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Message n° 611326, posté par Kenji à 16:58 le 26/06/2008
Message n° 611326, posté à 16:58 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) spaces a dit :Je confirme, mais ma remarque se voulait plus dans le ton de la plaisanterie, hein. Je me disais aussi... Venant de toi, c'était pas normal.
Message n° 611327, posté par Kenji à 16:59 le 26/06/2008
Message n° 611327, posté à 16:59 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) running_shodown a dit :Exact, découvrir de nouveau manga, c'est ça qui est chouette. A ce propos, tu vas présenter des trucs comme basilisk, stratège, shigurui? Basilisk et shigurui sont prévu, ouais.
Message n° 611332, posté par Kenji à 17:01 le 26/06/2008
Message n° 611332, posté à 17:01 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Baje, quand t'es dans le coin, dis-moi si t'as lu Pluto.
Message n° 611334, posté par Baje à 17:04 le 26/06/2008
Message n° 611334, posté à 17:04 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) J'avais commencé le premier volume ya longtemps mais j'ai pas été plus loin. Et l'autre jour, quand j'ai voulu tout me télécharger mon PC m'a taper des plantages pendants plusieurs heures. Après avoir tout remis sauf le lecteur DVD (qui semble capout) j'ai eu la flemme de prendre tout ça. Mais je vais le faire, ça me tente trop ! -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 611335, posté par running_shodown à 17:04 le 26/06/2008
Message n° 611335, posté à 17:04 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Moi je l'ai pas lu, mais j'adore l'auteur. Y'a combien de tomes?
Message n° 611336, posté par spaces à 17:06 le 26/06/2008
Message n° 611336, posté à 17:06 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) --> A kenji: Je me demandais, tu présenteras des taniguchi ( il n'a fait que des one shot ou presque) ou que des mangas qui s'étalent sur la durée ? -- 1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
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Message n° 611340, posté par Kenji à 17:11 le 26/06/2008
Message n° 611340, posté à 17:11 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) 6 reliés seulement paru au japon. Tu ne peux les lire que de manière illégal. spaces a dit :--> A kenji: Je me demandais, tu présenteras des taniguchi ( il n'a fait que des one shot ou presque) ou que des mangas qui s'étalent sur la durée ? Sachant que Taniguchi est un de mes auteurs préférés, je vais lui accorder Le sommet des Dieux et Quartier Lointain.
Message n° 611344, posté par gloubinouce à 17:19 le 26/06/2008
Message n° 611344, posté à 17:19 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Kenji Endô a dit :Sachant que Taniguchi est un de mes auteurs préférés, je vais lui accorder Le sommet des Dieux et Quartier Lointain.<br /> C'est moins drole si tu dévoiles tout le programme.. *Édité à 5:23pm, 06/26/08
Message n° 611350, posté par Kenji à 17:26 le 26/06/2008
Message n° 611350, posté à 17:26 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) J'ai de quoi tenir longtemps. Je sais déjà ce que je vais présenter demain ^^
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Message n° 611914, posté par Kenji à 22:57 le 26/06/2008
Message n° 611914, posté à 22:57 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Attention, la manga que je vais vous présenter maintenant est un des mangas les plus étrange, bizarre, anormal, étonnant, surréaliste, incroyable, inquiétant, effrayant, mais aussi fascinant que j'ai pu lire à ce jour. HOMUNCULUS par Hideo Yamamoto. Où comment un manga nous entraîne dans l'art de la trépanation. Rien que la couverture fait peur hein ? Nakoshi est un clodo, du moins, c'est que l'auteur nous laisse supposer au départ. Il ne tiens qu'à une chose, sa voiture. Il y accorde même plus d'intérêt qu'à ses compagnons de fortunes vivant dans le parc voisin. Nakoshi se complais dans sa vie, jusqu'au jour où Manabu Ito, étudiant en médecine du genre rebelle et très intelligent, l'accoste et lui propose un marché. Pour de l'argent, il lui propose de subir une trépanation. Les intentions de cet apprentis sorcier sont pour le moment plutôt obscure, et l'on retiendra au départ, son envie d'étudier l'être humain et son côté psychologique. Car, en effet, selon certain dires, la trépanation permettrait d'obtenir certains dons jusque-là enfoui au plus profond de nous même. L'opération se déroulant parfaitement, Nakoshi ne ressent aucun effets secondaires. Pourtant ( sinon le manga il sert à rien hein ), un jour, il va regarder le monde de son seul oeil gauche. L'apparence des individus croisés devient dès lors complètement sur-réelle puisqu'ils prennent l'aspect de robots géants, d'arbres biscornus ou de futurs décapités et autres horreurs. Nakoshi possède bien un don, celui de voir les Homunculus des gens. Autrement dit, il possède le pouvoir de voir la matérialisation des problèmes et autres névroses cachés au plus profond de notre être. Nakoshi, va alors se surprendre lui même, car il va s'occuper de certains cas et essayer de comprendre leur problème. Cependant, à chaque cas résolu, une partie de l'homonculus du "Patient" se greffe à lui-même. Niveau dessin, c'est franchement magnifique. Ce manga est assez singulier, je vous préviens tout de suite. Par contre, une fois le premier tome ouvert, difficile de décrocher. Parution : 8 tomes paru à ce jour en France. Le neuvième arrive en Septembre. 9 tomes au Japon. Excellente lecture.
