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Sujet n°18484 créé le 07/04/2009 à 23:35 par homereb - Vu 6648 fois par 586 utilisateurs
   
Pages : 12345678910
Message n° 1307642, posté à 13:29 le 13/07/2009  
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Collioure
Finally a dit :
Marceeeeel ! kiss
Intéressant, mais Marcel pèche aussi un peu, je trouve, par ce qu'il dénonce sur l'extrême-gauche, un constat amer, une analyse, mais pas la moindre piste de sortie de ce sale cycle à priori sans fin.

--
Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi,
le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.
(SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse)
Vlan !
Message n° 1727697, posté à 17:31 le 18/01/2010  
+3.62
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Finally
La démocratie et les démocraties
"Journaliste Il n'empêche que tout le monde se dit démocrate...
Rancière Pas du tout ! On dit : les démocraties, on définit des Etats, et on pose le démocrate comme l'ennemi des démocraties. C'était le thème développé par la Trilatérale il y a plus de trentes ans : les démocraties, c'est-à-dire les pays riches, sont menacées par la démocratie, c'est à dire l'activité incontrôlée des démocrates, des n'importe qui cherchant à s'occuper des affaires de la communauté." (Entretiens)
La référence à la Trilatérale est sans équivoque.
En 1977, Rockefeller crée la Commission Trilatérale dont les fondations sont la protections des intérêts communs au pays industrialisés et l'objet contigu est de rassembler savant, intellectuels, décideurs pour décider de l'orientation à donner au monde. Ils prêchent le mondialisme économique etc...
Cette référence pour faire la distinction entre la démocratie et les démocraties est à cet égard éclairante, en effet, on est à même de saisir tout l'enjeu de la définition.
Dès lors si la démocratie n'est pas la démocratie rousseauiste patronnée par le super-législateur (Lorsque la volonté générale est confronté à l'impasse démocratique de son essence, à savoir que celle-ci est toujours droite mais pas nécessairement éclairée) "qui vît toutes les passions des hommes et n'en éprouvât aucune" (Le Contrat Social ), quelle définition en donne ceux qui se pâme de la faire respecter et dont le pilier ultime et incontesté est l'Etat de droit ?
Penchons-nous sur le système français, puisqu'il est celui auquel nous sommes le plus confronté d'une part, et qu'il est d'autre part une ramification rationnelle de la démocratie libérale, seul système démocratique reconnu comme étant viable par les pouvoirs tant en fait qu'en théorie.
Les composantes de l'Etat de droit se calquent sur les éléments constitutifs de l'Etat, et l'organisation des pouvoirs est toujours celle de Montesquieu, de qui la révolution bourgeoise de 1789 a puisé toute sa théorie des pouvoirs.
Il s'agit moins d'une séparation des pouvoirs pour se protéger d'eux-mêmes que d'une séparation des pouvoirs pour protéger les libertés.
Voilà, in extenso, quelle interprétation est faite de l'article 16 de la déclaration de 1789, la garantie des droits et la séparation des pouvoirs sont proclamés, mais il ne précise pas desquels il s'agit.
Dès lors, rien ne nous permet de nous présager de la fin du système censitaire tel que proposé par Montesquieu : l'élargissement du droit de vote à l'ensemble de la population majeure permet-il de présumer de l'élargissement de la vie politique aux électeurs ?
Est-ce que les élections libres et disputées sont l'élément strictement nécessaire, autrement dit l'élément suffisant à l'avènement de la démocratie en tant qu'idéal ?
Finally a dit :
On peut pas nous faire croire indéfiniment que les régimes parlementaires majoritaires sont l'essence même de la démocratie.
D'où cette remarque.
En effet, dans la plupart des pays d'Europe, et surtout en France, la seule politique viable est celle de la majorité.
Et quand elle n'est pas celle-ci, seule lui est irréductible la politique des élus du peuples en tant que corps auto-défini.
Finally a dit :
En outre, il s'agirait de ce demander si la démocratie est le seul système qui permet à la fois la protection des libertés fondamentales et la séparation des pouvoirs.
Là, c'est la question que pose Platon. Pour Platon, la démocratie est plus proche du chaos qu'autre chose.
Pour simplifier :
Socrate dans la République exprime en substance l'idée suivante :
1) Les hommes sont organisés en aristocratie, le système idéal. (Attention, à ne pas comprendre comme le règne de la noblesse mais celui des sages, c'est à dire des philosophes)
2) L'aristocratie se corrompt : timarchie. La richesse croissante des artisans les amène à créer la propriété privée (reconnue comme un des droits de l'homme par notre mythologie contemporaine, btw). De plus, la recherche du profit favorise la guerre ; les différences sociales entre esclaves et hommes libres s'accentuent.
3) La radicalisation des différences sociales favorisent l'organisation en oligarchie (ploutocratie). Deux problèmes, les riches sont considérés comme les meilleurs à gouverner sur de mauvaises bases - luttes intestines riches/pauvres.
4) Les pauvres comprennent que les riches sont aux affaires que du fait de leur attentisme et de leur couardise, ils prennent le pouvoir et instituent la démocratie. Selon Platon, le gouvernement en démocratie est seulement le gouvernement du bon plaisir, c'est à dire des passions et émotions.
5) La démocratie conduisant au chaos, un leader militaire se propose de régler ce problème. Peu à peu un régime despotique et totalitaire s'installe suivant différents processus et c'est la tyrannie.
En conclusion, la rancoeur principale de Platon envers la démocratie, c'est qu'elle conduit à la tyrannie.
Vous voyez maintenant pourquoi j'ai un problème avec la polysémie, car le sens, c'est avant tout l'histoire.
Le processus entier est très bien résumé par Rancière :
"La politique advient comme un accident toujours provisoire dans l'histoire des formes de la domination"
Ce à quoi il ajoute : "Les nouvelles générations essaient de redonner du sens à certains mots, à certaines espérances liées à ces mots, dans des contextes différents, avec des formes de transmission qui sont elles aussi différentes et aléatoires."
Finally a dit :
Pour ça je me tourne vers Platon, parce que je crois que personne n'a fait mieux depuis (Carl Schmitt, qui a dit Carl Schmitt ?)
Carl Scmitt est un penseur furieux à qui on a prêté des connivences avec le nazisme, notamment à cause de sa vie active et entre autres de sa célèbre phrase : "Est le souverain celui qui décrète l'Etat d'exception."
J'ai simplement fait référence à lui car il déconstruit parfaitement bien le parlementarisme et le régime des partis (que fustige aussi De Gaulle à Bayeux en 46).
Je l'ai cité car il est un penseur majeur de la théorie politique du 20e siècle, mais aussi pour contrebalancer avec mes penseurs de gauche favoris.
Finally a dit :
Blague à part, déjà en 1931 (La loi, expression de la volonté générale), Raymond Carré de Malberg dénonçait l'illusion démocratique du régime parlementaire, dont le facteur contingeant est sans nul doute le parlementarisme absolu de la majeure partie de la IIIe, avec le doyen Hauriou qui lui parlait carrément d'imposture.
La critique de Schmitt me permet de passer à Carré de Malberg et Hauriou.
Carré de Malberg, dans l'ouvrage que j'ai cité, préconise de renforcer les pouvoirs de l'exécutif à cause du parlementarisme absolu de la IIIe.
Comme un écho, la transition de la IVè à la Vè nous éclairent. (Pardonnez la faiblesse de ma métaphore :p)
L'article 13 de la constitution de la IVè République dispose : " L'Assemblée nationale vote seule la loi .
Elle ne peut déléguer ce droit."
Cet article souligne sur quelles bases s'est érigé le régime. En réaction à la toute-puissance de l'exécutif du gouvernement de Vichy, régime autoritaire et totalitaire, elle se méfie et confère, dans la lignée de la IIIè République, un caractère sacré à la loi. Nombreux sont les articles qui limite la prise de décision au vote d'une loi. Dans la constitution, tout domaine est sous l'emprise de la loi : des Comptes et du budget, en passant par la défense, la matière sociale, l'éducation ou même la décision d'une amnistie.
Il est alors difficile de discerner ce qui aurait pu rationaliser ce régime parlementaire courant à la dérive, à l'instabilité et à l'impotence. Le professeur Chantebout estime que "L'infortune de la Constitution du 27 octobre 1946 tient en partie au fait que, comme il advient souvent des constitutions, elle ne fut pas appliquée par ses et fut en conséquence interprétée dans un esprit différent de celui qui avait présidé à son élaboration."
Chantebout souligne la méconnaissance qu'ont eue les parlementaires de la Constitution qui les avait institués.
En effet, en vue d'imposer un équilibre favorisant la stabilité et l'efficacité, les constituants avaient prévu un dispositif de dissolution. Seulement, la difficulté avec laquelle celui-ci pouvait être mis en oeuvre le rendait quasiment nul. De plus, le renversement des gouvernements était quasi-systématique car la motion de censure leur été systématiquement opposé dès qu'ils souhaitaient mettre en oeuvre rapidement des dispositions.
Ces deux leviers fondamentaux du parlementarisme rationalisé qui rejoint en définitive le principe d'équilibre des pouvoirs n'ont pas eu de succès sous l'empire des institutions de la IVè République.
Et ce, malgré leur accentuation dans la toute fin du régime : une facilité accrue pour la dissolution et l'adoption des textes sur lesquels le gouvernement engageait sa responsabilité solidaire. Dispositions qui seront reprises par le général De Gaulle et Michel Debré lors de l'écriture de la constitution du 4 octobre 1958.
Après ce rappel historique, histoire d'être clair, j'en reviens donc au sujet qui nous occupe : il est fondamental et éclairant de souligner que c'est en opposition avec le régime de la IVe que s'est instauré le régime de la Ve : l'ancien article 49-3 de la constitution de la Ve engageant la responsabilité du gouvernement sur un texte, ou encore le droit de dissolution très souple. En effet, les constituants de la Ve reprendront les principes du parlementarisme rationalisé décrit par le professeur Jean Gicquel : "[Celui-ci] se présente comme un ensemble de règles techniques destinées à préserver la stabilité du Gouvernement, en l'absence d'une majorité parlementaire constante. En somme, des cribles et des butoirs sont disposés afin d'endiguer l'indiscipline partisane et de permettre à un gouvernement minoritaire de mener à bien sa politique."
Des dispositions qui auraient pu sauver un régime mal-aimé de notre Histoire, parfois à raison, parfois à tort et qui peut-être ont tendance à forcer la déviance d'un régime qui a incorporé la rationalisation du parlementarisme, un régime qui s'est construit en opposition à ceux des régimes d'assemblées de la IIIè et de la IVè, la Vè République.
Je conclurai demain avec le reste, si vous le souhaitez. :)
Et j'espère avoir été plus clair que dans l'autre topic ;)

