C'est l'histoire d'une vengeance, d'une simple vengeance. Walker et Reese sont amis depuis toujours, puis survint le casse. Et là tout bascule, le casse ne rapporte pas assez. Reese se voit alors contraint d'abattre son ami (pour régler l'organisation à laquelle il doit 150 000 $) et en profite pour prendre sa femme qu'il baisait déjà.Malheureusement, Walker n'est pas mort, et compte bien récupérer son argent, la moitié du casse, ces fameux 93 000 $. Et v'la que commence la recherche de sa femme, Reese, et finalement l'organisation.
Pitch plutot banal, la vengeance d'un homme qui cherche à récupérer son du. Mais on a là un sacré film. Lee Marvin, qu'on ne présente plus, est parfait, classe, ténébreux, impassible. Je lisais par ci par là, que certains lui trouvait un air assez inexpressif, c'est justement cela qui fait le charme de Walker, qui finalement englobe tout les pans de sa vie. Seule sa femme comptait, comme le montre très judicieusement le plan de la bague.
Et puis, on a le montage du film, qui a mon sens, fait tout. Je l'ai trouvé étonnamment novateur pour un film de cette époque, sûrement car ma culture ciné des années 60 est maigre. Flashback en tout genre, B.O. à tomber par terre ( la scène dans la "discothèque", le final, ...)
On comprend aisément que ce film ait fait l'objet d'un remake trente ans plus tard (Payback) . Là aussi, il y aurait de quoi dire sur les ressemblance entre les deux films. De nombreux plans sont identiques, mais bien différents l'un de l'autre. Ça faisait un bail que ce film traînait sur mon bureau, le seul regret que je pourrais énoncé est celui de ne pas l'avoir vu plus tôt.
--
1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
*Édité à 9:57pm, 01/19/09