ricorod a dit : POSTAL - écrit, produit, réalisé, monté, interprété... par Uwe Boll.
Il va quand même falloir que je m'en fasse un d'Uwe Boll, un jour, que je me rende compte de ce que c'est. Mais bon, il y a déjà tant de films tout pourris que je dois regarder, sans parler des bons.
arp a dit : Il va quand même falloir que je m'en fasse un d'Uwe Boll, un jour, que je me rende compte de ce que c'est. Mais bon, il y a déjà tant de films tout pourris que je dois regarder, sans parler des bons.
C'est une expérience... autre. Il faut se rendre compte que le gars est persuadé d'être un génie du cinéma, et que ses films sont des joyaux incompris. Quand on a assimilé ce contexte, et qu'on a beaucoup bu, les films d'Uwe Boll sont de grands moments à partager entre amis.
On peut remplacer l'alcool par quelque chose de plus fort, ça ne fait que rajouter au fun...
L'avantage de Postal, c'est que maintenant, on sait comment il finance ses projets...
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 696744, posté par Batefer à 12:41 le 23/08/2008
Entre deux séances de Dark Knight, j'ai quand même été voir d'autres films, Solitaire et Babylon AD.
Solitaire : Sympa. Je comprends ceux qui le comparent à Ruins, je ne pensais pas que le film serait aussi... statique au bout d'un moment.Mais il n'y a pas d'ennui, les persos sont convaincants, il y a très peu de clichés ou de dialogues inutiles ou casés là artificiellement, on comprend leurs backgrounds sans étalage superficiel (le type qui transporte une urne par exemple). Pas d'humour à deux francs non plus.Le croco est hyper bien fait, ce n'est pas un monstre surnaturel qui attaque nos héros sans raison, il défend juste son territoire.Seule la fin est un peu convenue... et la chanson du générique est juste à chier, dommage de finir comme ça.Mais un bon film de monstre qui évite la plupart des défauts inhérents au genre, à voir.
Babylon AD : En fait j'ai juste pas compris le scénario je pense. J'avais l'esprit ailleurs à la fin du film, donc j'ai pas trop suivi et du coup, au moment du générique je me suis dit "hein ?".C'est quoi cette fin ? C'est quoi le but de tout ça, le rôle de la fille, des bébés, ce que vient foutre Diesel dans l'histoire.Un truc absurde : Vin est donc embauché comme garde du corps pour assurer le transport d'une nana d'un point A à un point B. C'est donc censé être difficile. Or ceux qui l'emploient disposent d'argent et de moyens apparemment illimités, mais ils font quand même appel à lui pour la faire voyager dans les endroits les plus sordides qu'ils soient alors qu'eux-mêmes semblent jouir d'une parfaite sécurité dans leurs déplacements. Pas compris...Et la fin mystico-machin n'a pas aidé à clarifier tout ça.Dommage parce que ça partait bien je trouve, une mise en place de l'univers efficace, des décors et des effets spéciaux de qualité (la carte routière tactile) et pas mal d'action. Bien sûr, les combats au corps à corps sont illisibles (Kasso c'est pas un réal d'action, il aurait mieux fait de laisser ça à la seconde équipe) et l'apparition des Yamakasi de mes deux est à pleurer de ridicule.J'ai pas reconnu Depardiou au début, du coup j'ai presque trouvé qu'il était bon, pour une fois. Mais ça se gâte à la fin bien sûr.Bref, heureusement que je l'ai vu en VO, au moins je confirme que Vin y a bien sa vraie voix...
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 696782, posté par ricorod à 13:10 le 23/08/2008
ricorod a dit : <br />Solitaire : je m'inscris juste en faux sur la fin (l'image finale m'a plu), et la chanson (décalée, certes, mais quand même dans le thème).
Je ne parle pas de la fin avec la photo (encore qu'on s'y attarde un peu trop longuement), mais de la fin avec le croco :C'est un peu prévisible, le scénario ne fait pas trop dans l'originalité ici.La chanson est dans le thème, certes, mais pas du tout dans l'atmosphère. Est-ce que le générique de Wally Gator aurait pu convenir aussi ? J'en doute.
