Quel est le meilleur avantage d’être mort ? Ce n’est pas d’échapper à votre patron, à votre ex, ou même d’effacer votre casier judiciaire. Ce qu’il y a de mieux avec la mort... c’est la liberté. La liberté de lutter contre l'injustice et le mal qui rôdent dans notre monde, sans que rien ni quiconque ne vous arrête. Six individus, issus des quatre coins du monde, tous, les meilleurs dans leur domaine, ont été choisis non seulement pour leurs compétences, mais aussi pour leur désir unique d’effacer leur passé afin de changer l'avenir. La bande est réunie par un leader énigmatique, dont le seul objectif est de s'assurer que tous tomberont dans l’oubli mais que leurs actions, pour sûr, leur survivront.
En décembre 2019, Michael Bay réussit l'exploit de sortir l'un des pires films de la décennie, synthétisant tout ce que le Hollywood du 21ème siècle et sa propre filmographie ont produit de plus horrible.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4296854, posté par Raska à 18:09 le 20/01/2020
Je l'ai pas vu mais rien qu'au pitch et à la BA ça a l'air d'un machin tout droit sorti des années 80 qu'on aurait retrouvé au fond d'un vieux carton et qu'on aurait mis entre les mains de Bay avec un paquet de dollars en lui disant "fais-toi plaize fréro !".
Mais alors comment se fait-ce que les trois personnes qui l'ont noté ici ont l'air d'avoir bien aimé... ?
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4296859, posté par chiiz à 18:39 le 20/01/2020
: Je l'ai pas vu mais rien qu'au pitch et à la BA ça a l'air d'un machin tout droit sorti des années 80 qu'on aurait retrouvé au fond d'un vieux carton et qu'on aurait mis entre les mains de Bay avec un paquet de dollars en lui disant "fais-toi plaize fréro !".
Film NetFlix. Il s'est fait un peu d'argent de poche le Bay. C'est nullissime ce film. Je suis allé jusqu'au bout tellement j'en revenais pas.
C'est d'une médiocrité ahurissante. Tout le film tombe juste à côté de la plaque, à tous les niveaux, comme s'il fallait pas grand chose pour que ce soit bien, mais pas de chance c'est raté.L'interminable course poursuite introductive est d'ailleurs symptomatique de tout ce qui suivra : interminablement plate à force de mettre tout le temps tous les curseurs à 11 et montée d'une façon entrecoupée de 1001 trucs qui cassent toute construction de l'intensité.Entre les (finalement assez peu nombreuses) scènes d'action, Bay essaie de nous faire nous intéresser à des persos qui ne semblent lui-même ne pas l'intéresser, et on en bouffe du coup pour flashback sur flashback qui entrecoupent très mal la narration jusqu'à l'indigestion. Je suppose que vu le principe et les persos, on ne pouvait pas faire autrement, mais c'est donc que c'est tout le concept qui est foireux.
Je me demande aussi surtout pourquoi Bay, qui s'en est toujours parfaitement passé, décide ici d'intégrer tous les plans gores gratos possibles.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4296956, posté par FP Unchained à 11:37 le 23/01/2020
Probablement, mais Bad Boys II, par ex, était déjà totalement classé R et loin d'être aussi gratuitement graphique. Idem pour Pain & Gain et 13 Hours (et même, déjà, Rock).
Bref, s'il avait voulu faire dans le gorasse gratos, il aurait pu largement y aller à l'époque mais non. En fait, hormis quelques séquences de Bad Boys II, ses films n'ont jamais excessivement graphiques.Mais là, bizarrement, pour un film qui ne s'y prête à première vue pas particulièrement, il y va mais tellement gratos... A la moindre occasion, hop, un détail gorasse : un mec qui s'empalle la tête dans un truc de signalisation en fin de tonneau en bagnole, une grenade qui arrache la gueule sur sa trajectoire de tir, les impacts sanglants en bas de chute d'immeubles, une bagnole qui roule sur quelqu'un, j'en passe et des meilleures. C'est un vrai festival, et alors que Bay aurait largement pu faire des festivals comme ça par le passé, c'est son premier.
D'où l'impression que Netflix n'explique pas tout.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4296964, posté par FP Unchained à 17:34 le 23/01/2020
: Probablement, mais Bad Boys II, par ex, était déjà totalement classé R et loin d'être aussi gratuitement graphique. Idem pour Pain & Gain et 13 Hours (et même, déjà, Rock).
Non mais, ça n'a rien à voir avec le rating. Ça vient vraiment de Netflix. Regarde d'autres films d'action ou d'action/comédie Netflix, et j'entends bien des films Netflix, pas des films distribués par Netflix en France, et tu verras que la violence gratuite pour faire plaisir au boutonneux de 13 ans est toujours là.
Je t'aurais bien donné des noms, mais j'ai oublié tellement c'était horrible. Y avait le Die Hard avec trois clampins là, dont un qui est un très bon acteur de comédie. Bon, il m'a fallu wikipédier pour retrouver son nom, Adam DeVine, et donc l'étron en question rempli de têtes explosées et de zizis, c'est Game over, man !
Ça ne me choque plus du tout, je suis habitué sur Netflix.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4296965, posté par FP Unchained à 17:34 le 23/01/2020
: Non mais c'est n'importe quoi. J'ai vu beaucoup de films Netflix, et jamais de violence gratuite.
Non mais c'est n'importe quoi. J'ai vu beaucoup de films Netflix, et souvent de violence gratuite.
Tu vois ? Ça marche dans les deux sens. Mais au moins, perso, je donne des exemples.
Je parle pas de Marriage Story, de leurs comédies avec Adam Sandler (encore que), de Irishman, de Roma, etc. Je parle des films d'action et d'action-comédie, et de certains films d'horreur.
6 underground, Game over man, Annihilation, Bird box, Wounds, Le bon apôtre, The babysitter, Jessie, le remake du polar français A bout portant dont j'ai oublié le titre...
Je dis pas que ce sont tous des Saw ou des Hostel, mais si ces films étaient sortis au cinéma, ils se seraient pas autant lâchés.
Je suis même parfois très étonné par la gratuité de certaines scènes de leurs séries, comme dans Witcher (la baston du 1er ep) ou Umbrella Academy.
Quand les séries Marvel ont commencé, on ne parlait que de ça, aussi.
Et tout ça, c'est de tête, je regarde même pas une liste ou quoi, sinon, ça durerait toute la journée.
C'est un peu lourdingue de toujours tout contredire et de crier fake news à tout bout de champ juste pour le fun, mais apporter des arguments et des exemples, ça peut être fun aussi.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4297043, posté par Pliskin à 19:04 le 25/01/2020
: J'ai vu DareDevil et Jessica Jones, j'ai jamais vu de la violence graphique gratuite comme dans 6 Underground.
T'as dû oublier le double-suicide face caméra avec les ciseaux.
Pour DD, je crois que c'est le coup d'écraser la tête d'un mec avec une porte qui avait fait parler ici. On était étonnés de voir "ça" dans du Marvel.
Et je n'ai pas dit non plus que c'était "comme" dans 6 Underground, qui n'est même pas le pire à mes yeux. C'est juste le cas pour chacune des oeuvres que j'ai citée, à des degrés divers.
Toutes ces oeuvres n'iraient clairement pas aussi loin dans la violence si elles avaient eu une sortie différente. Surtout les films.
Je pense que ce débat est le plus gros enculage de mouches de l'histoire du forum, aussi.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 12:11 le 26/01/2020
Message n° 4297070, posté par tenia à 13:14 le 26/01/2020