Message n° 611951, posté par Baje à 23:05 le 26/06/2008
Message n° 611951, posté à 23:05 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Bah voilà ! Tu vois tu peux présenter un truc pas trop connus de tous Allez, moi je vais tâter du pluto ce soir -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 611995, posté par Kenji à 23:13 le 26/06/2008
Message n° 611995, posté à 23:13 le 26/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Baje a dit :Bah voilà ! Tu vois tu peux présenter un truc pas trop connus de tous Surtout que là, c'est du très très très lourd.
Message n° 612603, posté par gloubinouce à 09:33 le 27/06/2008
Message n° 612603, posté à 09:33 le 27/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Je connais pas ce manga et tu m'as donné envie...je pense que je vais tester dans tres peu de temps...merci
Message n° 613616, posté par nam à 17:48 le 27/06/2008
Message n° 613616, posté à 17:48 le 27/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Homunculus, inconnu au bataillon mais j'vais lire ça un jour, c'est clair. Merci.
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Message n° 613736, posté par Kenji à 18:59 le 27/06/2008
Message n° 613736, posté à 18:59 le 27/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Allez, on part dans le shonen rafraîchissant. Reborn! par Akira Amano Un véritable surprise! Tsuna, ou tsunaze, est comme l'indique son surnom, un fainéant, un bon à rien. Mauvais à l'école, mauvais en sport, il n'a aucun succès auprès des filles, il a peur de tout. Bref, c'est le loser par excellence dans toute sa splendeur. Pourtant, tout va changer, quand un professeur particulier dans les deux sens du terme va venir chez lui pour s'occuper de son éducation. Ce prof, c'est un bébé de un an, tueur à gage pour la Mafia italienne, et il s'appelle Reborn. Ce bébé est là, pour préparer Tsuna pour son futur métier : Parrain de la mafia. En effet, Tsuna est bien placé pour devenir le 10ème parrain de la famille Vongola. Et à partir de là, c'est que du bonheur, les 7 premiers tomes sont complètement hilarant. En effet, l'auteur nous invite à suivre les tribulations de Tsuna, le pire bras cassé de toute l'histoire dans son initiation au métier de parrain de la mafia. Akira Amano va nous présenter une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, en commençant par Gokudera le futur bras droit de Tsuna ou Yamamoto qui persiste à croire que tout leurs problèmes n'est qu'un jeu à grande échelle. Bien sûr, un bon shonen ne serait rien sans pouvoir, et ici le pouvoir passe par les balles de dernières volonté que possède Reborn, et qui a pour effet de décupler les forces de celui qui se fait tirer dessus. Mention spécial au personnage de Lambo, un autre bébé tueur ressemblant à une vache, qui sans lui, je pense que le manga ne serait pas le même Si il y avait des chapitres à retenir, je pense à celui de l'anniversaire de Reborn et celui mettant en scène un certain Futa roi des classement en tout genre. Excellente lecture dans le rire et la bonne humeur P.S : Le manga ne présente aucun fil rouge sur les 7 premiers tomes. Les arcs ne se dessinant qu'à partir du tome 8, et ça se bonifie ^^. Parution : 10 tomes en France à raison d'une sortie bimensuelle. 20 tomes au Japon à raison d'une sortie bimensuelle.
