Baje a dit le 31/08/2017 à 13:56
:J'avais trouvé ça grotesque, mal écrit, long et chiant. J'ai même pas fini. J'ai voulu relancer la fin plusieurs fois et puis j'ai abandonné.
Non non. C'est vraiment très mauvais, et Baje vise très juste en parlant de grotesque.
J'ai beaucoup aimé le premier chapitre. J'ai trouvé ça très bien réalisé, très bien interprété, et je me suis dit que Guy Pearce avait enfin fait un bon choix de carrière ailleurs que dans un film australien.
Et puis, le flashback arrive. Je déteste les flashbacks au cinéma. Je déteste les films construits comme ça. Je déteste tellement ça que j'ai arrêté Tyler Rake hier parce que je n'étais pas d'humeur à regarder un film qui repose sur un flashback. Brimstone aussi commence par un flashback. Mais là, on a un flashback dans le flashback. Et si je déteste autant ça, c'est parce que ça fait retomber l'intensité comme un soufflé. Ici, on est complètement dedans, on est immergés dans l'histoire, et on doit tout oublier pour recommencer à 0, recommencer à connaitre des personnages, recommencer à ressentir de l'intensité, à connaitre un nouveau lieu, etc etc etc.
Mais admettons. Le film parvient plus ou moins à retomber sur ses pattes. C'est pas trop ça, mais il sauve les meubles. Et là, qu'est-ce qu'il se passe ? Un nouveau flashback et l'accent HORRIBLE de Kit Harington, qui n'est définitivement pas un acteur, arrivent.
C'est à partir de là que l'on peut parler de grotesque. Je ne sais honnêtement pas si c'est parce que j'étais gavé ou si c'est vraiment le film qui est parti en couilles mais j'ai ressenti du grotesque. Guy Pearce qui était jusqu'alors imposant et charismatique tombe dans le cliché de plus en plus et devient ridicule. Kit Harington est, je le répète, catastrophique. Et même au niveau de la réal', ça devient grotesque. Y a un plan où Kit Harington entre dans une église en tenant sa selle, le soleil derrière lui, ça fait l'ombre d'un ange. J'ai failli casser ma télé en voyant ça tellement je trouve ça con et grossier.
A partir de là, le film m'avait complètement perdu. L'affrontement final finit de transformer Guy Pearce en caricature, une sorte de mélange entre Terminator et un ninja, et l'épilogue m'a achevé, avec cette bonne vieille voix off qui revient répéter sa phrase d'intro pour conclure le film, ce qui est, on le sait tous, un putain de gage de qualité, n'est-ce pas.
J'entends parler de ce film depuis 3 ans, et quand je me motive enfin à me taper les 2h30, c'est pour voir une telle merde. J'arrive pas à y croire.
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J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?