Aujourd'hui (plutôt cette nuit en dormant) j'ai fini d'être pensif sur ce film. Ma conclusion: l'est mal fait, surtout la fin qui pour moi est aberrante.
La liberté est plus importante que la survie:Mieux vaut être libre et crever de faim que d'être nourri en échange de notre obéissance à un ordre "inhumain". Car là est bien le problème: la définition de l'Humanité.
Seriez-vous prêts à obéir à l'ordre de tuer un enfant par jour si on vous assure d'avoir de quoi manger en échange?La liberté que nous avons acquise (souvent par la force) nous permet de refuser des ordres de ce genre...
L'exemple ci dessus est théorique (peut-être?) mais d'autres exemples réels aussi terribles peuvent être trouvés à notre époque. Je vous laisse les chercher.
La liberté n'est pas une utopie, ni une idée candide, c'est non seulement ce qui nous permet de survivre (ironique?), mais aussi ce qui nous permet de définir moralement l'Humanité.
Ce film montre peut-être des gens trop mal nourris, mais au moins aucun n'est obligé de commettre des actes ignobles pour survivre.
Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre, mais désormais ce genre de film ne me trompera plus. Au contraire il me rappellera à quel point la liberté peut-être cruelle mais nécessaire tout de même.
PS: pour ces habitants de la ville voisine de Porto Allegre. Ceci est un autre problème à résoudre, mais qui n'a en fait rien à voir avec la Cause de la Liberté
-- Cherche toujours. Et si on inventait... ?
1.12
Message n° 929604, posté par ctrc à 14:27 le 26/01/2009
Ficha TécnicaProdução Mônica Schmiedt, Giba Assis Brasil, Nôra Gulart Fotografia Roberto Henkin, Sérgio Amon Roteiro Jorge Furtado Edição Giba Assis Brasil Direção de Arte Fiapo Barth Trilha original Geraldo Flach Narração Paulo José
-- Cherche toujours. Et si on inventait... ?
0.28
Message n° 929642, posté par NikoMagnus à 14:52 le 26/01/2009
Kaeleak a dit : Seriez-vous prêts à obéir à l'ordre de tuer un enfant par jour si on vous assure d'avoir de quoi manger en échange?La liberté que nous avons acquise (souvent par la force) nous permet de refuser des ordres de ce genre...
L'expérience de Milgram prouve le contraire, au moins sur plus de la moitié des gens...
Je n'ai pas compris la même chose que toi (ou alors j'ai pas compris ce que tu voulais dire). Pour moi, la fin est totalement au second degré. Est-ce qu'on est vraiment libre quand on est réduit à fouiller les décharges pour survivre?
-- "Ben quoi ? J'ai porté les pastèques, c'est pas un crime de porter une pastèque."
0.89
Message n° 929665, posté par karmpo à 15:04 le 26/01/2009
NikoMagnus a dit : L'expérience de Milgram prouve le contraire, au moins sur plus de la moitié des gens...
Et encore, ça c'est "gentil", c'est de la soumission à l'autorité. Mais l'expérience de P. G. Zimbardo relève des choses bien pire sur le comportement humain quand il est totalement libre de ses actes.
Ces deux expériences montre bien que sans toute nos lois nous ne serions que des bêtes.Cela veut il dire aussi qu'au jour d'aujourd'hui nous ne somme pas des bêtes, pas sur
Message n° 929784, posté par karmpo à 15:50 le 26/01/2009
bennyben a dit : Ces deux expériences montre bien que sans toute nos lois nous ne serions que des bêtes.<br />Cela veut il dire aussi qu'au jour d'aujourd'hui nous ne somme pas des bêtes, pas sur
Malheureusement, la preuve en est avec ces expériences, que même les lois ne suffissent pas à calmer la bête. Dans la première, les gens font bêtement ce qu'on leur dit sous la pression de "l'élite" (entre guillemets parce que c'est nowak) et dans la seconde, ils sont cruels de leur plein gré sous couvert du cadre institutionnel, qu'il faut respecter.
Dans les deux cas, les lois sont bien là, une prison et un labo n'ont jamais été des zones de non-droit où l'on peut torturer des gens impunément.
Non, c'est juste le côté obscur de la force qui est trop puissant
karmpo a dit : Et encore, ça c'est "gentil", c'est de la soumission à l'autorité. Mais l'expérience de P. G. Zimbardo relève des choses bien pire sur le comportement humain quand il est totalement libre de ses actes.
Les expériences de Milgram et de Stanford datent de plusieurs dizaines d'années chacune et n'ont jamais été reproduites, on peut difficilement en conclure quelque chose de valable. Il n'y a aucune démarche scientifique dans leur exécution.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 929929, posté par karmpo à 17:15 le 26/01/2009
Batefer a dit : Les expériences de Milgram et de Stanford datent de plusieurs dizaines d'années chacune et n'ont jamais été reproduites, on peut difficilement en conclure quelque chose de valable. Il n'y a aucune démarche scientifique dans leur exécution.
Elle n'ont pas été reproduites pour des problèmes d'éthiques scientifiques et je suis certain que ça serait la même chose si c'était fait.
D'ailleurs, la réalité peut être un centre d'observation crédible, cf le comportement des gens bien devenu tortionnaire nazi (pour aller très (...) très vite dans l'idée) et la prison d'Abu Ghraib, respectivement aux deux expériences.
C'est toujours contestable, mais ça se tient, je trouve.
Batefer a dit : Les expériences de Milgram et de Stanford datent de plusieurs dizaines d'années chacune et n'ont jamais été reproduites, on peut difficilement en conclure quelque chose de valable. Il n'y a aucune démarche scientifique dans leur exécution.
Je ne suis pas d'accord... Ces expériences démontrent tout simplement à quel point un mouton peut se sentir dédouané de toute responsabilité s'il se sent encadré par une autorité supérieure à lui... ce qui se voit tous les jours, d'ailleurs...
karmpo a dit : Elle n'ont pas été reproduites pour des problèmes d'éthiques scientifiques et je suis certain que ça serait la même chose si c'était fait.
Etre certain ce n'est pas suffisant... Cela n'en fait pas une preuve irréfutable.
karmpo a dit : D'ailleurs, la réalité peut être un centre d'observation crédible, cf le comportement des gens bien devenu tortionnaire nazi (pour aller très (...) très vite dans l'idée) et la prison d'Abu Ghraib, respectivement aux deux expériences.
Oui dans des conditions extrêmes et particulières, je suis moi aussi persuadé qu'on peut faire faire beaucoup de choses à certaines personnes. De là à étendre ces conclusions à tout un chacun, non.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 930078, posté par NikoMagnus à 18:16 le 26/01/2009
Batefer a dit : Oui dans des conditions extrêmes et particulières, je suis moi aussi persuadé qu'on peut faire faire beaucoup de choses à certaines personnes. De là à étendre ces conclusions à tout un chacun, non.
Mais il n'a jamais été question d'étendre les conclusions à tout un chacun... Au contraire... Selon ces expériences, c'est en moyenne 65% des sujets qui acceptent absolument tout... C'est pas tout le monde, 65%, c'est juste une (très) grosse majorité.