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Sujet n°13066 créé le 21/08/2008 à 12:12 par spaces - Vu 5285 fois par 469 utilisateurs
   
Pages : 1234
Message n° 698080, posté à 16:51 le 24/08/2008  
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Fresh Prince
tactactac a dit :
J'aimerais juste savoir, j'ai l'impression que tu utilises le mot "critique" en tant que synonyme d'avis négatif. Je me trompe ?
Oui, tu te trompes.
Trainspotting. Parce que Danny Boyle devait affirmer son talent après Petits meurtres en amis.
Le film a beau être complètement barré et raconter les histoires de plusieurs junkies, c'est loin d'être une comédie. Au contraire, c'est un drame choc abordant des thèmes chocs, contenant des scènes choc et ayant une mise en scène choc (le rêve de Mike...). Et oui, vaut mieux s'y attendre avant le film, il est choquant. En effet, un peu comme Requiem for a Dream un peu plus tard, le réalisateur montre les méfaits de la drogue en étant le plus hard possible. Tout est bon pour mettre le spectateur mal à l'aise. Des scènes sexuelles explicites, beaucoup de drogues différentes, quatre tonnes de merde, des bébés, des hallucinations et surtout, de la violence (c'est sûr qu'il n'y a pas beaucoup de scènes violentes dans le film, mais celles présentes suffises amplement tant le réalisme est poussé à fond). Et c'est donc en reprenant cette formule choc qui a fait le succès de nombreux magasines people que Danny Boyle, du haut des 3,5 millions qui lui ont servi pour le film, arrive à réaliser un putain de film culte montrant qui il est, comment il est, et ce qui nous attend avec ses films.
Si l'on devait le comparer à La Plage, qui est le film de Boyle qui ressemble le plus à celui-ci, il me semble, on a deux extrêmes. Là où La Plage échouait en partant en live total à la fin, Trainspotting réussit à rester régulier tant dans sa qualité que dans le rythme. Et puis, comme d'habitude, il nous livre une BO de grande qualité avec son bébé.
Pour finir, Trainspotting est bien le film culte que je voulais voir, mais pas ce à quoi je m'attendais (je m'attendais à une comédie), et ce n'était que plus grandiose.
4/4

Message n° 698086, posté à 16:58 le 24/08/2008  
+3.00
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arp
Je ne comprends pas, son pseudo c'est Fresh Prince, et pourtant il signe toutes ses critiques "4/4", c'est de la schizophrénie vous croyez ?
:p
Message n° 698106, posté à 17:12 le 24/08/2008  
+1.00
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alfie2lecassecouille
Fresh Prince a dit :
Non sérieusement, j'hésite en Straw Dogs, The Feebles, The Frighteners et Dark City pour ce soir. Straw Dogs, c'est le seul dont je ne connais pas d'avis.
Tu es trop jeune. Regarde plutôt une connerie. Super gros bisous.

Message n° 698173, posté à 17:57 le 24/08/2008  
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Baje
Underworld - Evolution
 [x]
Très bon film d'action. Très éloigné du premier. Le réalisateur a réussis à prouver qu'il était bon dans les scènes d'actions et il le confirme dans ce second opus. Malheureusement pour le film (et pour lui dans son prochain film), il ne prouve pas grand chose d'autre.
Si le film est moins bon que le précédent, c'est tout d'abord parce que le scénario est bien plus tortueux qu'avant. Alors que dans le premier épisode, le réalisateur mettait en place sa mythologie, il s'embourbe avec celle-ci dans évolution. De contre-sens en barbotage inintéressant allant même jusqu'à lancer des pistes sans les résoudre, l'épisode est clairement inférieur sur ce point là.
Tout le reste du film n'est fait que de scènes d'actions impressionnantes, très impressionnantes qui confirment déjà les traits que l'on pouvait déceler dans son premier film et que l'on retrouvera dans Die Hard. Quelque unes me restent encore dans la tête tant elles sont maitrisées. Pas d'effets épileptiques, pas "trop" de CGI, beaucoup de maquettes, de maquillages, de costumes avec articulations, tout ça tout ça. Wiseman a commencé sa carrière en réalisant des effets spéciaux et ça se voit.
Un bon film très bourrin, le genre de film ou l'on se plaît a débrancher le cerveau pour voir quelque chose de propre et de divertissant. Dommage que le réalisateur ne déçoive par la suite.
Quelques images qui peuvent donner envie de voir le film :
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
Et enfin, la scène qui est toujours présente dans ses films ...
 [x]
smile