Pour Babylon, j'ai oublié d'ajouter que Kasso devrait essayer de soigner sa réal et son scénar plutôt que de :- vouloir à tout prix caser ses potes même quand ça n'a rien à voir avec l'histoire,- faire commencer ses films par un rap de merde qui tue toute l'ambiance qu'il tente d'instiller et qu'on est censés ressentir.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*Édité à 1:21pm, 08/23/08
Message n° 696853, posté par ricorod à 14:10 le 23/08/2008
Batefer a dit : Je ne parle pas de la fin avec la photo (encore qu'on s'y attarde un peu trop longuement), mais de la fin avec le croco :<br /><br />C'est un peu prévisible, le scénario ne fait pas trop dans l'originalité ici.<br />La chanson est dans le thème, certes, mais pas du tout dans l'atmosphère. Est-ce que le générique de Wally Gator aurait pu convenir aussi ? J'en doute.
On peut le voir comme ça, ou bien se dire que le côté décalé du générique colle bien à l'atmosphère "redneck" de la région où se passe l'histoire (t'as entendu ces accents ??? à couper au couteau ! un régal !)
Quant à ton spoiler, je ne sais pas... perso, ça ne m'a pas choqué tant que ça : il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, de manière dérisoire et désespérée, comme on le ferait sans doute dans la même situation, et ça marche. C'est le seul truc qu'il a trouvé dans cet endroit (où il aurait eu du mal à trouver un SCUD ou une bombonne de gaz à faire exploser)...
Pour Kasso, compte moi comme +1. Ses "tics" de réalisateur (récurrents dans l'"école Besson") sont chiants, à la longue.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
*Édité à 2:12pm, 08/23/08
1.86
Message n° 697033, posté par Baje à 16:14 le 23/08/2008
Quel film ! J'ai eu peur de m'ennuyer prodigieusement plusieurs fois et je n'ai donc pas tenté le coup. Quel erreur !
Si il est impossible de résumer en quelques lignes toute l'histoire du film, je pourrais juste dire ceci :
Le film conte les enjeux, les motivations, les conséquences et finalement le destin de plusieurs personnages qui se situent dans des milieux et des pays différent mais qu'une chose très importante relie : Le pétrole. On suit bien évidemment la grosse machine américaine qui veut conserver ses avantages dans la région du moyen orient, un prince bientôt émir qui veut réformer son pays en s'opposant de ce fait aux américains et deux-trois personnages pas si secondaires que ça qui nous permettent de mieux comprendre les rouages du système et l'aspect important sur la vie de personnes à priori sans histoire.
Les acteurs sont tous parfait. J'ai souvent quelque chose à dire sur un acteur qui m'a déçu dans un film mais ici je ne vois aucun vilain canard. Clooney est méconnaissable, grandiose. Damon est génial même si j'ai un peu l'habitude depuis la saga Bourne. Mais surtout Wright, que je ne connaissais pas ou peu, est terriblement convaincant dans son rôle de jeune avocat ambitieux qui ne reculera devant rien pour faire avancer sa carrière. Et comme Homereb, j'ai beaucoup aimé Alexander Siddig.
Le rythme du film est assez lent, la réalisateur très posé et la caméra ne s'excite jamais même dans les rares scènes "d'action". Ce qui surprends ce sont tous les éléments en filigrane qui prennent finalement une importance considérable. L'ajout de quelques dialogues qui n'aurait pas manqué au film renforce cette impression que le film tient plus du documentaire et est tiré de fait réels. Le scénario et d'un très haut niveau et toutes les scènes sont très bien intégré. Chacune d'entre elles est passionnantes, aucunes inutile.
Passionnant du début à la fin. Fantastique. Je vais sans doute le revoir afin de tout comprendre. La seule chose qui pourrait vous pousser à ne pas voir ce film, c'est la présence continuelle d'enjeux internationaux, ce qui ne plaira pas à tous. Magnifique.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*Édité à 5:33pm, 08/24/08
1.86
Message n° 697125, posté par Kenji à 17:23 le 23/08/2008
A vrai dire, après avoir lu un spoil de MPM (dont je ne me souviens que très peu, maintenant), je ne voulais pas voir le film. J'avais fait une erreur.
Il est vrai que si l'on ne suit pas un minimum le film, on va être largués très rapidement. En effet, la narration, pouvant partager les avis, est très complexe. En plus de voir un film à l'envers, on a une autre trame qui se déroule en noir & blanc. Certains adhèreront, d'autres non. Personnellement, j'ai pensé, sur le coup, que Nolan était tout simplement un génie du cinéma et qu'il avait pondu l'un des meilleurs montages que j'ai pu voir. On se retrouve donc devant un film en béton, avec un Guy Pearce extra et qui campe là un personnage très éloigné du reste de sa filmo, une réalisation sublime et un scénario extra. Et oui, le scénario est sublime et regorge de rebondissements, vraiment pas prévisibles, même si l'on voit ce film à l'envers. Le voir dans le sens normal doit vraiment être un massacre.
