C’est tellement jouissif d’être un salopard ! Face à une menace aussi énigmatique qu’invincible, l’agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu’aux dents par le gouvernement, ces Super‐Méchants s’embarquent alors pour une mission‐suicide. Jusqu’au moment où ils comprennent qu’ils ont été sacrifiés. Vont‐ils accepter leur sort ou se rebeller ?
Me demandez pas pourquoi, mais maintenant, au moins pour ce film, j'ai envie de parler de mes attentes quant à celui-ci quelques heures avant de le voir.
Je m'attends à une grosse merde, vraiment. Je m'attends à quelque chose de faussement politiquement incorrect, de complètement consensuel. Je m'attends à ce que Will Smith soit encore plus insupportable que les deux autres, qu'il ait tout fait pour que ce soit SON film (déjà, premier nom au casting quand en face t'as le Joker et une promo complètement axée sur Harley Quinn, c'est fort), SA rédemption, pour qu'il soit le héros, le bad guy qui redevient gentil et qui se sacrifie, qui fait tout pour retrouver sa fille. J'ai peur que ce soit super lourdingue.
Donc avec tout ça, si j'en ressors pas agréablement surpris, c'est que c'est encore pire que prévu.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4185884, posté par liloboot à 14:25 le 02/08/2016
Ah et j'oubliais, tres peur que ce soit précipité vu le nombre de personnages, qui je pensais allaient faire face au Joker, avec Batman au milieu, alors qu'il semblerait qu'il y ait un méchant de plus...
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4185920, posté par bonakor à 18:55 le 02/08/2016
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
Message n° 4185923, posté par tenia à 19:24 le 02/08/2016
Mais cela dit, j'aime toujours autant quand les critiques cassent un film de supers en vantant comment c'est "loin derrière Marvel".Alors que Marvel, quand tu vois le niveau des films de la Phase 2, y a pas franchement de quoi faire les marioles, hein.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4185962, posté par Gan à 01:28 le 03/08/2016
C'était pire que tout. Pire que BvS. Je m'attendais pas à quelque chose d'aussi mauvais. C'était catastrophique, je n'arrive pas à y croire.
Ça commence par une mixtpae de 45 minutes de chansons qui n'ont quasiment rien à voir avec l'action à l'écran. Et lorsqu'elles ont un rapport, vive la subtilité (Sympathie for the Devil sur l'arrivée d'Amanda Waller, Without Me d'Eminem sur le montage de la réunion de l'équipe). Faut se rappeler que le film a été pensé par Warner après Gardiens. Ce film qui avait une grosse mixtape de 2h. Ça avait bien marché, pourquoi ne pas faire pareil ? Pourquoi ne pas enchainer les musiques quasiment sans pause ? Pourquoi ne pas foutre absolument toutes les chansons possibles et imaginables ?
Le casting est globalement bon, du moins au niveau de l'équipe. Will Smith correct (on est loin du grand Will Smith quand même, hein), Margot Robbie très bien, le fils de McClane, je sais plus son nom, est très bien, Jay Hernandez aussi.
Le reste,c 'est bof, voire nul, voire horrible.
L'allégorie du film est dans le personnage du Joker. Toute la promo a été axée sur lui et Margot Robbie. Et pourtant, on le voit 10 minutes. Maximum, maximum 10 minutes. Voilà quel genre de film racoleur est Suicide Squad.
L'action est immonde. L'humour encore pire. Très peu de blagues sont drôles (j'ai ri à 2 ou 3, seulement), et même la salle riait peu.
Le film est comme prévu précipité. Terriblement mal écrit. Beaucoup d'incohérences ou de choses pas expliquées du tout.