*édité à 17:33 le 18/01/2010
Message n° 1728643, posté à 20:41 le 18/01/2010  
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homereb
Bon, déjà, merci, superbe réponse aux observations que moi et Alfie avons faites.
Je suis pas sûr de saisir ta position au final, même si le rappel historique est très intéressant.
Corrige moi si je me trompe. Tu nous dis donc que la démocratie ne peut se résumer au règne de la majorité et au système représentatif. D'accord, et tu opposes cela aux "démocrates", je ne suis pas sûr de savoir ce que tu veux dire par là, qui seraient eux dépositaires des véritables principes démocratiques.
De cette contestation du règne de la majorité, tu en arrives à citer des auteurs qui, si j'ai bien compris, militent pour un exécutif renforcé et tu prends la IV république pour illustrer ce propos.
Donc, la véritable démocratie pour toi, ce serait un executif fort, peu soumis au pouvoir législatif, et dirigé par ces fameux "démocrates" qui seraient désignés, nommés ou élus d'une façon encore indéterminée ?

--
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1728645, posté à 20:41 le 18/01/2010  
+0.95
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homereb
Et ouais, mon poste fait dix lignes, je me sens petite bite.

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Message n° 1929577, posté à 21:24 le 23/03/2010  
+2.00
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homereb
Tiens tiens.
Une autre victime ... Zemmour.

