Yep.

Sinon, c'est vrai que c'est l'un des moments les moins clairs du film, mais qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Meme si ça va faire 1 mois que je l'ai vu, je peux essayer de t'aider (et je suis sûr que d'autres aussi vont t'aider)

Oula oula, alors, je vais vraiment faire marcher mes souvenirs :

De mémoire, et je prends d'énormes pincettes hein, le plan est de voler cette valise qui est déplacée dans le camion. Cette valise, késséssé ? C'est l'une des valises "envoyées" par le futur pour créer cette méga-bombe. Ce qui ajoute un nouveau paradoxe à la fin auquel je n'avais jamais pensé, mais je ne vais pas en parler dés maintenant pour ne pas embrouiller tout le monde et surtout, parce que je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un.

Andrei s'est rendu compte que Protagoniste est louche, et donc il le charge d'aller la voler pour lui pour lui prouver sa loyauté. Elle contient bel et bien une partie de l'algorithme. Mais sur place, Andrei, sent qu'il va être doublé, et donc il décide d'échanger la valise contre sa propre femme.

Protagoniste lui envoie la valise qui rebondit sur une voiture V et balance le set dans la voiture V. Hors-champ, Andrei qui a récupéré la valise, se rend compte qu'elle est vide, et la jette sur le bord de la route.

Lorsque Protagoniste avance à l'envers, il place un micro dans la valise qui a été jetée pour entendre ce que Andrei dit lorsqu'il l'a récupérée. Il prend ensuite la voiture V, conduit pour que la valise rebondisse dessus et pour intercepter le set (en gros, il savait à l'endroit qu'il allais ensuite être à l'envers et être dans cette voiture, il s'est envoyé le set à lui-même), mais Andrei avait compris le subterfuge, provoque l'accident que tu vois dans les deux sens, et tente de tuer Protagoniste après lui avoir récupéré le set des mains.

Du coup, tu ne vois pas Protagoniste lancer la valise dans la ligne vers l'avant, et Andrei la lancer dans la ligne vers l'arrière, tu vois la même action dans deux sens opposés. C'est juste un effet d'optique que de voir Andrei lancer la valise. Si tu te filmes en train d'attraper un ballon, et que tu mets les images à l'envers, tu auras l'impression que tu lances le ballon à cause de ton mouvement de réception qui est relativement le même que ton mouvement d'envoi.

J'espère que je n'ai pas fait d'erreur et que j'ai été suffisamment clair.

C'est tout le problème de "l'univers-bloc". Le principe de causalité, on s'en tape vu qu'une conséquence du futur (qui existe) peut devenir la cause de cette conséquence dans le passé.

Il a deviné.

Je t'ai répondu :x

Non mais la conséquence qui est aussi la cause, je veux bien. Whetever happened happened, et du coup on autorise des boucles. Ok.Là, c'est encore différent. Il n'y a même pas de boucle, c'est juste du surplace.

Je sais bien et je t'en remercie, mais ce qu'il me faut, c'est un parcours du point de vue de la mallette. Sinon, j'arrive pas à suivre la logique du truc.

Vu ce week end. C'est bien fichu mais passablement chiant, la faute à un rythme pachydermique qui met 1h10 à rentrer dans le vif de son sujet, dont le coeur SF est d'ailleurs tellement traité par-dessus la jambe dans sa diégèse que ce qui devrait être dingue est réduit à un "moui" dès son introduction.

spoiler

La réaction de Washington quand on lui explique au début que la temporalité des choses est inversée telle un palindrome est assez ahurissante, on lui aurait dit que sa braguette était ouverte qu'il aurait été plus surpris.

Ajoutez à cela un vilain Russe de pacotille, des scènes d'action rares et souvent mal filmées et une intrigue à tiroirs même pas digne d'un film d'espionnage des 50s, et hop, ça fait le film censé sauver le cinéma mais pas les tympans (la VO sur le Blu-ray est nullissime tellement elle clippe à la moindre montée de l'affreuse BO).Quant au scénario, à partir du moment où il explique le paradoxe du grand-père comme étant une composante avec laquelle le film a prévu de faire sans se poser de questions, ça a vite cassé mon envie de chercher à comprendre les détails de l'intrigue. Tant pis, si le film s'en fout, alors moi aussi.

Reste cette jolie scène d'adieu bromantique en fin de film.