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Message n° 614295, posté par Kenji à 00:11 le 28/06/2008
Message n° 614295, posté à 00:11 le 28/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Ce soir, je vais vous présenter le meilleur shonen que la Terre n'ai jamais créée. Jojo's Bizarre Adventure par Hirohiko Araki. Quand on veux parler de Jojo's, on ne sait jamais par où commencer tout simplement, parce qu'il y a énormement de choses à dire... On pourra dire tout d'abord que Jojo's, c'est une longue histoire puisque le premier chapitre paru date de 1987. Jojo's c'est aussi une révolution pour l'époque, car c'est le premier manga qui ne relatera pas l'histoire de japonais. En effet, le début prends place au 18 ème siècle en Angleterre, et raconte les tourments d'un jeune lord tyrannisé par son frère adoptif. Les premières bases sont posés et qui durera pendant un moment, le combat entre la famille Joestar et Dio. Araki surprendra son lectorat aussi, par la musculature impressionnante pour les personnages masculins, surtout dans les premières parties très réminescentes de Hokuto no Ken. Araki sera aussi le premier a utiliser un découpage des planches en diagonale, des perspectives insolites, a dessiner des accoutrements extravagants et poses atypiques et impossible anatomiquement parlant. Araki a une carrière de styliste à la base, ce qui explique certains points du graphisme bien entendu. Araki sera aussi le premier mangaka a dessiner une violence exacerbée totalement hors-normes pour l'époque, le sang gicle, les bras se brisent, bref du grand spectacle. Là, au moment où vous lisez cette présentation, vous vous dites, mais quel intérêts ce manga possède-il ? Je vous réponds, un intérêt très grand, car c'est comme ça que Araki a vu les choses. En effet, son oeuvre s'étalant sur maintenant presque une centaine de tomes, se découpe en 7 parties majeures, pouvant être lu indépendamment l'une de l'autre, mais formant un tout lorsque le puzzle est assemblé. Chaque partie a pour héros un membre de la famille Joestar, et chacun d'eux possèdent dans leur prénom un "jo" d'où le JOJO. - La première partie à l'origine du mythe se nomme Phantom Blood et s'étale sur les cinq premiers tomes. Le Lord Joestar voit arriver dans sa maison le jeune Dio Brando, le fils de l'homme qu'il croit lui avoir sauvé la vie. Reconnaissant, il décide de l'adopter après la mort de son père, mais le jeune homme s'avère bien ambitieux et n'a pour seul but que de s'emparer de la fortune des Joestar.Jonathan, lui aussi âgé d'une douzaine d'années, noble et naturellement bon, l'accueille avec gentillesse. Mais Dio fera tout pour lui nuire et l'humilier afin de le détruire psychologiquement et arriver à accomplir son but. Voyant que cela s'avère vain et vaincu par sa force de caractère, il lui laisse un répit de plusieurs années. Tout deux désormais à l'université, il semblerait presque être des frères tout à fait uni. Mais malgré les nouvelles bonne intentions de Dio, le doute persiste. Jusqu'à ce que Jonathan découvre que Dio a commis un parricide et tente désormais d'empoisonner aussi son propre père. Et quand un mystérieux ancien masque de pierre aztèque renfermant d'étranges pouvoirs apparaît leur rivalité latente prend des proportions dramatiques et surnaturelles. Cette partie met surtout en place le combat ancestral entre les Joestar et leur ennemis de toujours Dio Brando et installe le premier pouvoir de la famille "l'onde" qui est une force utilisant la force du soleil pour pouvoir lutter contre les vampires créés par le masque astèque - La seconde partie s'étalant du tome 6 à 13 prends se nommant " Battle Tendency " prends place plusieurs dizaines d'années plus tard. Joseph Joestar petit-fils de Jonathan, possédant la même force que ce dernier, va devoir combattre les hommes du pilier créateurs du masque Aztèque, qui ont été réveillé par l'armée Nazis. Bien que ces deux parties soit bonnes ( En y repensant Baje, ouais elles sont bien mais comparé à la suite... ) - La troisième partie ou " Stardust Crusaders " est LA partie qui va déclencher le mythe Jojo's. Araki va ajouter une nouvelle dimension au combat avec l'apparition des STAND. Les Stands sont LA révolution et le trait de fabrique des différents combats de JoJo. C'est avec cette idée que Araki va pouvoir démontrer son imagination. Concrètement, les Stands représentent la psyché de la personne, son esprit combattif et en fonction de ladite personne, le pouvoir changera. Araki est parti de l'idée que l'on ne savait jamais comment fonctionnait les pouvoirs d'un Superman ou autre héros de Comics. Avec les Stands, cela pallie le problème. Et là, Araki va tout exploser ! L'histoire de cette partie... Dio est de retour et il possède un Stand des plus puissants. Sa volonté ? Régner sur le monde. Jotaro Kujo, petit-fils de Joseph va parcourir l'asie et le Moyen-Orient avec ses compagnons pour le stopper. - La quatrième partie ( ma préférée d'ailleurs ) intitulée " Diamond is Unbreakable " va du tome 29 au tome 46. Araki délaisse l'idée du voyage dans le monde et se focalise sur la ville de Morio où vit le fils caché de Joseph, Josuke Higashikata. Dans cette même ville, vont se développer un nombre incroyable de manière de Stands. L'ennemi de cette partie n'est plus Dio, mais Kira et il possède un stand assez redoutable . D'ailleurs, la manière dont Araki dépeint le portrait de ce tueur qui essayer de retenir ses pulsions et essaye de vivre une vie de famille normale pour cacher les apparences est magnifiquement rendue. - La cinquième partie s'étalant du tome 46 au tome 63, s'intitule Golden Wind et met en scène cette fois-ci le fils de Dio Giorno Giovanna, en Italie, en 2001. C'est la partie la plus réussit premièrement au niveau du scénario, mais aussi graphiquement. Araki a trouvé sa marque de fabrique depuis la troisième partie, mais la sublime dans cette cinquième. Et franchement, les combats sont tout bonnement fabuleux, tellement ils sont ingénieux. Giorno veut devenir une Gang Star, c'est à dire devenir le Parrain d'une mafia, c'était sans compté les ennemis... ( Elle déchire cette partie. ) La Parution française en est à ce point. Le tome 7 de Jojo's Golden Wind devant sortir en Août, pourtant l'aventure est loin d'être terminé au Japon. - La sixième partie ou " Stone Ocean " compte les déboires de la fille de Jotaro, Jocelyne Kujo, en prison. Mais le meilleure reste pour la fin, avec la septième partie qui se doit d'être lu en scan, même indépendamment, franchement rien à taper, car ça déchire vraiment trop sa race de sa mère : STEEL BALL RUN : Fin du XIXe siècle. Steel Ball Run. C'est le nom d'une course de chevaux. Qui aura lieu aux USA de San Diego à New York, ce qui représente plus de 6000 km à parcourir pour nos cavaliers. Mais la récompense s'avère à la hauteur : 50 000 000 $. Les participants viennent de tous les horizons : Angleterre, Égypte, Mongolie... Jeune jockey en quête de gloire, fils d'esclave noir voulant racheter la ferme, ou jeune indien qui veut récupérer sa terre face à l'envahisseur blanc... À chacun sa motivation pour cette course. Mais le protagoniste principal nommé Gyro Zeppeli lui semble y être pour des raison bien mystérieuses... Armé de mystérieuses sphères d'acier, il promet d'être un adversaire coriace. Sa seule présence arrivera à redonner goût à la vie au jeune handicapé Johnny Joestar. Impressionné par ce personnage hors du commun, il trouvera la force de sortir de son fauteuil roulant et franchira ainsi son premier pas vers sa vie d'adulte. Je fais ma pub là : Vous pouvez trouver le premier tome sur la nk2 shamanaruto team, il a été traduit par moi même, donc faites vous plaisir. Le second tome est sur les rails. Allez, enjoy ma présentation, mais surtout enjoy le manga *Édité à 12:18am, 06/28/08
Message n° 614304, posté par Kenji à 00:17 le 28/06/2008
Message n° 614304, posté à 00:17 le 28/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) La présentation est longue, mais c'est parce que je suis amoureux de ce manga. Alors quand on aime, on ne compte pas.