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*Édité à 5:59pm, 08/24/08
Message n° 699109, posté à 15:35 le 25/08/2008  
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Fresh Prince
Superhero movie.
Les créateurs des deux derniers Scary Movie, qui, avouons-le, sont pitoyables, reviennent avec une nouvelle firme. Cette fois-ci, ils s'attaquent aux Super héros.
Malgré le fait qu'il reprene la plupart des vannes qui ont (malheureusement) fait le succès des deux derniers Scary Movie, à savoir "je tape plusieurs fois quelqu'un dans la tête dans la même scène", "je pète pendant 1 min", "je joue avec la pisse et la merde", et bien d'autres encore, ce film-là arrive à plaire, tout de même, là où les autres n'y arrivent pas. En effet, les seules scènes où cette comédie innove en trouvant de nouvelles blagues, on rit. Parfois même bruyamment. Malheureusement, ces scènes sont moindres. Mais au moins, ce film ne se prend pas la tête. Nanar ultime, CGI horribles, jeu d'acteur inexistant et moqueries autour des phénomènes de mode d'aujourd'hui (Apple, Britney Spears, comic-con, facebook et bien d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit sur le coup) font que ce film est tout juste regardable. Aucune scène n'en ressort, une fois suffira et on n'en fera pas notre film de chevet, mais à 7h du mat', après un film sérieux, et fatigué, ça se regarde et s'apprécie. Et pour ça, j'en redemande.
Et puis, au pire des cas, ce ne sera que 1h15 de perdue dans notre vie.
2/4

*Édité à 1:45am, 08/26/08
Message n° 699490, posté à 19:32 le 25/08/2008  
+4.18
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koni
Je pensais qu'il s'agissait ici de parler d'un film qu'on aime ou qu'on déteste d'ailleurs et pas de tout ce qu'on voit durant l'année. Je croyais naïvement que le topic "les derniers films que vous avez vu" était là pour ça. Mais je peux me tromper, n'est ce pas. Ça m'arrive très souvent. Et ça m'arrivera encore.
Message n° 699864, posté à 01:43 le 26/08/2008  
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arp
koni a dit :
Tu as raison de pinailler. Je pense, mais je peux me tromper que c'était une image dans le cas présent. Peut-être que spaces voulait dire que le réalisateur sait placer sa caméra. Ce qui fait partie de ses attributions. Par ailleurs, il y a de plus en plus de réalisateurs qui cadrent. Spielberg le fait souvent surtout pour les mouvements de grues, Soderberg, Leconte et Kassowitz je crois. Des réal chefs op. il y en a peu.
Il y avait une évidence qui m'échappait et qui m'est revenue : Mario Bava.
Message n° 700350, posté à 15:41 le 26/08/2008  
+1.00
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tactactac
Fresh Prince a dit :
Et puis, au pire des cas, ce ne sera que 1h15 de perdue dans notre vie.
Y a tellement de bons films intéressant à voir que c'est déjà beaucoup trop de temps de perdu pour moi

