-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1635357, posté par Baje à 11:06 le 11/12/2009
James Cameron est tout à fait conscient de la difficulté et de la complexité de ce nouveau rapport aux images et aux sens, l'entrée dans ce monde ludique pouvant se faire au détriment de l'histoire. C'est pourquoi il table sur une intrigue simple et classique, déjà racontée ailleurs (Pocahontas, Danse avec les loups, Call Me Joe, Les Schtroumpfs ?). Prétexte, cliché, naïve, pourront dire certains. Sauf que James le conteur ne fait que dégraisser, épurer tous les récits d'aventure et toutes les histoires de cinéma pour se retrouver avec l'essence, l'essentiel. C'est bête à dire, et écrire, mais la différence est tout à la mise en scène, à ce renversement rêve-réalité et à cette croyance qui s'insinue, grandit, se déploie. Avatar est le chaînon manquant entre le futur conjugué au passé (la SF des années 50) et le présent conjugué au futur (l'avenir du cinéma ?), où les Na'vi, ces personnages synthétiques, se révèlent plus séduisants et humains que les acteurs et humains eux-mêmes. Comme si Scrooge était plus réel et crédible que Jim Carrey. Malgré quelques coupes flagrantes (on attend la version longue avec impatience) qui réduisent l'intensité de certains personnages (dont ceux de Michelle Rodriguez et Giovanni Ribisi), Avatar est finalement plus que ce que l'on pouvait attendre de lui. Si c'est possible. Avatar est une expérience, un voyage sensoriel, un rite initiatique. Avatar va à l'essentiel et est l'essentiel.
-- 1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Message n° 1635413, posté par Baje à 11:25 le 11/12/2009
Pour une fois que Télérama la joue pas gauchiste écolo de base...
Il faudrait que je le voie, parce que même si l'histoire de base me branche pas trop et sa portée technique dans le cinéma (je crois avoir compris que c'est ultra important et tout), je pourrais dire plus tard "ah ouais, c'est comme Avatar, quoi"... ou non.
*édité à 14:54 le 11/12/2009
Message n° 1635800, posté par tenia à 14:55 le 11/12/2009
Ferenczi, toujours au top. Où comment camoufler avec plein de jolis mots qui veulent rien dire qu'en fait, il n'a rien à dire.Ca me rappelle sa critique contre Wall E où, très sérieusement, il expliquait que Wall E, c'était tout pourri parce que c'était un produit Disney (donc que Stanton n'était qu'un faux derche avec son machin écolo) et que le film, de toute façon, ne respectait pas les lois de la robotique de Asimov (alors qu'en plus c'est complètement faux).
L'est rigolo quand même, Ferenczi.
Remarquez, y a pire, y avait la critique de Terminator 4 par Libé :
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !