Au FBI, il était autrefois le coéquipier de Windom Earle et a eu une liaison avec la femme de celui-ci, Caroline, avant qu'elle ne soit assassinée.

Leland a été victime de Bob depuis son plus jeune âge (12 ans) alors qu'il était voisin avec BOB sur les bords de Pearl Lakes. Il a sans doute ensuite été possédé par BOB, infligeant alors les tourments que l'on sait à sa fille unique.

Plusieurs théories sont possibles concernant ce personnage.* Bob est un esprit désincarné qui est capable de prendre le contrôle d'un être humain.Après avoir pris possession d'un être humain, il manipule son hôte afin de lui faire commettre des actes violents (incestes, viols, meurtres,etc...) et se nourrit des émotions que ses actes produisent.Il est lié d'une manière ou d'une autre aux autres esprits qui apparaissent dans la Black Lodge ou la White Lodge.* L'agent du FBI, Albert Rosenfield suggère que BOB est simplement le mal que crée les hommes.Mark Frost a indiqué que l'idée de BOB provient de la mythologie Indienne Américaine et qu'il était un esprit diabolique dont la présence dans les environs de Twin Peaks remonte à des temps ancestraux...Il apparait également que BOB est un serviteur ou un agent des autres esprits de la Loge.Une entrée (la chambre rouge) vers la Black Lodge se trouve à Glastonbury Grove dans les bois entourant Twin Peaks.Bob est à ce jour, le personnage le plus effrayant et le plus dérangeant (selon moi) de l'histoire de la série TV. Un simple rictus, un rire "démoniaque" et vous me retrouvez planquée dans un coin. Pas besoin de blabla, de grandiloquence, d'ultra-violence, c'est ça aussi le talent de Lynch.

On a parlé aussi beaucoup des citations et des clins d'oeil dans Twin Peaks, en leur attribuant une place excessive. Quelques clins d'oeil à la Laura de Preminger et au Vertigo de Hitchcock ne sont guère plus que la manifestation d'une dette envers des films mythiques fournisseurs de situations de base, situations qui sont réintégrées et réinterprétées dans un sens différent.La seule partie de Twin Peaks qui imite clairement le film noir est en fait la moins bonne : c'est l'histoire d'amour de James dans la seconde saison, avec un pâle personnage de femme fatale échappée des années quarante.Bien sûr, le prénom de Laura n'a pas été choisi au hasard, mais là encore, la ressemblance de situation ne doit pas faire oublier les différences. Ainsi Laura Hunt, celle qui vait les traits de Gene Tierney, faisait l'objet de deux tentatives de meurtre par Waldo, mais échappait à toutes deux, la première au prix de la mort d'une autre ; la seconde, par celle du meurtrier. Laura Palmer, elle, a moins de chance : elle est tuée... deux fois, en personne, puis à travers sa cousine Madeleine Ferguson.Laura Hunt, est au départ un portrait, comme Laura Palmer, mais dans Twin Peaks c'est une photo gentille, et non une toile mythifiée. Mais l'important, c'est que justement, Laura Palmer n'est pas une créature sophistiquée, mais une jeune collégienne d'une petite bourgade et qui ne va pas bien.Mais en combinant les situations du film noir et celles du feuilleton sentimental et en leur ajoutant une dimension fantastique, Frost et Lynch ont recréé rien de moins que le drame romantique. Cela, rien que par l'addition de tons et de dimensiosn que l'on avait pris l'habitude de traiter dans des cadres séparés.L'irrationnel avait ses genres cinématographiques, dans lesquels on n'avait pas le temps d'aimer ni de pleurer. Il fallait assurer et tenir ferme contre le mal, le visage dur et déterminé. En faisant se rejoindre un fantastique cosmique et une ardeur émotionnelle, Twin Peaks a fait se rejoindre un temps et un espace longtemps privés l'un de l'autre.Source : David Lynch par Michel Chion, Cahiers Du Cinéma, Collection "Auteurs.

Le début quand Dale est par terre avec le vioq du Room Service qui se ramène m'a fait beaucoup rire