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3.34
Message n° 457289, posté par Roms à 12:07 le 09/03/2008
Message n° 457289, posté à 12:07 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Hopper représente pour moi une ambiance toute particulière, un mélange de sentiments. Ses tableaux évoquent le calme, certes, mais pas la sérénité, des touches de tristesse voire de mélancolie s'en dégagent. Parfois, il m'évoque également la joie, la gaité de part les couleurs utilisées ou certain de ses thèmes comme le soleil, les bords de mer ou le calme dans les rapports humains. L'oeuvre de Hopper -qui ouvre à l'écho- a influencé de nombreux auteurs ou artistes. Autoportrait (1925-1930) Automat, 1927 Hôtel by a roilroad, 1952 Puis mes 2 tableaux favoris et de loin: Le célébrissime Nighthawks, 1942 Le magnifique Gas, 1940 J'ajouterai des scènes un peu différentes prochainement, notamment quelques scènes en extérieur.
Historique des éditions
*Édité à 4:11pm, 03/09/08 *édité à 21:14 le 04/02/2010 par Roms
0.75
Message n° 457298, posté par justafor à 12:11 le 09/03/2008
Message n° 457298, posté à 12:11 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Merci de ton partage. Marrant, parce que moi hopper ça ne m'a jamais parlé. Au contraire. J'ai toujours trouvé ça froid et peu expressif. Je vais suivre le topic avec intérêt pour voir les prochaines images que tu postes. Peut être vas tu réussir à me faire changer d'avis. -- L'avenir est derrière nous. Car on ne le voit jamais venir.
0.75
Message n° 457326, posté par bbd à 12:32 le 09/03/2008
Message n° 457326, posté à 12:32 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Merci Roms. Hopper est souvent considéré comme le précurseur du pop art alors ton sujet tombe à pic. Le choix de ses sujets l'a souvent fait passer pour un simple illustrateur, son "américanisme" réside moins dans ses sujets que dans sa manière de peindre, franche, directe et solide. Edward Hopper, New York movie -- Soyez réalistes, exigez l'impossible.
Message n° 457371, posté par Roms à 13:12 le 09/03/2008
Message n° 457371, posté à 13:12 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) bbd a dit :Merci Roms. Hopper est souvent considéré comme le précurseur du pop art alors ton sujet tombe à pic. C'est précisément ton sujet sur le pop art qui m'a poussé à créer ce topic. Chop Suey, 1929 J'aime beaucoup celui-ci: Office in a Small City, 1953 *Édité à 1:13pm, 03/09/08
Message n° 457442, posté par Roms à 14:43 le 09/03/2008
Message n° 457442, posté à 14:43 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Soleil, lumière et vents:En exterieur People in the sun Ground Swell, 1939 lighthouse, two lights, 1929 Lightouse Hill, 1927 Railroad Sunset, 1929
0.66
Message n° 457449, posté par Roms à 15:00 le 09/03/2008
Message n° 457449, posté à 15:00 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Voici une étude comparatiste sur les univers de Hopper et de Lynch, à travers les échos du peintre chez le cinéaste, lancé par M.Foubert, prof à la Sorbonne. Extrait d'un article synthétique:( source) Un étrange croisement visuel s'opère à l'écran entre les deux peintres fétiches de Lynch : Hopper, pour l'utilisation de la couleur et le travail du cadre, et Pollock, pour le désordre sous-jacent qui vient parasiter la perfection académique de l'image. Mais c'est dans la veine d'Hopper que Lynch puise et retranscrit cette appartenance délicieusement « fifteen » de l'image, bien que l'action (depuis « Blue Velvet ») se déroule chaque fois de nos jours. Intemporalité exquise qui donne aux productions du réalisateur cette ambiance si particulière, notamment dans « Blue Velvet », « Fire walk with me », « Lost Highway », et plus encore dans « The Straight Story » et « Mulholland Drive ». Dans ce dernier, l'âge d'or d'Hollywood et l'hégémonie de la « star » classique (allusion à Rita Haytworks) sont omniprésents. Lynch est fasciné par ce portrait du mythe américain d'après guerre que véhiculait Hopper à travers ses toiles. Le peintre, qui ne cachait nullement ses influences cinématographiques, s'attachait aux reflets sereins délivrés par une Amérique profonde, à ses habitants paisibles, à sa nature offerte, au travail de la terre et aux rêves évanescents « d'American Way » de ces contrées endormies. Complétement à contre courant vis à vis de l'abstraction reine au sein des milieux artistiques New-Yorkais de l'époque, Edward Hopper trouve aujourd'hui un public nostalgique de cette représentation vieillotte du rêve américain ; Lynch bien sûr, ou encore Wenders qui a reproduit à l'identique le tableau « Noctambules » dans une scène superbe de « The end of the violence ». Et ne nous y trompons pas, si l'hommage à Edward Hopper se manifeste nettement dans « The Straight story », où Lynch s'attache lui-aussi à cette représentation grisonnante de l'Amérique profonde, on s'aperçoit que « Twin Peaks » et « Blue Velvet » reflètent finalement la même image de carte postale, cette même vision idyllique de la petite ville américaine typique où il fait bon vivre (la perversion et le crime camouflés en suspens). *Édité à 3:01pm, 03/09/08
Message n° 457522, posté par psiko à 16:37 le 09/03/2008
Message n° 457522, posté à 16:37 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) perso,je trouve moche...sans originalité et sans grand talent...mais les goûts et les couleurs...