--
"Les avis c'est comme les trous du cul..."
Message n° 702100, posté à 23:03 le 27/08/2008  
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Fresh Prince
koni a dit :
Je pensais qu'il s'agissait ici de parler d'un film qu'on aime ou qu'on déteste d'ailleurs et pas de tout ce qu'on voit durant l'année. Je croyais naïvement que le topic "les derniers films que vous avez vu" était là pour ça. Mais je peux me tromper, n'est ce pas. Ça m'arrive très souvent. Et ça m'arrivera encore.
Dans ce cas :
The Signal
Pour que ça soit clair. Le film est divisé en 3 (ou 4 c'est selon, on peut voir le début comme un avant-goût de ce qui nous attend). 3 réalisateurs. 3 personnages. 3 visions. 1 chef d'oeuvre et deux déceptions.
Le premier court est une perle. Un chef d'oeuvre. Et je pèse mes mots. Magnifiquement bien filmé et très bien mené, c'est le meilleur court des 3. Sous fond de survival très gore, on nous offre quelques scènes d'une beauté et d'une violence extrêmes. Dés le départ, on a droit à une intensité unique qui va durer tout le long. L'histoire de cette jeune femme est tout simplement passionnante et son aventure troublante. Quelques fois dérangeants et souvent gore, ce court est un bonheur pour les yeux que l'on peut regarder sans se lasser. En bref, quand on voit ça, on se dit que ça commence bien et que ça risque d'être exceptionnel.
Le deuxième court est insupportable. C'est plus une comédie que de l'horreur. On se rapproche même de Shaun of The Dead, par exemple. J'ai eu du mal à tenir. Si ça avait été un film à part entière, c'est sûr que ça aurait pu en faire un excellent, mais non, là, on est dans une oeuvre qui est assez bizarre comme ça, pas besoin de rajouter de la comédie pour que les scènes d'horreur, toutes plus intenses et choquantes les unes que les autres, passent mieux. Au contraire, ça donne un manque de régularité et ça fait mal par où ça passe.
Et là, on se dit qu'on ne peut pas faire pire et que le troisième va rattraper cette merde. Malheureusement, non. Mélange des genres des deux premiers, ce troisième court est aussi chiant que le second. Mais on continue, on n'arrête pas, on se dit que ça va s'améliorer avec la fin et qu'on va enfin tout comprendre. Laissez-moi rire. Les dix dernières minutes sont sûrement ce qu'il y a de pire dans le film. A croire que le script a été terminé à la va-vite. Et au final, rien n'est expliqué. On a tout simplement droit pendant toute cette partie du film à une phrase que le héros ne cesse de répéter, phrase déjà trop présente dans la bande-annonce.
C'est con, ça aurait pu être un super film, surtout avec un tel commencement. C'est sûr que c'est de l'indépendant, une série B comme une autre censée divertir, financée par seulement 5 millions de dollars et jouée que par des acteurs débutants (et certains sont même très bons). C'est sûr que l'on soulignera le fait que chacun des réalisateurs sait tenir une caméra et qu'aucun ne filme comme un épileptique en pleine crise. Mais quand on s'engage à faire un film divisé en trois, soit on fait trois histoires différentes à propos de ce phénomène, soit on essaye d'être tous sur la même longueur d'onde (sans mauvais jeu de mots). On ne fait pas une histoire commune. Sinon, évidemment, il y a de fortes chances qu'il y ait un manque énorme de régularité et de cohérence, et, évidemment, ça fait de la merde.
Après, on peut le voir comme un bon slasher, mais dans ce cas autant regarder une des merdes françaises sorties ces derniers temps... Il y a moins d'histoire et plus de scènes horrifiques...
M'enfin, à voir tout de même pour le premier court qui est tout bonnement excellent.
1/4
PS : L'avantage avec un film indépendant, c'est qu'il n'y a pas de producteurs pour dire de ne pas faire ci ou ça. A prendre avec des pincettes, ce film est très gore.