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Message n° 1929639, posté à 21:35 le 23/03/2010  
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homereb
Monsieur le Président,
Je fais suite à notre rencontre à l instigation de mon avocat, Olivier PARDO. Cette rencontre nous a permis de nous rendre compte qu il y avait bien eu un malentendu et une confusion non seulement dans la reprise de mes propos par les médias, mais également dans l analyse qui a pu ensuite en être faite et qui a conduit à ce déchainement médiatique à mon encontre.
En effet, je n ai jamais dit contrairement à ce qui a pu être colporté dans les médias que «tous les délinquants sont Arabes et noirs», mais que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs.»
Ma volonté n a jamais été de stigmatiser « les noirs ou les arabes » comme des délinquants, mais si cette phrase, sortie de tout contexte, a pu heurter, je le regrette.
La mise en scène tout de gouaille cynique d%u2019un Ardisson sur Canal +, qui prévient d avance par un panneau comme dans les dessins animés de Tex Avery : «Attention, Zemmour dérape», et qui mime un effarement scandalisé d autant plus surjoué qu%u2019il est enregistré et inséré a posteriori, tandis que pendant l émission, il avait pris un air patelin, pour me glisser à l oreille : «tu as un rôle très important dans la société de dire les vérités qui dérangent...Ne t inquiète pas, je te protégerai au montage...» Car si mes propos étaient si infâmes à ses yeux, que ne les a-t-il coupés au montage ?
D autres sont allés plus loin. J aurais déclaré : «tous les Arabes et noirs sont délinquants.» C est ainsi que l a pris - ou a voulu le comprendre- un membre éminent du CSA, Rachid Arhab, qui a rétorqué à la cantonade : «on peut être Arabe et membre du CSA». Mais était-ce le sujet ? Des journalistes m ont même demandé si j avais voulu dire qu ils «étaient délinquants parce qu arabes et noirs». Et ils se sont étonnés que je refuse de leur répondre.
Je n ai bien entendu pas voulu dire tout cela. Je connais trop la souffrance réelle de mes compatriotes «Arabes et noirs», honnêtes travailleurs, parents intègres, qui se sentent «salis» par les exactions des bandes de jeunes gens qui ont la même origine qu eux. Je le sais d autant mieux qu avec mon patronyme, je me souviens du temps pas si lointain - les années 70- où une bande de truands célèbres - les frères Zemour - défrayaient la chronique criminelle, la honte dans les yeux de mon grand-père; et accessoirement, l attente interminable dans les aéroports pour la vérification vétilleuse - et sans ordinateur- de mon identité. Mon grand-père souffrait en silence pour «son nom traîné dans la boue», mais il n a jamais prétendu que nos homonymes n%u2019étaient pas des brigands de grand chemin !
On a volontairement oublié que ma désormais fameuse phrase n était qu une réponse aux arguments développés par les autres intervenants selon laquelle «la police n arrête que les Arabes et noirs». Cette double «stigmatisation» - et de la police républicaine - et des «Arabes et noirs» ne choque personne. Les «Arabes et noirs» peuvent être distingués du reste «de la communauté nationale» s ils sont héros ( le livre de Thuram exaltant les héros noirs) ou victimes. Dans tous les autres cas, il est infâme de les distinguer. Cette injonction universaliste conviendrait assez bien à mon tempérament assimilationniste. J ai tendance à ne voir dans tous les Français que des enfants de la patrie, sans distinction de race ni de religion, comme dit le préambule de notre Constitution.
Mais voilà que l on me reproche aussi cette position, que l on juge désuète, très IIIème République, exhalant un fumet néo-colonialiste. Au nom du droit à la différence, de la modernité, on doit pouvoir exalter ses racines et l enrichissement d une société multiculturelle. Mais quand vous avez l outrecuidance de montrer l envers de ce décor riant, on redevient furieusement universaliste !