Abordant des thèmes très particuliers et parfois même assez noirs, Nolan nous sort là un film grandiose dont personne n'en sortira indemne. Un chef d'oeuvre ? Sûrement, mais surtout une référence pour des films sortis plus tard abordant soit les mêmes thèmes (The Lookout) soit la même réalisation (Irreversible). Quel réalisateur, ce Nolan.
4/4
Gattaca.
Pour dire vrai... Je ne sais pas quoi dire sur ce film. Il m'a fait quelque chose de bizarre. Je ne trouvais plus mes mots après l'avoir vu. Peut-être même que je n'ai pas compris l'essence même du film, qui sait ? Mais quand même... Ce film m'a fait quelque chose.
Outre la prestation d'Ethan Hawke qui m'a laissé sans voix et celle de Jude Law que j'ai adorée, on a aussi droit à un monde où tout est parfait et où tout le monde est parfait. Mais surtout, où on peut être ce qu'on veut, quand on veut (message.), ou encore que l'humain fait par Dieu est meilleur que le "robot" (message.)... Etc. Oh et puis, même maintenant, je ne sais pas quoi dire sur ce film. Peut-être est-ce pour ça que tant de monde lui vouent un culte, parce qu'on ne s'en remet pas.
4/4
Dog day afternoon...
Avant de voir le film, j'étais allé voir une critique presse sur allociné. "C'est ce qu'on appelle un classique.", et je suis d'accord. D'accord, c'est un classique dont l'histoire sera reprise dans beaucoup de films et séries (dernièrement, The Kill Point. En voyant le film, j'ai remarqué à quel point cette série s'en était inspiré), mais qu'est-ce que c'est chiant... Ce drame sans musique est d'un ennui mortel. On tourne en rond pendant 2h alors que l'on aurait pu tout régler en une demi-heure. Et ce n'est pas en rajoutant des petites péripéties, M.Lumet, comme en faisant venir le mari du braqueur puis sa mère (etc) que l'on va moins s'ennuyer. Au contraire. Bon, OK, c'est une histoire vraie, mais je fais comme si ça ne l'était pas. Ce n'est pas parce qu'un fait divers a été divertissant à la télé qu'il peut l'être au cinéma. Heureusement, tout n'est pas mauvais ou chiant. Al Pacino est parfait. Et encore, c'est un euphémisme. Il m'a tout simplement épaté. Je savais qu'il était bon, dans ce film, mais à ce point ? Mais à part ça... Ben, la réalisation, et c'est tout. C'est tellement dommage. Sans parler de la happy-end que l'on sent à des km. Mais bon, "c'est un classique", donc ce n'est pas ce que je suis en train de dire qui va changer les choses. Certains pourront accrocher à ce film extrêmement lent et calme, d'autres non.
2/4
Message n° 697168, posté par homereb à 17:53 le 23/08/2008
Baje a dit : Passionnant du début à la fin. Fantastique. Je vais sans doute le revoir afin de tout comprendre. La seule chose qui pourrait vous pousser à ne pas voir ce film, c'est la présence continuelle d'enjeux internationaux, ce qui ne plaira pas à tous. Magnifique.
Belle critique. Content que tu aies appréciés.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 697216, posté par ricorod à 19:18 le 23/08/2008
Fresh Prince a dit : Outre la prestation d'Ethan Hawke qui m'a laissé sans voix et celle de Jude Law que j'ai adorée, on a aussi droit à un monde où tout est parfait et où tout le monde est parfait. Mais surtout, où on peut être ce qu'on veut, quand on veut (message.), ou encore que l'humain fait par Dieu est meilleur que le "robot" (message.)... Etc. Oh et puis, même maintenant, je ne sais pas quoi dire sur ce film. Peut-être est-ce pour ça que tant de monde lui vouent un culte, parce qu'on ne s'en remet pas.
A titre perso, c'est un peu ça. Et j'en connais quelques autres qui n'arrivaient plus à parler en sortant du cinoche. Andrew Niccol fait partie des très rares auteurs/réalisateurs qui ne m'ont pour l'heure jamais déçu (je ne dirai pas "producteur" : il a quand même produit The Terminal, qui est un tout petit petit Spielberg...).