*Édité à 11:04pm, 08/27/08
Message n° 702114, posté à 23:12 le 27/08/2008  
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ricorod
J'ai déjà répondu à ça : en ce qui me concerne, j'ai adoré tout le film, qui est un bijou de créativité et d'efficacité, compte tenu de son budget (son absence de budget, on devrait dire : c'est 50.000 $ et non pas 5 millions, je crois me souvenir).
Mais le pognon n'a rien à voir avec la qualité. Je trouve simplement que même si la forme, le rythme, l'ambiance changent entre chaque segment de ce film, aucun n'est inférieur aux autres.

--
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 702256, posté à 00:47 le 28/08/2008  
+1.00
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Boustrophedon
Fresh Prince a dit :
PS : L'avantage avec un film indépendant, c'est qu'il n'y a pas de producteurs pour dire de ne pas faire ci ou ça. A prendre avec des pincettes, ce film est très gore.
Ce n'est pas le bon topic pour en parler, mais je crois que c'est un brin simpliste. Dès qu'il y a financement, quand bien même ce n'est pas celui d'un blockbuster, la création du film demeure assujettie à un nombre incalculable de paramètres. Il est sans doute plus aisé d'aller vers des sujets difficiles, mais dire que l'on peut tout se permettre est exagéré. Si ça t'intéresse, je te conseille de lire le rapport de synthèse du Club des 13, ça parle des conditions d'écriture, de production et de distribution des films "du milieu" (entre les films à très petit et gros budget). Uniquement pour ce qui est de la France, certes, mais à prendre en compte tout de même lorsque tu fais ce genre de remarques.