Message n° 457528, posté par bbd à 16:43 le 09/03/2008
Message n° 457528, posté à 16:43 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) psiko a dit :perso,je trouve moche...sans originalité et sans grand talent...mais les goûts et les couleurs... Tu dirais vraiment n'importe quoi pour la provocation. Que tu n'aimes pas, d'accord cela peut ne pas toucher ta sensibilité, mais avancer sans grand talent est quand même insensé au vue de l'influence qu'il a eu dans l'histoire de l'art. -- Soyez réalistes, exigez l'impossible. *Édité à 4:44pm, 03/09/08
0.46
Message n° 457532, posté par Roms à 16:47 le 09/03/2008
Message n° 457532, posté à 16:47 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) psiko a dit :perso,je trouve moche...sans originalité et sans grand talent...mais les goûts et les couleurs... Ce qui m'intéresse chez Hopper n'est pas la "beauté visuelle" pure des tableaux mais plutôt cette ambiguïté dans les sensations qu'ils provoquent. Le contraste peut être particulièrement frappant entre des couleurs chaudes et une atmosphère froide, presque morose. J'aime beaucoup le "nighthawk" malgré le vide et la solitude qu'il évoque .. Paradoxal, c'est ce qui me plaît. Maintenant annoncer "sans grand talent" est inconcevable ... ... du Psiko quoi ! *Édité à 4:48pm, 03/09/08
Message n° 457533, posté par justafor à 16:47 le 09/03/2008
Message n° 457533, posté à 16:47 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Arf, psiko.... Avoue qu'elle n'a pas tort sur le coup, on t'a connu plus fin dans tes critiques. Par contre j'avoue toujours avoir vachement de mal même après que tu te sois donné la peine de nous poster un bel aperçu. Joli article néanmoins. -- L'avenir est derrière nous. Car on ne le voit jamais venir.
1.22
Message n° 457537, posté par kasparov à 16:52 le 09/03/2008
Message n° 457537, posté à 16:52 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) L'influence de Hopper sur le cinéma ne se limite pas à David Lynch. Un de ses tableaux représentant une maison en haut d'une colline a été repris par Hitchcock pour la maison de Nathan Bates dans Psychose. The Neon Bible avec Geena Rowlands utilise sur de nombreux plans des tableaux de Hopper. Sans parler d'un épisode de CSI qui se finit avec toute l'équipe dans un café, la nuit. La vue de l'extérieur reprend Nighthawks. Liste non exhaustive...
Message n° 457539, posté par Roms à 16:53 le 09/03/2008
Message n° 457539, posté à 16:53 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) justafor a dit :Par contre j'avoue toujours avoir vachement de mal même après que tu te sois donné la peine de nous poster un bel aperçu. Je préfère tout de même les scènes en intérieur plutôt que les paysages (notamment les phares que je n'aime pas trop finalement). Je posterai quelques toiles "en intérieur" avec de bons jeux de lumières, probablement demain. Woman in the Sun *Édité à 4:54pm, 03/09/08
Message n° 457542, posté par psiko à 17:01 le 09/03/2008
Message n° 457542, posté à 17:01 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) justafor a dit :Avoue qu'elle n'a pas tort sur le coup, on t'a connu plus fin dans tes critiques. c'est vrai...j'ai fait un beau post de boulet...en fait,j'aime bien l'utilisation des couleurs mais pas les sujets ni le trait...il aurait fait un bon dessinateur de BD par contre!