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 697223, posté par Fresh Prince à 19:22 le 23/08/2008
J'ai appris seulement hier qu'il avait aussi réalisé Simone. Un film génial, d'ailleurs.
Ah, un truc que j'ai oublié de dire : Heureusement qu'il ne fait pas comme dans Lord of War et qu'il ne met pas une voix off trop omniprésente. Dans Gattaca, c'était parfait, dans LoW, too much.
Message n° 697616, posté par Baje à 01:24 le 24/08/2008
La première fois que j'avais vu ce film j'étais totalement sous le charme. Fan, même. Jusqu'au second qui m'avais carrément refroidis, je n'avais pas revu le premier.
Et bien c'est sans conteste le meilleur film du réalisateur. Alors qu'il s'égare dans un Die Hard tout penaud et hors sujet, qu'il fait une suite presque pitoyable et une future pré quelle qui ne manquera pas de devenir une daube, ce premier opus reste pour moi particulièrement charmeur.
Malgré des bottes ridicule et des choix artistiques parfois contestable, l'univers est vraiment sympa. La confrontation entre les vampires et les lycans, si elle manque un peu de détails malgré une mise en bouche plutôt bien foutu à l'aide de flashback, film d'action oblige, la rivalité, les enjeux et les trahisons restent plausible.Tout le reste, ce sont deux histoires d'amours tout sauf regardable mais qui ne durent pas bien longtemps ... mais surtout, de l'action à gogo. Pour ça on est servis ! Alors, forcément, si les CGI ont déjà bien vieillit, le reste est plutôt très regardable. L'action est le plus souvent frénétique et laisse apparaître un certain talent de réalisation dans ce domaine.
Mais aussi et surtout la photographie du film. Les différents lieus me fond fondre et j'adore, ça va avec l'univers, tout le travail réalisé pour nous mettre dans l'ambiance. Des vampires et leur manoir au lieu de tortures jusqu'aux égouts d'esclaves des loups garous, ça fout la frousse, ça fait parfois un peu chiqué, mais c'est super impressionnant et ça lance bien les combats.
Un dernier mot sur les acteurs, franchement très crédible (en dehors du méchant vampire qui ne meurt pas) et puis ... et puis ... J'ai trouvé le pourquoi de "Michael" dans Prison Break. Comprendrons ceux qui pourrons ...
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 697772, posté par ricorod à 10:09 le 24/08/2008
Un de mes films de chevet. Étrangement, dans ce cas précis, j'ai trouvé la version extended cut légèrement moins bonne, ou en tout cas moins rythmée que la version ciné. Pourtant, voir plus de scènes avec Scott Speedman et Kate Beckinsale ça devrait me plaire, mais pas tant que ça lorsque ça nuit au film.
La seule et unique chose qui ne m'a jamais plu : la musique. La black death zombie funeral hard metal tonitruante et sursaturée, ça gâche un peu.
J'avais noté l'apparition de Wentworth Miller, bien sûr. Ca lui va bien, les cheveux. C'est dommage qu'il les laisse rarement pousser, mais comme il est métis et qu'ils sont notablement crépus, il a des difficultés à trouver des rôles "au naturel". Je sais c'est con, mais c'est Hollywood.
Concernant le 2, je le trouve excellent aussi, mais il est vrai que l'ambiance change du tout au tout : on passe à un film d'action très animé, plein de SFX et de créatures baveuses : très efficaces, très à mon goût. En tout cas, bien meilleur que Van Helsing.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
1.00
Message n° 697925, posté par tactactac à 13:53 le 24/08/2008
Fresh Prince a dit : Abordant des thèmes très particuliers et parfois même assez noirs, Nolan nous sort là un film grandiose dont personne n'en sortira indemne. Un chef d'oeuvre ? Sûrement, mais surtout une référence pour des films sortis plus tard abordant soit les mêmes thèmes (The Lookout) soit la même réalisation (Irreversible). Quel réalisateur, ce Nolan.
Juste pour préciser que parce que Irréversible reprend une narration éclatée, à l'image de Memento, ce n'est pas pour autant une question de "réalisation". Cela concerne la structure du récit, la narration mais pas la réalisation (si les deux films avaient été en caméra subjective, ok, cela aurait été une question de réal).
Fresh Prince a dit : Idem. On aurait plus dit une analyse qu'une critique à cause de ces spoilers.