*Édité à 12:52am, 08/28/08
Message n° 714079, posté à 18:04 le 04/09/2008  
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Fresh Prince
The Dark Knight
Réussir le pari osé de renouveler une saga qui devenait n'importe quoi n'était que le début. Il fallait ensuite confirmer. Et, encore une fois, Nolan arrive à imposer son talent de réalisateur et à faire oublier que l'on est devant un blockbuster de fin d'été.
Véritable buzz depuis près d'un an, The Dark Knight a réussi faire ce que peu de gens pensaient possible : créer une attente énorme et réussir à ne pas décevoir ensuite. Mais comment ont-ils fait pour y arriver ?
Le twist final de Begins était comme un miracle pour certains fans et une déception totale pour d'autres : Nolan allait-il réussir à créer un Joker meilleur que celui de Jack Nicholson ? Peu y croyaient, et l'annonce de Heath Ledger en Joker n'a fait qu'empirer les choses pour certains. Pourtant, cet australien qui, selon certaines rumeurs, est mort pour le rôle, signe là une prestation parfaite (et c'est peu dire) mais en même temps très... Conne. Beaucoup d'acteurs, avant lui, sont devenus fous à cause de rôles, ont vu leur vie sociale se dégrader, mais pourtant, presque toujours, ils arrivaient à ne pas franchir la limite qui sépare l'acteur du rôle. Heath Ledger l'a franchie, et il n'a pas joué le Joker, il l'est devenu. Son destin tragique a été un coup dur pour plusieurs fans, mais la marque qu'il laisse derrière lui n'est pas moindre. L'acteur est devenu une légende en créant le bad guy le plus terrifiant/amusant/écoeurant/qui fout mal à l'aise depuis... Toujours ? Très loin de tout ce qu'il avait pu faire auparavant (un ado amoureux, un chevalier, un cow-boy gay, un fils de flic raciste ou encore une des facettes de Bob Dylan), mais son meilleur rôle, et sa meilleure interprétation. Mais, évidemment, le film, c'est Batman, pas Joker, donc, malheureusement (ou heureusement, c'est selon), il est moins souvent à l'écran en comparaison à Aaron Eckhart ou Christian Bale, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne leur vole pas la vedette.
Mais un acteur, ça ne fait pas tout. Il faut qu'il y ait un scénario et une réalisation en béton armé derrière. Et Christopher Nolan, en plus de la réalisation, s'occupe du scénario avec l'aide de son frère, Jonathan. Mais, de nos jours, comment réussir à écrire un scénario de film de super-héros (bien que Batman n'en soit pas vraiment un) qui s'éloigne au possible des concurrents ? Comment écrire un scénario noir au possible alors que ce que l'on veut aujourd'hui, ce sont des films niais avec des happy-end foireuses et des cons en collant ? Sans oublier l'humour. Et bien, les deux frères donnent une leçon de cinéma sur ce point-là et arrivent à faire en sorte que l'on ne sache pas ce qui se passera d'une scène à une autre. Sommes-nous toujours dans un blockbuster ? Ou le film en est un juste à cause de son budget ?
Mais ce n'est pas tout. Après l'écriture, il faut la réalisation, le montage, tout ça. Et, encore une fois, de nos jours, on a droit à des réalisations épileptiques avec des plans changeant toutes les demi-secondes pour le plaisir de nos cerveaux. Inutile de les citer. Les films d'aujourd'hui contenant des scènes de combats ou de poursuites avec des plans dépassant les 5 secondes se font très rares (Matrix, Death Proof, ce sont les seuls qui me viennent à l'esprit pour chacune des catégories). Heureusement, et merci mon dieu, on n'a pas droit à ça. Mais, au contraire, à des plans ni courts ni longs, juste bons. Donc, évidemment, voir Batman avancer tout en se battant contre tout le monde tandis que la caméra ne tourne pas dans tous les sens et que les plans ne s'excitent pas, c'est magnifique. On peut même remarquer qu'en une seule scène de combat, Christian Bale effectue plus de mouvements différents que Clooney, Keaton et Kilmer réunis. Les bons points continuent à s'accumuler. Sans parler de l'intensité et la noirceur qui remplacent tout le reste tout au long du film. Un film de super-héros noir, ça pouvait exister ? Ah et surtout, on n'a pas droit à une surenchère d'effets spéciaux qui donnent mal à la tête. Sommes-nous toujours dans un blockbuster ?
En face d'Heath Ledger, l'autre bad guy, véritable chouchou de certains fans de cinéma : Aaron Eckhart. Quel grand acteur ! Il est vrai qu'il n'est pas aussi bon que dans Thank You For Smoking (bien que les rôles soient quand même assez différents...) mais tout de même. Chaque scène où le Joker n'est pas là est compensé par sa présence qui n'est pas des moindre. Et puis... Ensuite... Il y a Christian Bale. Banal, anodin, inexpressif... Bien loin de Batman Begins... Peut-être qu'il est meilleur quand il est seul à l'écran, qui sait ? Je m'attendais évidemment à mieux de sa part. Il n'est ni bon, ni mauvais, juste normal. Et c'en est triste.
Quant à la musique de Hans Zimmer... Contrairement à ce qu'a dit Baje, elle est très différente de celle de Begins. On a droit à des thèmes distincts, grâce à moins de romantisme, et à plus d'intensité. Mais, par contre, on a souvent l'impression, lorsqu'on l'écoute, d'entendre plusieurs fois la même musique, les mêmes thêmes... Sur ce point on peut dire que c'est assez triste. Mais, personnellement, je ne m'en lasse pas. Par contre, je tiens à préciser que sur ce point-là, je critique la BO seule, pas dans le film. Elle rend très bien dans le film et elle colle parfaitement aux ambiances.
Voilà... Je crois que j'ai fait le tour. Je ne vais pas terminer ma critique par un 4/4 parce que tout d'abord, on me critiquerait encore, et ensuite, parce qu'après ça... Est-ce qu'on a besoin de comprendre par le biais d'une « note » tout le bien que je pense de ce film ?