1.03
Message n° 614355, posté par Baje à 00:43 le 28/06/2008
Message n° 614355, posté à 00:43 le 28/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Vu que c'est l'un de mes mangas préférés et avec l'accord de Kenji pour le squat de son topic, je vous présente l'oeuvre que je considère comme la plus considérable du genre. Akira (Katsuhiro Otomo). Pour se rendre compte de l'ampleur de l'oeuvre, il est nécessaire de prendre en compte le temps que l'auteur à mis pour écrire, mettre en scène et enfin dessiné l'ensemble des tomes. C'est ainsi pendant 11 années qu'Otomo manipula les dessins, les personnages, les retournements de situations et l'esprit du lecteur. Pendant onze années les japonais ont sûrement vécut certains de leurs plus longues années à attendre la sortie d'un nouveau volume. Kaneda et Tetsuo, les deux héros de l'histoire sont deux amis faisant partie d'une bande de motard qui sillonnent les routes en cramant du bitume tout en défonçant quelques crânes dans un monde post-apocalyptique. En effet, quelques années auparavant, une bombe atomique explosa en plein Tokyo. Après une guerre qui paraîtra sombre au lecteur au début de l'histoire et des évènements plutôt troublant, le japon essaye de retrouver une vie un peu près normal. C'est dans ce contexte que Tetsuo sera fait prisonnier par l'armée qui effectuera sur son corps et sa conscience des expériences un tantinet dérangeante. Akira est une oeuvre visionnaire. De la même façon que Kubrick ou Spielberg pour le cinéma, Katsuhiro Otomo est au même titre que Tezuka un mangaka qui permis à tout un genre d'évoluer. En avance sur son temps dans tous les compartiments, la plus grande force du manga réside dans son traitement adulte, impartial et très complexe. A chacune de mes lectures, mon niveau de compréhension évolua et à chaque tentative de tous petits éléments finalement assez important viennent renouveler l'intérêt. Visionnaire, le manga l'est dans bien des compartiments. Comme tous les grandes oeuvres et ce dans n'importe quel domaine, l'ensemble reste très actuel même 20 ans après le début de la parution. La multiplicité des situations, la complexité des personnages participe à l'un des univers les plus originaux que j'ai eu la chance de découvrir. Mêlant réalisme et science-fiction avec brio afin de former de multiples arcs de réflexion, l'ensemble est cohérent de la première page à la dernière. En quelques milliers de pages, Otomo arrive à donner un sens à des thèmes aussi variés que la guerre, l'honneur, la manipulation, l'amour, la rivalité, l'espionnage, le sexe, les limites de l'homme et les choix que l'on peut/doit faire dans la vie. Avec un talent que peux possèdent il enchaîne les genres et les idées dans un tourbillon de scènes cultes et de dessins ahurissant. Ambitieux en plus d'être visionnaire, Akira est l'un des mangas qui a pris le plus de risques pendant sa création. Que dire de ces personnages à la représentation si particulière face au gigantisme et à l'assemblage de ces bâtiments qui semblent dessiner à l'ordinateur tellement ils sont incroyables. Imitant le cinéma dans la mise en scène et dans la somme de détails toujours plus hallucinante au fil de la création présente sur les planches, le travail est plus que titanesque. En véritable « réalisateur », Otomo arrive a faire que chaque séquence surpasse la précédente en gardant un rythme prodigieux tout au long de ce grand voyage dans une humanité au bord de l'effondrement. Ce rythme est possible grâce à la succession entre les scènes d'actions et les réflexions qu'apporte l'auteur. Les premières sont d'ailleurs tout aussi magnifique que le reste si l'on accepte le style des personnages. L'espoir vient finalement frapper à la porte comme pour signifier que la vie que l'on vient de lire recommence dans un tourbillon éternel. Les humains font des erreurs mais ils ont le droit de prétendre à une vie qu'ils auront choisis. Si vous les avez vu, oubliez Steamboy, oubliez Akira (Le film), ceux-ci ne représente qu'un esprit trop peu commun dans les méandres du marketing et du prince dollar. Non, la véritable oeuvre d'Otomo est et restera sans doute Akira accompagné du magnifique Domo. Ces oeuvres, trop peu connus au demeurant et largement handicapé par les faiblesses des deux titres que je viens de citer se doivent d'être connus et reconnus par toutes personnes qui se prétendent aimer les mangas. Il y aura eu un avant et un après Akira et pour tout lecteur qui découvre celui-ci, il y aura indubitablement un avant et après Kaneda. Ne faites pas non plus l'erreur de l'édition couleur qui ruine en grande partie le travail de représentation éblouissant ou de l'édition de poche qui ne permet pas d'apprécier les dessins. Préférez l'édition en 6 tomes, N&B disponible en totalité pour un peu moins de 80 euros. Quelques planches -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ? *Édité à 12:45am, 06/28/08
Message n° 614366, posté par Kenji à 00:46 le 28/06/2008
Message n° 614366, posté à 00:46 le 28/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Tout est dit.
Message n° 614379, posté par Baje à 00:57 le 28/06/2008
Message n° 614379, posté à 00:57 le 28/06/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Merci. Tiens, d'ailleurs, c'est pas possible de mettre une sortie de "sommaire" en première page avec un lien vers chaque article ? -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
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