ctrc a dit :C'est un film produit par la Dharma Initiative ?
Kaeleak a dit :Ficha Técnica<br />Produção Mônica Schmiedt, Giba Assis Brasil, Nôra Gulart Fotografia Roberto Henkin, Sérgio Amon Roteiro Jorge Furtado Edição Giba Assis Brasil Direção de Arte Fiapo Barth Trilha original Geraldo Flach Narração Paulo José
KoreanGuy : -0.506698 (???)
-Lou- a dit :Je n'ai pas compris la même chose que toi (ou alors j'ai pas compris ce que tu voulais dire). Pour moi, la fin est totalement au second degré. Est-ce qu'on est vraiment libre quand on est réduit à fouiller les décharges pour survivre?
Auteur du film:
(...) Pendant huit mois, j'ai essayé d'écrire le texte, un texte qui traduisait mon malaise. Et en approfondissant les causes de ce malaise, je suis arrivé à la conclusion que cela me dérangeait parce que c'était une chose qui était à la fois logique et immorale. Cette chose-là fait tout à fait sens; le propriétaire du terrain était plus clément que les autres parce que, lui, au moins, ouvrait son terrain aux pauvres.
(...)
La fin de mon texte reprenait en fait mon malaise initial: existe-t-il quelque chose de plus grand que la logique, quelque chose de plus puissant que le raisonnement? J'ai alors emprunté une phrase de Cecilia Meirelles pour finir. C'est une formule circulaire, un casse-tête, une métaphore en forme de spirale: "Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n'existe personne qui l'explique et personne qui ne le comprenne". Ainsi, si on ne sait pas pourquoi les choses ne vont pas, on n'a aucun moyen de les expliquer c'est une caractéristique de l'être humain".
source le lien fourni par -Lou-
... ya de ce que tu dis, mais ce que j'ai écrit est valable aussi par rapport à cette pensée. Vaut-il mieux être un esclave et obéir à n'importe quoi pourvu qu'on soit nourri, ou préfèrerait-on être libre mais vivre à un rang inférieur à celui d'un animal domestique en terme de qualité de vie? A ça chacun fait sa réponse, mais la mienne je l'ai déjà rapportée. Et j'espère la suivre concrêtement.
Biensur après tous ceux qui donnent des ordres ne sont pas des tortionnaires psychopathes , alors parfois (et souvent même) il est bon d'obéir. Reste à
se souvenir qu'on est libre quand une situation critique arrive. Du genre:
NikoMagnus a dit :L'expérience de Milgram prouve le contraire, au moins sur plus de la moitié des gens...
Il n'y a soumission que si l'on accepte consciemment ou inconsciemment d'obéir. A partir du moment ou l'on se souvient qu'on peut toujours refuser, quitte à en mourir (pas le cas dans l'expérience de Wilgram), alors la seule domination qui reste sur l'autre est physique, et l'être humain reste libre moralement.
karmpo a dit :Et encore, ça c'est "gentil", c'est de la soumission à l'autorité. Mais l'expérience de P. G. Zimbardo relève des choses bien pire sur le comportement humain quand il est totalement libre de ses actes.
Là c'est + une question de moralité chez les humains que de liberté.
Batefer a dit :Les expériences de Milgram et de Stanford datent de plusieurs dizaines d'années chacune et n'ont jamais été reproduites, on peut difficilement en conclure quelque chose de valable. Il n'y a aucune démarche scientifique dans leur exécution.
karmpo a dit :Elle n'ont pas été reproduites pour des problèmes d'éthiques scientifiques et je suis certain que ça serait la même chose si c'était fait.
A ça je réponds à cet exemple précis qu'elles deviennent suffisamment connues (du moins je l'espère) pour que les gens réagissent dès le début en refusant tout bonnement de participer à ce type d'expérimentation. Et si c'est pas l'cas:
Moi:
Il n'y a soumission que si l'on accepte consciemment ou inconsciemment d'obéir. A partir du moment ou l'on se souvient qu'on peut toujours refuser, quitte à en mourir (pas le cas dans l'expérience de Wilgram), alors la seule domination qui reste sur l'autre est physique, et l'être humain reste libre moralement.
karmpo a dit :D'ailleurs, la réalité peut être un centre d'observation crédible, cf le comportement des gens bien devenu tortionnaire nazi (pour aller très (...) très vite dans l'idée) et la prison d'Abu Ghraib, respectivement aux deux expériences.
Le plaisir de faire du mal? Question de moralité, pas de liberté. L'obéissance dûe à la peur des conséquences? Autre chose? Je ne sais pas ce qui peut causer ça. Je ne peux que répéter ma phrase du dessus en attendant d'avoir une réponse...
NikoMagnus a dit :Je ne suis pas d'accord... Ces expériences démontrent tout simplement à quel point un mouton peut se sentir dédouané de toute responsabilité s'il se sent encadré par une autorité supérieure à lui... ce qui se voit tous les jours, d'ailleurs...
Je plussois. Après tout le chemin le plus facile à prendre est souvent pris, même si les conséquences sur les autres ou soi même sont désastreuses.
Batefer a dit :Oui dans des conditions extrêmes et particulières, je suis moi aussi persuadé qu'on peut faire faire beaucoup de choses à certaines personnes. De là à étendre ces conclusions à tout un chacun, non.
Je plussois aussi. Même si dans des conditions extrêmes on finit tous sans exception par craquer. C'est pour ça que la torture a un grand succès chez euh... les violents.
NikoMagnus a dit :Mais il n'a jamais été question d'étendre les conclusions à tout un chacun... Au contraire... Selon ces expériences, c'est en moyenne 65% des sujets qui acceptent absolument tout... C'est pas tout le monde, 65%, c'est juste une (très) grosse majorité.
Accepter est le terme l'adéquat. Il explique tout.
Ah au fait désolé pour le pâté...
édit: j'ai corrigé quelques fautes grossières désolé ^^
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Cherche toujours.
Et si on inventait... ?
*Édité à 9:47pm, 01/26/09