*Édité à 6:12pm, 09/04/08
Message n° 718932, posté à 06:04 le 08/09/2008  
+1.47
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Baje
Fresh Prince a dit :
Quant à la musique de Hans Zimmer... Contrairement à ce qu'a dit Baje, elle est très différente de celle de Begins. On a droit à des thèmes distincts, grâce à moins de romantisme, et à plus d'intensité. Mais, par contre, on a souvent l'impression, lorsqu'on l'écoute, d'entendre plusieurs fois la même musique, les mêmes thêmes... Sur ce point on peut dire que c'est assez triste. Mais, personnellement, je ne m'en lasse pas. Par contre, je tiens à préciser que sur ce point-là, je critique la BO seule, pas dans le film. Elle rend très bien dans le film et elle colle parfaitement aux ambiances.
Contrairement à ce que je pense plutôt. Mais tu dois prendre mon post quand j'ai écouté la B.O avant de voir le film. Dans le film, elle passe plutôt bien, sans c'est faible. Enfin c'est du Zimmer, un peu toujours la même chose je trouve ...
Un film qui mérite vraiment le coup d'oeil et qui est inédit en France ...
----------
The Proposition
 [x]
Quel film ! Le meilleur Western que j'ai vu depuis très longtemps ...
Je me permet de citer Liana :
Liana a dit :
La bande-son est à ce propos magnifique, envoûtante, sans pour autant que le métrage soit contemplatif. Elle souligne l'ambiance très prégnante d'émotions diverses magnifiquement avancées par des acteurs inspirés. Ray Winstone en homme de loi torturé est particulièrement remarquable, arrivant à nous transmettre ses angoisses et sa peur de culpabilité sans pour autant avoir à parler.
Liana a dit :
Une fois de plus, il s'agit d'un western très réaliste dans sa composition matérielle (décors, costumes, exactitude historique) et qui se démarque par son originalité de lieu, l'Australie au 19ème siècle, les aborigènes subissant la même répression assidue que les amérindiens de l'autre côté du Pacifique.
Liana a dit :
Bref, une merveille. Indispensable à tout amateur de western, et à conseiller à tous ceux qui voudraient se poser devant un très beau film.
Je me mettrait juste en opposition sur le contemplatif. J'ai justement trouvé que le film était très contemplatif à nous fournir toutes les minutes ou presque un plan magnifique de l'Australie, à poser sa caméra pour laisser dérouler l'histoire, tranquillement et sans même vouloir donner un zeste d'impulsion au film. Aucune scène d'action si ce n'est les trente premières secondes du film ne viendront perturber l'incroyable ambiance qui se dégage de cette perle.
Il faut dire, et cela rend encore bien plus incompréhensible sa "non-sortie" en France, que le film se dote d'une brochette d'acteurs (au sens large) tous plus incroyable les uns que les autres.
Guy Pearce (Memento)
 [x]
Ray Winstone (The War Zone - Beowulf)
 [x]
Emily Watson (Breaking the Waves - Equilibrium)
 [x]
Danny Huston (21 grammes - 30 jours de nuit)
 [x]
John Hurt (Elephant Man)
 [x]
Inutile de préciser qu'ils jouent tous parfaitement bien. Le scénario de Nick Cave m'est apparu comme pas loin de la perfection. Seul la fin trop prévisible m'a un peu déçu. Malgré une absence totale de scènes d'action, le film est très violent, dérangeant et fait passer le spectateur par toutes sortes d'émotion sans discours larmoyant qui viennent forcer le geste. La réalisation est bien entendue très maitrisé et je m'étonne que le réalisateur ne soit pas plus présent sur les plateaux de tournages ...
Enfin, mention spéciale à la reconstitution historique de toute beauté qui, même si elle n'est qu'effleuré dans le film, participe à cette putain d'ambiance.
Quelques screens
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
 [x]
"quand" demanda la lune
aux étoiles
"bientôt" répondit le vent
qui le suivait chez lui
"qui" demanda le nuage
qui se mit à pleurer
"moi" répondit le cavalier
sec comme un os
"comment" demanda le soleil
qui faisait fondre la terre
"et pourquoi" demanda la rivière
qui refusait de couler
"où" demanda le tonnerre
sans faire de bruit
"ici" répondit le cavalier
qui tira son arme

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*Édité à 6:11am, 09/08/08
Message n° 719682, posté à 17:48 le 08/09/2008  
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Fresh Prince
Rien que l'affiche me donne envie. Je me jette dessus.
Baje a dit :
Contrairement à ce que je pense plutôt. Mais tu dois prendre mon post quand j'ai écouté la B.O avant de voir le film. Dans le film, elle passe plutôt bien, sans c'est faible. Enfin c'est du Zimmer, un peu toujours la même chose je trouve ...
Ça se tient. Perso, j'adore cette BO. Je l'écoute souvent. Mais je suis pas vraiment objectif faut l'avouer.

