Le mec renonce chaque jour à une de ses déclarations majeures de sa campagne.

J'ai cru comprendre que c'était le bordel en haut.Qu'est-ce qu'il se passe ? Montebourg fait son rebelle ? lol

Il a retiré sa jambe du piège à loup et il a retrouvé 10 % de ses couilles période primaire de 2011. Rien de bien folichon.

C'est vrai, j'ai eu l'impression de revoir le Montebourg des primaires.

Faut pas oublier qu'il y a quelques mois, il était à 2 doigts de quitter ses fonctions. Il en a peut-être simplement envie de faire chier son monde avant de dire au revoir.

A égalité avec les pieds noirs et De Gaulle !

Ce qui est étonnant dans tout ça, c'est ce principe d'union, ou plutôt cette manière de brandir en permanence la "division" en alternance avec "les heures les plus sombres de notre histoire".

Quand les instances supranationales ne sont pas choisies démocratiquement (par leur mode de fonctionnement) et que la vie démocratique interne ne doit avoir qu'un seul son de cloche, même si c'est constant depuis la Ve république, ça me rend vraiment vraiment triste.

On se moque toujours des Américains et de leur Mister President, mais la fonction est bien plus encadrée qu'ici (les comptes de campagne truqués, ça passerait pas, là-bas). La vie démocratique beaucoup plus intense, tant dans les élus qui sont renouvelés à rythme serré, tant dans la vie démocratique citoyenne. Les associations pour les libertés civiques, les lobbies d'intérêt économique ou les groupes de chercheurs/universitaires, et les différents courant internes aux partis ont une importance beaucoup plus déterminante qu'ici. Et le président est élu au SUD.

Dans les autres systèmes parlementaires, l'Allemagne de part son mode de srutin, Mekel (quoi qu'on pense d'elle) est obligée de composer avec sa majorité et de mettre de l'eau dans son vin sur certains sujets, tels que la transition énergétique où, à géologie équivalente, ils sont bien plus en avance que nous.

L'Angleterre, le premier Ministre peut-être rapidement mis en minorité par la Chambre et des membres du gouvernement démissionner, utilisant le principe de collégialité et de solidarité de manière active.

En France, on a démantelé les syndicats, on interdit des débats publiques, les universitaires ne sont jamais consultés, les associations réduites au rang de substitut social de l'Etat (ce qui est honorable, hein).Comme disait je ne sais plus qui aujourd'hui, "les politiques français aiment les résistants morts", en référence aux commémorations du débarquement.

Que ça soit sur les moeurs, sur l'économie, sur la politique générale, sur l'éducation (instruction), on a peur du changement. On a peur aussi du changement que provoquerait une dissolution en agitant le spectre d'une possible "période de troubles" (il y a eu trois dissolutions en France, jamais eu de "troubles"). Le changement, c'était maintenant, non ?

Sinon, Filippetti a déclaré ne pas vouloir faire partie du prochain gouvernement.

Les écolos essaient de ne pas se mettre en porte-à-faux de leur tendance médiatique du moment en appelant les ministrables à ne pas accepter de postes. Il se murmure toutefois que Jean-Vincent Placé serait peut-être au gouvernement, demain.

Le Medef, sans surprise, espère que ça ne changera pas la politique économique mise en place.

Je veux pas faire mon Zemmour, mais, c'est un peu la déprime, quand même.

Ah bah, respect les mecs.

Il est pas tranquille, le mec, à sourire en annonçant les remplaçants des trois.

:(