J ai eu le malheur d ajouter : c est un fait ! J aurais sans doute dû ajouter «malheureusement». Je ne me réjouis ni pour eux ni pour la société française; mais l autruche n est pas mon modèle. On me rétorque un peu facilement qu il n y a pas de statistiques ethniques pour prouver mes dires. Pourtant, devant une commission parlementaire du Sénat, Christian Delorme, surnommé «le curé des Minguettes», ne déclarait il pas : « en France, nous ne parvenons pas à dire certaines choses parfois pour des raisons louables. Il en est ainsi de la surdélinquance des jeunes issus de l immigration qui a longtemps été niée, sous prétexte de ne pas stigmatiser. On a attendu que la réalité des quartiers, des commissariats, des tribunaux, des prisons, impose l évidence de cette surreprésentation pour la reconnaître publiquement. Et encore, les politiques ne savent pas encore en parler.»
Il y a quelques années, une enquête commandée par le ministère de la justice, pour évaluer le nombre d imans nécessaires, évaluait le pourcentage de «musulmans dans les prisons» entre 70 et 80%. En 2004, l islamologue Farhad Khosrokhavar, dans un livre «L islam dans les prisons ( Balland) confirmait ce chiffre. En 2007, dans un article du Point, qui avait eu accès aux synthèses de la Direction Centrale de la Sécurité Publique ( DCSP) et de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) on évaluait entre 60 et 70% des suspects répertoriés issus de l immigration. Il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la direction centrale des RG relevait que 85% de leurs auteurs sont d origine maghrébine. Dans un article du Monde, du 16 mars 2010, les rapports des RG sur les bandes violentes, établissaient que 87% étaient de nationalité française; 67% d origine maghrébine et 17% d origine africaine. La «plupart» est donc, au regard de ces chiffres, le mot qui convient.
Mes contempteurs pourraient d ailleurs me rétorquer que ces chiffres prouvent bien que les personnes issues de l immigration sont défavorisées, puisque depuis Victor Hugo, on sait bien que c est la misère qui crée la délinquance. On pourrait aussi rappeler que dans tous les pays d immigration, les derniers arrivés donnent souvent les gros effectifs à la délinquance - Irlandais dans l Amérique du XIXème siècle, Marocains dans l Israël des années 50, Russes aujourd hui. Ces arguments ne sont d ailleurs pas sans fondement, mais on ne me les présente nullement. On exige seulement que je me taise.
On me reproche aussi de contester le principe de «discrimination». Mais je continue de penser que le concept même de «discrimination» est dangereux, qu%u2019il pousse à la délation et l irresponsabilité. Depuis quand n a-t-on plus le droit en France de contester le bien fondé d une loi ? Cette question des discriminations est potentiellement explosive dans un pays égalitaire comme la France. Quand certains grands patrons déclarent qu ils n embaucheront plus désormais que «des gens issus de l immigration, et en tout cas pas des mâles blancs», c est aussi une discrimination, mais personne ne s en soucie. C est pour éviter ces querelles sans fin que j explique que <la discrimination, c est la vie>, c est à dire la liberté de choix. Il faut traiter les problèmes réels autrement. En tout cas, on peut en débattre dans un pays libre.
Il existe aujourd hui une ambiance délétère dans le débat démocratique français. Le pays de Voltaire :« je ne suis pas d accord avec vous mais je me battrai pour que vous puisiez le dire » devient le pays de Torquemada qui tue l hérétique pour sauver son âme. Pourquoi les journalistes qui prétendent faire un portrait de moi, s empressent ils de demander à mes employeurs s ils me garderont leur confiance ? Il y a aujourd hui en France une ambiance Mac Carthyste qui réclame «l interdiction professionnelle» comme exutoire des dérapages. C est ma mort sociale qui est réclamée.
Notre rencontre a eu le mérite d ouvrir un dialogue qui je l espère pourra se prolonger, hors de l enceinte d un tribunal.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l assurance de mes sentiments distingués.
Eric ZEMMOUR