Message n° 719688, posté à 17:53 le 08/09/2008  
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Finally
Fresh Prince a dit :
Rien que l'affiche me donne envie. Je me jette dessus.
C'est clair, putain.

Message n° 719705, posté à 18:04 le 08/09/2008  
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ricorod
Tiens, j'arrose ici, aussi :
Star Wars - The Clone Wars : agréablement surpris... Je n'ai pas vraiment lu les critiques des autres personnes qui l'ont vu (pour ne pas avoir de préjugés). Alors je vous livre ça brut de décoffrage, comme ça me vient :
Passée la perplexité suscitée par les graphismes, je me suis laissé emporter par le tourbillon des combats au sabre laser, éblouissants d'énergie et en tout point supérieur à ceux des films live, et par les combats spatiaux qui n'ont rien à envier à ceux du vieux goitreux barbu.
L'histoire n'est pas plus con, et même plutôt moins, que certaines autres trames de la saga de Lucas (la mission : empêcher les méchants de transformer un bébé hutt en pizza... hahaha !). J'ai trouvé l'individualisation capillaire des clones réussie, l'anthropomorphisme des droïds de combat réjouissant (comprendre : qu'est-ce qu'ils sont cons !), les touches d'humour bienvenues (je veux un bébé hutt !), la musique plutôt agréable, la petite padawan sympathique (même si on sait qu'elle va crever bientôt comme une merde), la grosse tata hutt... j'ai finalement, et contre toutes attentes, passé un meilleur moment que je ne l'espérais.
Seuls bémols : j'ai trouvé la fin un peu précipitée (en tout cas les dix dernières minutes, quand l'action s'arrête et que les dialogues s'emballent : un peu abrupt). Et on a du mal à se faire une idée de l'enjeu que représente l'empire de Jabba au vu des trois reptiles qui l'entourent. Il faudra peut être attendre la suite ? J'aurais dû lui demander en direct : il était assis juste derrière moi dans la salle, étalé sur trois sièges, le ventre dépassant des dossiers des fauteuils, exhalant son souffle âpre dans ma direction durant tout le film, avalant des choses indéterminées sorties d'un bruyant sac en plastique sans fond. J'aurais eu du mal à le rater, d'ailleurs : d'abord parce qu'il s'était collé derrière moi, comme je l'ai dit, et ensuite parce que nous étions deux dans une salle de 200 places...
wot
En définitive, puisque les combats au sabre sont plus beaux en animé, et qu'on voit peu de différences au niveau des vaisseaux avec la version originale, on se demande quel sera l'intérêt de la version live sous forme de série qui est annoncée. Il va falloir qu'ils se déchirent pour être aussi réussis.