Et surtout, surtout... La Squad fait face à un ennemi qui détruit la Terre. Littéralement. Où est Batman ? Wonder Woman ? Flash ? Et Superman, depuis qu'il a soulevé la terre à la fin de BvS, il a pas bougé de son cercueil ? Le film fait relativiser sur toutes les fois où on s'est dit qu'un membre des Avengers aurait pu aider son collègue dans les films solo, où les situations étaient érables. Ici, on voit Batman (3 secondes), y a un caméo de Flash, on sait que Wonder Woman est dans le coin, mais non, des humains se battent contre deux entités qui détruisent la Terre bordel de merde. LA TERRE. PAS UNE VILLE. LA TERRE.
Putain. Mais putain. Quelle sombre merde.
Et franchement, j'ai limite de la peine pour Jared Leto. Tous ces mois à axer la communication sur lui et son personnage pour au final avoir 10 minutes d'écran et quasiment toutes ses scènes dans les trailers. Mais d'un autre côté, vu le peu qu'on voit en 10 minutes, ça me dérange pas. C'est un très bon acteur, je l'aime beaucoup, mais là, non. Vraiment non. Surtout quand ses prédécesseurs sont Heath Ledger et Jack Nicholson.
Sincèrement, je peux continuer longtemps, c'était réellement catastrophique, c'était pire que tout. Warner chie sur une mine d'or, et sur tant de grands personnages. Sur tant d'Histoire. Et sans scrupule. Putain. Sans le moindre scrupule. Honteux. Tout bonnement honteux.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
0.99
Message n° 4185977, posté par koni à 07:46 le 03/08/2016
Je le disais ailleurs : j'aimerais bien qu'on m'explique ce que Marvel a fait de si formidables que ça, hormis attendre 5 films individuels comme des couards que ça marche avant de lancer leur cross-over. Surtout que 2008 - 2012, c'est pas comme si ça faisait pas déjà 10 ans qu'on bouffait du film de super.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4185986, posté par ipefix à 10:00 le 03/08/2016
Et moi qui essayais de me motiver à mater les films DC (bon, Man of Steel et BvS, quoi.). Tu me donnes déjà plus envie. Et beaucoup moins envie d'aller voir ce Suicide Squad, forcément.
0.99
Message n° 4185994, posté par Collioure à 11:53 le 03/08/2016
: Et franchement, j'ai limite de la peine pour Jared Leto. Tous ces mois à axer la communication sur lui et son personnage pour au final avoir 10 minutes d'écran et quasiment toutes ses scènes dans les trailers. Mais d'un autre côté, vu le peu qu'on voit en 10 minutes, ça me dérange pas. C'est un très bon acteur, je l'aime beaucoup, mais là, non. Vraiment non. Surtout quand ses prédécesseurs sont Heath Ledger et Jack Nicholson.
"Leto plays the Joker like a pantomime gangster whose only threatening quality is the possibility of more scenes."
j'ai ri.
-- Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. (SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse) Vlan !
0.98
Message n° 4186004, posté par FP Unchained à 15:11 le 03/08/2016
Le Joker est assis dans son club dans une imitation assez pathétique de Tony Montana, quand il commence à douter des intentions de Manny.
Non loin de là, Harley Quinn joue à la gogo.
Entre en scène Common (oui), dans le rôle d'un gangster, qui rappelle combien le Joker est le Roi, combien il gagne d'argent, combien il a de la chance d'avoir une "si belle salope" comme copine.
Je ne continue pas, je ne porte aucun jugement, je ne fais aucune critique perso. Je vous laisse juste avec ça.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
0.50
Message n° 4186020, posté par Tybone à 18:46 le 03/08/2016
: Ça commence par une mixtpae de 45 minutes de chansons qui n'ont quasiment rien à voir avec l'action à l'écran. Et lorsqu'elles ont un rapport, vive la subtilité (Sympathie for the Devil sur l'arrivée d'Amanda Waller, Without Me d'Eminem sur le montage de la réunion de l'équipe). Faut se rappeler que le film a été pensé par Warner après Gardiens. Ce film qui avait une grosse mixtape de 2h. Ça avait bien marché, pourquoi ne pas faire pareil ? Pourquoi ne pas enchainer les musiques quasiment sans pause ? Pourquoi ne pas foutre absolument toutes les chansons possibles et imaginables ?