--
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
*édité à 21:50 le 23/03/2010
Message n° 1929661, posté à 21:40 le 23/03/2010  
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MauditeBénédicte
homereb a dit :
En effet, je n%u2019ai jamais dit contrairement à ce qui a pu être colporté dans les médias que «tous les délinquants sont Arabes et noirs», mais que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs.»
Ce n'est pas ce qui a été colporté, à ma connaissance. J'ai bien entendu parler de la vraie version. Tu sais qu'il va être viré du Figaro ?
Sinon, tu éditerais ton texte ? Les %u2019, ça pue

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Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 1929740, posté à 21:57 le 23/03/2010  
+0.94
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homereb
MauditeBénédicte a dit :
Ce n'est pas ce qui a été colporté, à ma connaissance. J'ai bien entendu parler de la vraie version. Tu sais qu'il va être viré du Figaro ?
Oui, moi aussi mais on est un minimum bien informé. La LICRA ne l'est pas, visiblement, ni le CSA.
La réponse est limpide.
Voir les modérations de ce message
Karim : 1.00 (Super cool !)
nam : 1.00 (Trop cool)
Faut bien deux tanches dans votre genre affligées d'un QI d'huitre et incapables d'articuler deux idées cohérentes pour se réjouir de ce genre d'atteinte à la liberté d'expression dans ce pays.

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Message n° 1929745, posté à 21:59 le 23/03/2010  
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nam
homereb a dit :
Faut bien deux tanches dans votre genre affligées d'un QI d'huitre et incapables d'articuler deux idées cohérentes pour se réjouir de ce genre d'atteinte à la liberté d'expression dans ce pays.
Oh, ta gueule un peu.

Message n° 1929751, posté par homereb à 22:00 le 23/03/2010
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 1929765, posté à 22:02 le 23/03/2010  
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homereb
Voir les modérations de ce message
nam : -1.00 (Pourquoi tant de haine... ?)
Parce que t'es le pire type de blaireaux, de ceux qui ouvrent leur gueule. Donc je fais oeuvre de salubrité publique en te la fermant.
De rien.

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Message n° 1929770, posté par Karimsupprimé à 22:04 le 23/03/2010
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 1929774, posté à 22:05 le 23/03/2010  
+1.00
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nam
Karim a dit :
Dans vos gueules Zemmour et compagnie.
Et compagnie = homereb ?

Message n° 1929777, posté par Karimsupprimé à 22:06 le 23/03/2010
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Message n° 1929787, posté à 22:08 le 23/03/2010  
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homereb
Vous êtes vraiment deux trisos pathétiques même pas foutus d'articuler deux vannes.

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Message n° 1929800, posté à 22:09 le 23/03/2010  
+3.19
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Benj
Euh... J'aime pas ce qu'a dit Zemmour, et y aurait sûrement à y redire.
N'empêche que je rejoins hom sur la question de la liberté d'expression.
Et je trouve étrange que ceux qui se posent en défenseurs de celle-ci soient les premiers à vouloir faire taire leurs opposants le plus rapidement possible.

Message n° 1929801, posté à 22:09 le 23/03/2010  
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Karimsupprimé
homereb a dit :
Vous êtes vraiment deux trisos pathétiques même pas foutus d'articuler deux vannes.
Mais je m'en fous ça fait longtemps que j'ai plus envie d'échanger avec toi quand je vois tes idées.
Ta seule insulte c'est QI d'huitre ou triso et ben c'est recherché mon grand.
Vas-y, essaye encore une fois.

*édité à 22:10 le 23/03/2010
Message n° 1929814, posté à 22:11 le 23/03/2010  
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nam
homereb a dit :
Vous êtes vraiment deux trisos pathétiques même pas foutus d'articuler deux vannes.
Tu t'es pissé dessus encore, ou pas du tout ? On te sent très excité, là.

Message n° 1929819, posté par Strex à 22:12 le 23/03/2010
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 1929830, posté à 22:14 le 23/03/2010  
+5.98
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karmpo
Je vous ai signalés, hein. yatta
Pages : 12345678910
Liste des sujets \ [Manifeste] L’Empire du bien ou les fossoyeurs de la République

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