Toujours pour préciser, une critique ne peut se faire sans analyse (que ce soit du film, de l'oeuvre du réa ou encore d'un mouvement cinématographique). Ou alors on se retrouve dans Télé 7 jours ou Ciné-Live.
-- "Les avis c'est comme les trous du cul..."
*Édité à 1:54pm, 08/24/08
Message n° 697943, posté par Baje à 14:20 le 24/08/2008
ricorod a dit : La seule et unique chose qui ne m'a jamais plu : la musique. La black death zombie funeral hard metal tonitruante et sursaturée, ça gâche un peu.
Heureusement qu'elle reste très en retrait. (Ce que j'ai regretté et pas parce que j'aime le Death métal je sais pas quoi).
En tout cas, les trois chansons du générique, je les trouvent de qualité.
Je revois le second aujourd'hui, on verra bien.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 697955, posté par Fresh Prince à 14:34 le 24/08/2008
tactactac a dit : Toujours pour préciser, une critique ne peut se faire sans analyse (que ce soit du film, de l'oeuvre du réa ou encore d'un mouvement cinématographique). Ou alors on se retrouve dans Télé 7 jours ou Ciné-Live.
Par analyse j'entendais plus qu'il prenait chaque point de l'histoire pour les critiquer et raconter un par un.
Message n° 697969, posté par tactactac à 15:01 le 24/08/2008
Fresh Prince a dit : Par analyse j'entendais plus qu'il prenait chaque point de l'histoire pour les critiquer et raconter un par un.
J'aimerais juste savoir, j'ai l'impression que tu utilises le mot "critique" en tant que synonyme d'avis négatif. Je me trompe ?
Maintenant après avoir lu sa "critique", même si je ne partage pas vraiment son point de vue, je ne vois pas en quoi ça te choque. Ce n'est pas un avis, c'est une critique, c'est donc normal qu'il parle de certains détails qui spoil pitète. Sauf si le problème est le spoil en lui-même... Dans ce cas, lis plutôt des "avis" que des "critiques"
spaces a dit :<br />D'un point de vue technique, McDonagh sait tenir une caméra de manière correcte, les différents plans sont très lisibles, celle de la séquence final est fluide. Il est à noter la très belle séquence en haut de la tour, ou la caméra suit les traces de sang, je l'ai trouvé en tout point imaginatif, notamment au travers les empreintes des mains. Bref du beau boulot.
Juste pour préciser (après on va dire que je pinaille, je le sens), le réalisateur ne "tient" pas la caméra, c'est le rôle du cadreur. les réa qui sont également leur propre chef-op, et donc leur cadreur sont très très rare (ex de Gaspard Noé et Peter Hyams, mais qui à l'origine, on reçu une formation image et pas réa)
Perso j'ai trouvé le champ/contre-champ sur Brendan Geeson et Ralph Finnes assez crade: toutes ces loupiottes et ces deux visages en (très)gros plan, ça me donnait envie de vomir.
-- "Les avis c'est comme les trous du cul..."
*Édité à 3:07pm, 08/24/08
Message n° 698048, posté par koni à 16:15 le 24/08/2008
tactactac a dit : Juste pour préciser (après on va dire que je pinaille, je le sens), le réalisateur ne "tient" pas la caméra, c'est le rôle du cadreur. les réa qui sont également leur propre chef-op, et donc leur cadreur sont très très rare (ex de Gaspard Noé et Peter Hyams, mais qui à l'origine, on reçu une formation image et pas réa)
Tu as raison de pinailler. Je pense, mais je peux me tromper, que c'était une image dans le cas présent. Peut-être que spaces voulait dire que le réalisateur sait placer sa caméra. Ce qui fait partie de ses attributions. Par ailleurs, il y a de plus en plus de réalisateurs qui cadrent. Spielberg le fait souvent surtout pour les mouvements de grues, Soderberg, Leconte et Kassowitz je crois. Des réal chefs op. il y en a peu.
Pour l'anecdote, on raconte que Welles sur Citizen Kane, non content de mettre place les scènes, avait commencé à régler la lumière. Un monsieur serait venu se présenter et lui aurait dit quel rôle il était censé tenir sur le tournage. Il s'agissait du directeur photo. Welles se serait excusé et aurait dit qu'il pensait qu'il était dans ses attributions de faire la lumière. Sacré Orson !
mpm a dit : Tom DiCillo était chef op' si je ne m'abuse.
Tu ne t'abuses pas. Mais a-t-il tenu les deux rôles en même temps ?