Je crois qu'il y a plus de chansons différentes dans les quinze premières minutes que sur toute la durée de Watchmen. C'était assez gênant. C'est vraiment vraiment pas subtil, et comme tu dis certains choix de musiques sont... audacieux (nuls à chier, c'est le mot, en fait).
: Et surtout, surtout... La Squad fait face à un ennemi qui détruit la Terre. Littéralement. Où est Batman ? Wonder Woman ? Flash ? Et Superman, depuis qu'il a soulevé la terre à la fin de BvS, il a pas bougé de son cercueil ? Le film fait relativiser sur toutes les fois où on s'est dit qu'un membre des Avengers aurait pu aider son collègue dans les films solo, où les situations étaient érables. Ici, on voit Batman (3 secondes), y a un caméo de Flash, on sait que Wonder Woman est dans le coin, mais non, des humains se battent contre deux entités qui détruisent la Terre bordel de merde. LA TERRE. PAS UNE VILLE. LA TERRE.
J'ai essayé de faire abstraction de ça, j'ai surtout pensé à Batman puisqu'on le voit dans le film. Ils envoient une bande de psychopathes incontrôlables au lieu des métas qu'ils ont sous la main. Et Waller les connaît puisqu'elle donne le dossier à Bruce Wayne à la fin (elle connaît son identité, donc ?). Ce que je n'ai pas vraiment compris non plus puisque ce sont visiblement les mêmes infos qu'il a obtenues de Diana dans BvS...
En plus ils envoient des mecs sans réels pouvoirs, ils sont là juste pour faire plaisir aux fans. À part Diablo à la fin, qu'est-ce, concrètement, Harley ou Boomerang peuvent faire contre l'Enchanteresse ? Ils gagnent parce que c'est la reine des connes et qu'elle se fait avoir comme une bleusaille (ou comme tout bon méchant générique qui perd parce que c'est écrit dans le script).
Un sorcier méga-puissant qui se fait détruire par une bombinette, la bonne blague. Bombe qui n'atteint pas Killer Croc, donc un mec en peau de crocodile est plus puissant qu'un sorcier millénaire ? Wokay.
Mais ce qui m'a le plus gêné en fait, c'est que tout ça... c'est la faute à Waller ! Au début elle dit "faites-moi confiance, on aura besoin d'eux contre ceux d'en face", ben oui mais si tu avais détruit directement l'Enchanteresse au lieu de vouloir la garder sous la main (d'autant qu'elle est encore plus incontrôlable que les Suicide Squad, celle-là), rien de tout ça ne serait arrivé et on n'aurait pas eu des centaines (des milliers ?) de morts. "Ceux d'en face" ils sont là par ta faute ma vieille ! Mais personne ne pense à lui faire remarquer apparemment.
Son arrivée à la fin, l'air de rien, est bien ridicule aussi (genre, elle s'est détachée toute seule comment ?). Et pas une égratignure ?
: L'allégorie du film est dans le personnage du Joker. Toute la promo a été axée sur lui et Margot Robbie. Et pourtant, on le voit 10 minutes. Maximum, maximum 10 minutes. Voilà quel genre de film racoleur est Suicide Squad.
Le Joker inutile, mais apparemment ils en ont coupé 20 minutes d'après ceux qui ont vu une préversion du film (qu'ils ont changée au dernier moment pour ajouter du Will Smith). Il manque visiblement plein de bouts à son histoire, des scènes vues dans les bandes-annonces mais absentes du film, et un manque total d'icônisation (sa première apparition est tout sauf mémorable : il est assis dans sa cellule à discuter avec Harley la psy). Et on ne sait pas non plus ce qu'il advient du gardien qu'il a menacé par exemple, setup sans payoff.
Et pourtant, malgré tout ça... j'ai bien aimé. What a twist !