Message n° 457547, posté par bbd à 17:05 le 09/03/2008
Message n° 457547, posté à 17:05 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) psiko a dit :c'est vrai...j'ai fait un beau post de boulet...en fait,j'aime bien l'utilisation des couleurs mais pas les sujets ni le trait...il aurait fait un bon dessinateur de BD par contre! bbd a dit :Merci Roms. Hopper est souvent considéré comme le précurseur du pop art alors ton sujet tombe à pic. Le choix de ses sujets l'a souvent fait passer pour un simple illustrateur, son "américanisme" réside moins dans ses sujets que dans sa manière de peindre, franche, directe et solide. -- Soyez réalistes, exigez l'impossible.
Message n° 457559, posté par ricorod à 17:23 le 09/03/2008
Message n° 457559, posté à 17:23 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Je connaissais de vue quelques unes de ces toiles, mais pas leur auteur. Je leur trouve quelque chose de reposant, d'apaisant, de confortable, en fait. J'apprécie. -- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 457599, posté par eggfactory à 18:36 le 09/03/2008
Message n° 457599, posté à 18:36 le 09/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Edward Hopper rsste pour moi un des grand maîtres dans son domaine. Il arrive a apporter une émotion très particulière sur chacune de ses toiles. Il semble capturer l'essence de ses personnages toujours comme ci ceux ci sortaient d'une énorme crise émotionnelle, ( attention hein ,ce n'est que mon avis )ce qui apporte à chacune de ses toiles - que cela soit un portrait ou un paysage - non seulement une teinte de mélancolie, mais le plus frappant pour moi, de solitude. Voilà, rien à rajouter c'est juste beau! Chouette topic! -- We need more Lemon Pledge
Message n° 459000, posté par Roms à 16:02 le 10/03/2008
Message n° 459000, posté à 16:02 le 10/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Pour finir quelques toiles de scènes d'intérieur: Morning Sun Eleven A.M., 1942 City Sunlight, 1954 Western Motel, 1954 Et une petite scène de rue: New York Office, 1962
Message n° 459029, posté par Roms à 16:14 le 10/03/2008
Message n° 459029, posté à 16:14 le 10/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Sur ce lien vous trouverez un extrait de l'essai du très intéressant François Bon intitulé "Dehors est la ville". Le texte est associé à des tableaux de Hopper. Une dernière oeuvre que j'apprécie beaucoup, et qui montre bien ce contraste entre ce couple silencieux, ce manque de communication et ces couleurs chaudes... *Édité à 4:15pm, 03/10/08
1.22
Message n° 459141, posté par ricorod à 18:04 le 10/03/2008
Message n° 459141, posté à 18:04 le 10/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Une quasi omniprésence des ouvertures (vastes fenêtres, baies vitrées, vitrines, terrasses, portes...), c'est ce que je remarque le plus. Ca offre un côté voyeur à la fois plaisant et qui met mal à l'aise. Dans cette dernière toile, justement, on assiste à cette scène d'ennui, de solitude et de mutisme à travers une fenêtre, et il y a une porte juste derrière les personnages : ils n'auraient qu'un pas à faire pour sortir de leur misère affective, soit en sortant de la pièce, soit en sautant par la fenêtre, soit en se tournant vers l'autre pour communiquer. Une oeuvre philosophique. C'est beau. -- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 460284, posté par lefwedfwed à 08:10 le 11/03/2008
Message n° 460284, posté à 08:10 le 11/03/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Une peinture puissante, calmement fougueuse et terriblement désolée. (J'attends de longue date une rétrospective en France) Juste pour réagir ci-dessus à Ricorod, il s'agit davantage chez Hopper de fermetures multiples que d'ouverture. Tout est absolument structuré, chaque espace est "géométrisé". Les extérieurs ou coins de ciel sont toujours pris dans une dimension géométrique, cassé par la ville ou les structures, happé, mécanisé, et les espaces naturels sont souvent rendus à un rôle inquiétant (le magnifique Gas par exemple ou la route qui s'enfonce vous semblera absorber ceux qui s'y risqueront). Même dans les tableaux où la nature peut sembler occuper une place dominante, celle-ci est toujours cassée ou rompue par une structure humaine.
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