d'avance et/ou des issues de secours. Les politiciens sont mis en place pour les servir. Les commissions sont tellement énormes que ça dépasse l'économie des ménages, voire de certains états.
Message n° 4119914, posté par homereb à 14:57 le 18/10/2015
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4119945, posté par 12.58 à 16:06 le 18/10/2015
Déprimant, c'est pas naz - ça se regarde sans difficulté.
Le truc qui ne m'a pas plu* : Quand je regarde évoluer un personnage, sensé être hors du commun, et que soudain ses décisions deviennent simplistes, le plus souvent justifiées par "la famille". (Un peu comme si l'amour empêchait de réflechir)Il doit y avoir des moyens scénaristiques moins paresseux pour arriver au même résultat, à plus forte raison dans le genre magouilles et complots politiques.
* ici, mais on retrouve souvent ce défaut de "facilité" dans le cinéma ou les séries. C'est ce que j'avais reproché au "bureau des légendes"
Message n° 4120193, posté par 12.58 à 14:31 le 19/10/2015
Worricker, MI-5 patenté, espion en cavale, s'offusque que sa fille soit mise sur écoute, que son petit ami soit de la Maison. Il se rend pour qu'on lui fiche la paix.
Les scénaristes auraient pu écrire ce moment du renoncement avec un peu plus de panache. (Tout le reste est bon)
Worricker avait les mêmes doutes "familiaux" au moment de prendre la décision de dénoncer les magouilles du Premier Ministre.... la raison, la soif justice, de transparence l'avaient emporté.
Qui peut reprocher à quelqu'un de se "rendre" ou de "gaffer" par amour ? c'est de ça que souvent les scénaristes abusent.
Les héros peuvent avoir des faiblesses, souvent des histoires passionnantes mais c'était pas l'objet de celle-ci.
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