Vu les critiques je m'attendais à une sombre bouse, j'ai passé un bon moment. C'est laaaaaaargement meilleur que BvS pour moi, qui n'a vraiment aucun sens du début à la fin. Là je ne dis pas qu'absolument tout a du sens, mais tu comprends quand même à peu près la motivation de tous les persos.
Hormis quelques-uns qui sont traités par-dessus la jambe (Katana inutile et zéro background, Slipknot la grosse blague - j'imagine la tête des fans du perso s'il y en a en voyant ça, Joker dont on se demande ce qu'il fout là), le gros de la troupe est plutôt consistant. La progression vers leur acte héroïque et désintéressé de la fin n'est pas trop mal amenée, on peut y croire.
Il s'avère que la plus détestable du lot est Waller donc en ce sens... c'est réussi je suppose ?
Leur présentation est comme on l'a dit faite en dépit du bon sens (niveau montage, ça m'a rappellé le Tony Scott des mauvais jours), ensuite ça va un peu mieux et certaines scènes d'action sont bien troussées malgré un montage frôlant parfois l'épilepsie (rien compris à la scène sous-marine, totalement illisible).
Je trouve qu'on a des personnages vivants et non pas de simples fonctions comme dans BvS. Les acteurs sont visiblement contents d'être là et, pour la plupart, se donnent à fond (Margot Robbie en tête, et merde, même Jai Courtney assure). Ils s'amusent, et on peut aussi, après un BvS aussi triste qu'un papier peint gris. Il y a des blagues qui fonctionnent bien.
Bref, des persos en trois dimensions auxquels on peut croire, des enjeux clairs avec une vraie progression dramatique, le tout dans une atmosphère (peut-être trop) décontractée, perso, après un horrible BvS que je ne veux jamais revoir, je ne vais pas cracher dans la soupe.
Je comprends tout à fait les critiques mais je ne mettrais pas le curseur aussi loin dans le négatif qu'elles. Il ne faut pas exagérer, tout n'est pas à jeter, et pour le coup j'ai bien envie de voir la version "complète" (même si ça veut dire plus de Joker), qui pourrait pallier les défauts (évidents) de montage de la version salle.
Un grand film malade mais qui mérite d'être réhabilité (pas comme... enfin vous voyez).
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 19:55 le 03/08/2016
1.00
Message n° 4186026, posté par Batefer à 19:40 le 03/08/2016
: Je crois qu'il y a plus de chansons différentes dans les quinze premières minutes que sur toute la durée de Watchmen. C'était assez gênant. C'est vraiment vraiment pas subtil, et comme tu dis certains choix de musiques sont... audacieux (nuls à chier, c'est le mot, en fait).
Oui, on aurait dit un épisode d'une émission genre L'amour est dans le pré sur M6, où tu as constamment de la musique en blocs de 30 sec. Insupportable.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4186045, posté par tenia à 22:52 le 03/08/2016
Les problèmes de Suicide Squad apparaissent comme évidents très rapidement. Avec son casting hétérogène mais homogène dans l'absence de qualité de jeu, le film essaie surtout de faire rentrer un peu moins de 10 personnages mais en prenant la peine de n'en introduire puis développer qu'une poignée d'entre eux. Chacun a droit à sa petite introduction rigolote mais surchargée jusqu'à l'illisibilité (un problème récurrent du film), mais non, pas tous en fait, puisque Slipknot se verra balancé à l'arrache là dedans (pour rien, juste un clin d'oeil à 2 balles au Captain Boomerang version papier) tout comme Katana qui sort littéralement de nulle part.
