Immense. Début bouleversant avec le départ de BB. L'une des plus belles scènes de la série avec Ray. Fin incroyable. Superbe série.

J'avais dit pour le 3 ou le 4 que chaque épisode surpassait le précédent. Je vois pas comment ça va être possible ici.

J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans cette série. Mais à partir du 3e…

Vraiment magnifique. Au delà de l'humour, cette série raconte beaucoup de choses, avec une grande sensibilité. La scène avec Ray est belle. Simple, mais tellement juste.

Et cette fin, tellement inattendue…

Je ne la considère même pas comme une comédie, perso. Elle me fait ressentir bien plus de choses que de simples rires. Je sais qu'on ne ressent pas un rire mais vous avez compris mon propos.

C'est vrai que c'est extrêmement juste depuis le début. J'aime Ray depuis le début, il me faisait rire à la' base, le contre-emploi de ce genre de personnage était vraiment brillant. Mais là c'est vrai que c'était grand.

Mais maintenant que j'y repense, j'ai un bémol concernant le personnage de Russell. Tout au long de la saison, il a été assez mono-dimensionnel, mais ça se comprenait, et son obsession malsaine était de plus en plus claire et compréhensible. Sauf que dans le 8, on nous a montré autre chose, combien il souffrait, et cette mono-dimension prenait alors énormément de sens. C'est tout ce qu'il a dans sa vie, et c'est pour quoi c'est un tel connard.

Là, je pensais que ça allait changer, il est devenu proviseur. Et puis il a continué à faire le connard avec Gamby. Ça m'a un peu soulé.

Quel cliff de dingue Comme vous dites, c'est tellement plus qu'une comédie qu'une telle fin est possible sans laisser entrevoir quoique ce soit en fait.

Pour ce qui est de la rigolade, y a pas un zode où je n'ai pas ri. Les punchline de Gambi, les situations cocasse. C'est très bien écrit.J'ai bien aimé la BO également.

Je dirais que le point d'interrogation est de trop.

Oui, là, c'est officiel.

Ben, c'est quand même un connard, à la base. Comme son comparse. C'est le thème classique des gens laids. La violence de ce qu'ils font vivre au proviseur, la perversion des relations que Gamby entretient avec sa fille (quel choix d'actrice, à propos), qui est presque obligée de le materner, ça pourrait faire un drame bien glauque. Mais non, on a la banane du début à la fin, parce qu'ils arrivent à nous rendre ces abrutis plus que sympathiques. Pour tout te dire, Gamby et Russel, c'est moi. C'est pas une part glorieuse de moi. Mais c'est moi et c'est ça qui me fait rigoler. Best show ever.

Son petit discours (que j'ai imaginé enregistré) dans lequel il insiste pour faire porter le chapeau à Gamby, me fait penser que Russel est l'Indien.

Mais Russell aussi, non ? J'adore Russell. J'adore sa belle mère et j'adore sa femme.

En tout cas, ce twist'n'shoot (si je puis me permettre ce petit jeu de mot cocasse), est un nouveau coup de génie. On s'attendait bien sûr à ce que quelque chose foire, tout l'épisode est d'ailleurs construit pour aboutir à ça (fabuleuse séquence sur J. Cole notamment). Mais une fois de plus on se fait baiser dans les grandes, c'est complètement surréaliste et pourtant inexplicablement cohérent. Et, rétrospectivement, on comprend que tout le show est axé autour de cette volonté constante de prendre le téléspectateur à contre-pied, d'une façon totalement inédite. Quel beau support que la série télévisée pour le talent de ces gus.

Sacrée comédienne.