--
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 767234, posté à 18:48 le 12/10/2008  
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ricorod
Double-postage.... pourquoi il est enterré, ce topic ?
BLINDNESS de Fernando Meirelles
Avec Julianne Moore, Mark Ruffalo, Alice Braga, Gael Garcia Bernal, Danny Glover, Yusuke Iseya...
Une épidémie de cécité frappe une ville, un pays, le monde entier bientôt...
Dès les premiers moments de la crise, craignant la contagion, le gouvernement enferme les aveugles dans des camps où ils sont laissés à eux-mêmes, de plus en plus nombreux, à peine ravitaillés, dans des conditions qui deviennent vite intenables.
Une femme, une seule, voit encore, et elle se laisse enfermer avec son mari pour veiller sur lui, en se faisant passer pour aveugle.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le récit.
Ceux qui comme moi seront pris aux tripes par ce film y verront une extraordinaire fable philosophique, qui utilise la cécité comme facteur de remise en cause de tous les acquis de nos civilisations (au sens très large : tous les humains sont frappés indistinctement par le mal). Tous les statuts sont chamboulés. Les voyants ne voient plus, les borgnes encore moins, les aveugles sont des rois, et la seule qui voit est loin, très loin, d'être une reine... Les hiérarchies se reconstituent autour des valeurs communes à toute la race humaine : bouffer, baiser, marquer son territoire. Dès lors les pires horreurs sont permises...
Ceux qui comme moi aiment aussi les films qui ne font ni dans l'esbroufe, ni dans la démesure seront conquis par le magnifique casting, totalement cosmopolite, complètement humain, mené par une Julianne Moore impériale et un Mark Ruffalo intense, ainsi que par les seconds rôles tous plus forts les uns que les autres. Meirelles fait des choses sublimes de sa caméra, passant d'un état d'esprit à un autre d'un simple changement de point de vue, de rythme, de lumière. Magnifique.
Les autres, comme ceux qui m'accompagnaient, diront juste : "bof, on dirait du Romero"... M'en fous. il m'a tué, ce film.

--
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
*Édité à 6:48pm, 10/12/08
Message n° 767286, posté à 19:45 le 12/10/2008  
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Hop²
faut vraiment avoir des couilles pour pouvoir supporter le parallèle avec Peckinpah.
Je vais voir si je peux me le procurer et je vous dis.

Message n° 768154, posté à 13:34 le 13/10/2008  
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galuf
Four Rooms
 [x]
note : 2 thumbs up
Ce film en fait et une succession de 4 séquences loufoques, que je ne décrirais pas par respect des futurs visionneurs...
Ce film est complètement décalé et loufoque, idéal pour une décompression rapide et efficace!
Les 4 réalisateurs se lachent, le casting est hallucinant...
On a un Bruce Willis de folie dans la dernière séquence (celle de Tarantino), qui est si je me souviens bien un plan séquence d'ailleurs (à vérifier)
Honnêtement je ne peux que vous conseiller ce film !!
PS : désolé pour le manque de rédaction, c'est la "pasiòn" !

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- Vous parlez français?
- Oui, je parle très mal.
Message n° 769855, posté à 17:29 le 14/10/2008  
Note
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KoreanGuy
Baje a dit :
Liana a dit :
Bref, une merveille. Indispensable à tout amateur de western, et à conseiller à tous ceux qui voudraient se poser devant un très beau film.
Tout à fait.
Baje a dit :
Je me mettrait juste en opposition sur le contemplatif. J'ai justement trouvé que le film était très contemplatif à nous fournir toutes les minutes ou presque un plan magnifique de l'Australie, à poser sa caméra pour laisser dérouler l'histoire, tranquillement et sans même vouloir donner un zeste d'impulsion au film. Aucune scène d'action si ce n'est les trente premières secondes du film ne viendront perturber l'incroyable ambiance qui se dégage de cette perle.
Et en ce sens, on est loin d'un film de Peckinpah, contrairement à ce qui est indiqué sur l'affiche. Dans les films de Peckinpah, on a plus une impression de bourrinage (très nombreux coups de feux dans ses films). Dans The proposition, la violence est présente mais dans de rares scènes. De plus, ce n'est pas du tout le même genre de mise en scène. C'est plus un western poétique (citations nombreuses tout le long du film). Les plans sont beaux mais on peut pas dire que ce soit un film contemplatif dans la mesure où ceux-ci sont assez brefs.
Edit: Et dire que ce film est inédit en salles en France, il mérite vraiment une sortie ciné.

*Édité à 5:31pm, 10/14/08
Pages : 1234
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