Passé cela, le film se met en branle rapidement, puisque la destruction générale du grand méchant, habituellement réservée aux 30 dernières minutes, nous est ici proposée... après 30 minutes de film seulement. Et à partir de là, le film va se contenter de tourner en rond, lissant progressivement des super-vilains jusqu'à les faire devenir de simples supers à quelques blagues potaches et crues près. Il faut voir le film faire de ces bad-asses, notamment Deadshot, des supers au grand coeur, près à se sacrifier pour sauver la planète même sans contrainte extérieure. Là où on attendait un minimum d'originalité au vu du matériel de départ, le film se contente de copier une recette interchangeable qui vaut pour les méchants de Suicide Squad comme elle vaudrait pour n'importe quelle équipe de supers.
Cela se fait au chausse-pied lorsqu'il s'agit de faire un vague lien (plus proche du fan service qu'autre chose) avec l'univers étendu, quitte à ce que les personnages complémentaires aient une plus-value proche de celle d'un spot TV de 15 secondes (une pose et une punch line et voilà). Cela se fait aussi en dépit de tout sens du montage rythmé, avec ces flash-backs tombant comme du plomb aux endroits les plus improbables. Et cela se fait surtout au détriment de tout fun, toute légèreté amusante et transgressive, et toute lisibilité. Caser des chansons cool comme dans Les gardiens de la galaxie ? Les 15 premières minutes ressemblent à un interminable zapping musical surlignant à 200% ce qui se passe à l'écran (genre introduire les super-vilains sur Sympathy for the Devil). Les scènes d'action sont aussi mal troussées que celles de La chute de Londres, dans des endroits complètement aléatoires et non-définis (une rue encombrée, des bureaux encombrés, un passage encombré entre 2 buildings, tout est encombré dans Suicide Squad) face à des méchants aléatoires et non-définis (la première fusillade se fait face à des méchants que le film n'a même pas encore pris le temps d'expliquer la provenance). Et les acteurs s'en donnent à coeur joie de jouer l'émotion unique : si Margot Robbie varie un peu mais compose avec un personnage sans aucune cohérence, Will Smith est totalement transparent, Delevingne insupportable de nullité, Viola Davis plus monolithique qu'un Dolph Lundgren période Red Scorpion et Joel Kinnaman un désastre ambulant qui pourrit chacune de ses scènes. Quand Jai Courtney sort presque positivement du lot, c'est qu'il y a de très gros soucis à se faire.
L'histoire n'est pas en reste vu qu'elle tourne à vide au bout de 45 min, nous obligeant à subir littéralement 2 fois le même sauvetage tellement le film tourne en rond. Le Joker est une pièce ajoutée qui débarque n'importe comment et sort du film pendant 40 minutes sans que ça ne choque personne. En même temps, vu le jeu de Jared Leto et le niveau du personnage (un espèce de gangster Thug Life zozotant bling bling torse-poil sous son imper), c'est peut-être mieux ainsi. La grande méchante est lancée sur un gigantesque facepalm, et termine de la même manière après 20 minutes sans bouger tel un boss dans un jeu vidéo dont le script ne s'active que lorsqu'on s'en approche suffisamment (techniquement parlant, c'est d'ailleurs tout à fait possible que ce soit le cas dans le film). Sans parler des blagues qui tombent à plat, des lignes de dialogues abyssalement nulles (Suicide Squad fait partie de ces rares films qui n'est jamais aussi appréciable que lorsqu'aucun personnage ne parle) et des séquences surlignant inutilement ce qui se passe à l'écran comme si les spectateurs venaient de manquer les 15 secondes précédentes ("On tient son coeur, c'est le moment !"), il n'y a pas grand chose à sauver de ce côté, hormis, finalement, une séquence mi-générique de fin pas forcément cohérente mais plus intriguante que tout ce qui a précédé.
Finalement, en cherchant à rattraper Marvel Studios, DC et Warner ont surtout réussi à en copier sa médiocrité générale, mélange d'incompétence technique et scénaristique.
Ne reste à sauver qu'un tout petit pourcentage de blagues qui font mouche et un très joli plan du Joker et Harley Quinn s'embrassant dans une cuve.
Ce qui ne fera pas lourd.
3.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !