Pourquoi ne pas avoir expliquer l'explicable, ce qui était du domaine de l'enquête ?
La mort de Simon, les faiblesses des barrages, l'attaque en fin de s1, le gouffre que personne n'avait remarqué, la vie/la mort de ceux qui reviennent, qui étaient-ils ?
Gobert fait intervenir l'armée, la gendarmerie, un ingénieur et même un curé qui sont des éléments très ancrés dans le concret pour rien.
Certaines vies, agissements et causes de la mort sont expliquées, le serial killer, le guru, l'accident de bus, pourquoi pas les autres et lever le voile. Au final, je ne me suis attachée à personne.
Mélange de genres, thriller, policier, horreur, zombies, revenants "mal définis" mais hautement surnaturels/spirituels, qui doivent accepter leur mort, dire au revoir, tant pour eux que pour les vivants.
Victor m'a intrigué en s1. J'aimais beaucoup son ambiguité.
Un enfant qui fait peur à des adultes, c'était bien. Que de sentiments contradictoires, entre l'envie de le protéger, instinct maternel, et celle de le voir disparaitre.
Saison2 et le trip Rosemary's baby, fils de l'homme, du revenant, du diable ou de Dieu ou des Deux, Victor et Nathan, zéro frisson / zéro question. (une de moins !)
On sait bien que Gobert ne peut pas dire pourquoi des morts reviennent, ni ce qui se passe ou ne se passe pas après la mort.
Par contre, explorer le thème de la mort, le deuil, le manque, les angoisses de celui qui reste, les non-dits,, la culpabilité, la peur, le repentir, la spiritualité .... oui, j'adhère dans un cadre proprice à cette réflexion.
Dans le style, récemment, In the flesh, fait revenir des morts, propose une histoire, avec les mêmes questionnements, sans torturer le spectateur.
L'esthétisme, la mise en scène et la musique doivent supporter l'histoire pas se substituer. On est pas au musée.
Je laisserai le mot de la fin à
Anne Consigny "C’est trop une œuvre d’art pour que ça marche".