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Tags : true detective
Message n° 4100432, posté par Skynet à 15:49 le 20/07/2015
Message n° 4100432, posté à 15:49 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Other Lives Diffusé le : 19/07/2015 Ray and Frank contemplate new life choices. Ani and Paul follow a lead up the coast. (thetvdb.com)
Message n° 4100433, posté par Baje à 15:49 le 20/07/2015
Message n° 4100433, posté à 15:49 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Ah. Enfin un épisode que j'apprécie vraiment. J'aime juste pas ce qui se passe avec Ray et Frank. Frank est une pute, pas besoin de ça pour le savoir. Et ça en fout trop sur la tronche de Ray. Ou simplement j'aime pas, je sais pas. Pas compris les conneries de la femme sinon. Et vu qu'ils sont dans cette situation, il pourrait lui proposer de faire le test en privé et qu'elle puisse pas l'utiliser au tribunal. Si c'est vraiment ce qu'elle veut. Alors que là elle l'utilise que dans le contexte d'avoir son fils. Et il réagit pas. C'est un peu foireux. Et problème de direction d'acteur pour moi dans la scène avec Paul et sa mère. C'est beaucoup trop forcé que ça en était horrible. Je sais que le type est bizarre mais là j'ai trouvé ça juste mal joué. Pour le reste, j'espère que la suite sera comme cet épisode. -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ? *édité à 15:54 le 20/07/2015
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Message n° 4100434, posté par namster à 16:37 le 20/07/2015
Message n° 4100434, posté à 16:37 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Baje a dit le 20/07/2015 à 15:49 :Et problème de direction d'acteur pour moi dans la scène avec Paul et sa mère. C'est beaucoup trop forcé que ça en était horrible. Je sais que le type est bizarre mais là j'ai trouvé ça juste mal joué. J'ai pas trouvé ça forcé du tout, ça m'a semblé tout à fait juste et même si les situations devaient être forcément différentes, ça te frappe encore plus quand tu réalises que Taylor Kitsch a réellement été élevé seul par sa mère dans une caravane, en fait. Y a peut-être une part autobiographique clairement volontaire de la part de Pizzolatto dans ce rôle. D'ailleurs, tant qu'on parle de direction d'acteur, il me semble que je suis loin d'avoir vu l'entière filmographie de Colin Farrell, mais là ça devient évident que c'est le meilleur rôle dans lequel j'ai pu le voir. Quand il découvre que le violeur de sa femme a été arrêté et qu'il a donc buté un innocent (à ses yeux, surement pas pour Frank), c'est vraiment très grand. Idem quand il arrive chez Semyon à la fin. Grosses perf'. Loyalty is important, and usually painful. One day you might find cause to ask yourself what the limit is to some pain you're experience and you'll find out there is no limit at all. Pain is inexhaustible; it's only people that get exhausted. On retrouve enfin quelques fulgurances littéraires que j'apprécie particulièrement, aussi. Je pense que tu as peut-être aimé l'épisode, Baje, parce que finalement, il répond à beaucoup de questions. La scène avec Ray qui défonce le psy/chirurgien, le nouvel associé de Frank qui lui demande de récupérer les fichiers de Caspere, et Ani qui est sur le point de partir en undercover avec sa soeur... On sait plus ou moins vers où on se dirige, là.
Message n° 4100438, posté par Baje à 16:44 le 20/07/2015
Message n° 4100438, posté à 16:44 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) namster a dit le 20/07/2015 à 16:37 :Je pense que tu as peut-être aimé l'épisode, Baje, parce que finalement, il répond à beaucoup de questions. La scène avec Ray qui défonce le psy/chirurgien, le nouvel associé de Frank qui lui demande de récupérer les fichiers de Caspere, et Ani qui est sur le point de partir en undercover avec sa soeur... On sait plus ou moins vers où on se dirige, là. Qu'on sache pas où l'on va me dérange pas. Sauf que je trouvais pas ça intéressant jusqu'à maintenant. C'était pas pourri hein, juste bof (le scénar, après il y a d'autres trucs que j'appréciais). Et puis les persos commencent à avoir un minimum d'épaisseur maintenant. C'est plus que de savoir où ça va, j'ai l'impression que la série a finalement démarré. Pour les acteurs, je les trouvent bon, hein. Sauf la scène dans la caravane. Pouah ! -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ? *édité à 16:46 le 20/07/2015
Message n° 4100443, posté par Medieval à 17:51 le 20/07/2015
Message n° 4100443, posté à 17:51 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) La rousse, j'y arrive pas. C'est chiant, elle doit bien être sur 5 scènes dans ce zode. La cabane avec la chaise ensanglantée, c'est le lieu de torture de Caspere ? -- "Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, son gouvernement." Saint-Just
Message n° 4100446, posté par Medieval à 18:13 le 20/07/2015
Message n° 4100446, posté à 18:13 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) J'ai rien dit. Il a été torturé dans la maison ou Colin a pris deux décharges. -- "Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, son gouvernement." Saint-Just
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Message n° 4100447, posté par namster à 18:21 le 20/07/2015
Message n° 4100447, posté à 18:21 le 20/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Le livre que Pitlor est entrain de lire avant de se faire défoncer par Velcoro. Une histoire bien chéper à base de mescaline. Apparemment, l'auteur a eu une importance dans le mouvement New Age dans les années 70... Pour en savoir plus. Encore un truc relié au père d'Ani ?
Message n° 4100624, posté par mpm à 20:19 le 21/07/2015
Message n° 4100624, posté à 20:19 le 21/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Baje a dit le 20/07/2015 à 15:49 :J'aime juste pas ce qui se passe avec Ray et Frank. Frank est une pute, pas besoin de ça pour le savoir. Et ça en fout trop sur la tronche de Ray. Ou simplement j'aime pas, je sais pas. Oui, vraiment un bon épisode. J'ai trouvé que ça avançait vraiment, même si certains trucs étaient évidents du départ, je pense évidemment au fait que Frank a filé un nom bidon à Ray. C'était gros comme une maison. J'ai hâte de voir la suite, je trouve qu'on ait moins dans le "cliché".
Message n° 4100727, posté par ryoji à 12:42 le 22/07/2015
Message n° 4100727, posté à 12:42 le 22/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Sinon, ça manque quand même aussi d'ambition dans la réalisation, je trouve. Montage un peu foireux en sus. Dommage. Reste le perso d'Ani/performance de McAdams qui surclasse depuis le début. *édité à 12:47 le 22/07/2015
1.00
Message n° 4100969, posté par Coquelîcot à 13:06 le 23/07/2015
Message n° 4100969, posté à 13:06 le 23/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) J'ai "bien aimé" scène avec les gros porcs sexistes qui sont là pour harcèlement sans comprendre pourquoi ils sont là. C'est violent parce que c'est porcs ne se rendent même pas compte du tort qui lui font. Je vois carrément Antigone dans le rôle d'une féministe ou d'une victime en train d'essayer d'expliquer sa cause et de bloquer face aux remarques des hommes qui ne la comprenne pas et ne souhaite pas la comprendre car ça emmerde leur égos ou leur privilège. Si j'étais dans la même position d'Antigone, je ne pense pas que j'aurai été aussi calme et intelligent qu'elle.
0.96
Message n° 4101537, posté par Batefer à 13:18 le 25/07/2015
Message n° 4101537, posté à 13:18 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Qu'elles sont chiantes les scènes entre Frank et sa femme. Et omniprésentes. Et interminables. Dans un article sur la série, l'auteur expliquait qu'il n'aimait pas la seconde saison en particulier pour ses dialogues inutilement ampoulés et irréalistes. Ça ne m'a jamais autant frappé que dans cet épisode, et spécialement les dialogues entre ces deux là. Je sais bien que c'est un peu la marque de fabrique de la série, mais sérieusement, qui parle comme ça ? Au moins en saison 1 le personnage de Harrelson rajoutait un peu d'humour en demandant régulièrement à son partenaire de se calmer sur ses élucubrations mystico-philosophiques... -- je parles pas au cons sa les instruits
0.59
Message n° 4101540, posté par Finally à 13:37 le 25/07/2015
Message n° 4101540, posté à 13:37 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Je les trouve très intéressantes, même si je tombe de très haut avec Kelly Reilly. La pauvre, elle joue sacrément mal. Je ne sais pas pourquoi je l'ai imaginée bonne. Batefer a dit le 25/07/2015 à 13:18 :Dans un article sur la série, l'auteur expliquait qu'il n'aimait pas la seconde saison en particulier pour ses dialogues inutilement ampoulés et irréalistes. Ça ne m'a jamais autant frappé que dans cet épisode, et spécialement les dialogues entre ces deux là. Je sais bien que c'est un peu la marque de fabrique de la série, mais sérieusement, qui parle comme ça ? Au moins en saison 1 le personnage de Harrelson rajoutait un peu d'humour en demandant régulièrement à son partenaire de se calmer sur ses élucubrations mystico-philosophiques... Je sens que je vais le regretter. C''est un point de vue. Mais je me demande toujours sur quoi repose cette affirmation selon laquelle les discours de Rust sur le monde sont des élucubrations et dans quelle mesure "mystico-philosophique" peut être péjoratif. Evidemment, j'ai des différences, disons à mon petit niveau personnel, avec les écrivains du néo-noir américain comme Pizzolatto sur le regard qu'ils jettent sur le monde, mais surtout sur leur conclusion ou projet. Rust, c'est Pizzolatto, comme ici Franck et Ray. C'est la manière dont il pense, c'est la manière dont il conçoit ses pensées. Lorsque Rust se définit comme un pessimiste philosophique mais préfère dire réaliste et que Ray explique à Antigone que nous avons le monde que nous méritons, ce ne sont pas des "élucubrations". Ça repose sur quelque chose de sérieux et d'ancien : la constatation de l'échec du nihilisme comme moyen, sa réorientation comme fin indépassable, l'homme bloqué à mi-chemin (sur le pont, sic) par sa propre faute. Pizzolatto n'est pas le seul dans cette veine, et d'autres auteurs qui ne sont pas dans son courant (ou sous-courant) et ont acquis une place très importante dans la littérature contemporaine (peut-être la plus importante, en termes de représentation) participent de cette conception du monde (Don Dellilo, Franzen, Bret Easton Ellis, Dan Fante et bien d'autres). Pizzolatto ne met pas des mots les uns après les autres en espérant que ça fasse joli. C'est réfléchi et fondé. Tu peux être en désaccord, en partie ou en totalité, mais tu ne peux pas lui reprocher des "élucubrations" comme si c'était de la psychologie à Cosmo. Pour les personnages, je ne vois pas vraiment pourquoi tu dis que "personne ne parle comme ça". Enfin j'aimerais bien lire cet article dont tu parles :) *édité à 13:40 le 25/07/2015
1.00
Message n° 4101544, posté par namster à 14:22 le 25/07/2015
Message n° 4101544, posté à 14:22 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Je pense qu'ils voulaient dire, dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire nos vies à nous qui ne sont pas installées dans la fiction américaine, les gens ne parlent pas comme ça et ne communiquent pas entre eux de cette façon. Ce qui est une remarque totalement conne, on peut l'avouer, dans le jugement d'une oeuvre justement fictionnelle. Dans ma vie, par exemple, je parle souvent trop vite et je bégaye quelques fois. Je t'avoue que si Semyon parlait comme moi, j'aurais déjà arrêté cette série depuis belle lurette.
Message n° 4101545, posté par Pliskin à 14:24 le 25/07/2015
Message n° 4101545, posté à 14:24 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Pas sûr, dans FNL ils parlent comme dans la vraie vie, ils bégaient, ils improvisent. Et on arrête pas la série. -- Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
Message n° 4101546, posté par namster à 14:26 le 25/07/2015
Message n° 4101546, posté à 14:26 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Ça n'a pas grand chose à voir, dans le mesure où Friday Night Lights avait une approche documentaire réellement marquée et clairement volontaire. Il me semble que c'est pas du tout le cas de True Detective.
Message n° 4101548, posté par Pliskin à 14:27 le 25/07/2015
Message n° 4101548, posté à 14:27 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Oui, c'était une remarque indépendante sur ce que tu disais. Je n'ai aucun problème non plus avec les dialogues de True Detective. Je regarde la série pour avoir des dialogues réfléchis et bien écrits, pas pour de l'impro. -- Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind. *édité à 14:27 le 25/07/2015
Message n° 4101562, posté par Baje à 15:28 le 25/07/2015
Message n° 4101562, posté à 15:28 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Finally a dit le 25/07/2015 à 13:37 :Rust, c'est Pizzolatto, comme ici Franck et Ray. C'est la manière dont il pense, c'est la manière dont il conçoit ses pensées. Lorsque Rust se définit comme un pessimiste philosophique mais préfère dire réaliste et que Ray explique à Antigone que nous avons le monde que nous méritons, ce ne sont pas des "élucubrations". Ça repose sur quelque chose de sérieux et d'ancien : la constatation de l'échec du nihilisme comme moyen, sa réorientation comme fin indépassable, l'homme bloqué à mi-chemin (sur le pont, sic) par sa propre faute. Il écrit son histoire, ça veut dire que c'est ce qu'il pense ? Ou qu'est ce qui te fait dire ça ? -- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 4101566, posté par Finally à 15:49 le 25/07/2015
Message n° 4101566, posté à 15:49 le 25/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Non, ça ne veut pas dire que c'est ce qu'il pense, mais, à intervalles réguliers, surgissent presque texto ce que Pizzolatto lui pense du Monde. La liberté du personnage a des limites, les auteurs cherchent à montrer ou à dire quelque chose à travers eux. C'est comme l'amour de Julien Sorel pour l'époque napoléonienne. Julien Sorel n'est pas Stendhal mais il se fait l'écho direct de la pensée de Stendhal. Il se peut que je me trompe, mais Pizzolatto a écrit bon nombre d'essais et donné énormément d'interviews en ce sens. Les auteurs dont il est proche correspondent aussi à ce courant de pensée dans la littérature occidentale moderne. Les persona correspondent également à une conception précise de l'utilisation des archétypes. De même que les références littéraires ou artistiques. *édité à 15:50 le 25/07/2015
1.00
Message n° 4101758, posté par Batefer à 21:54 le 26/07/2015
Message n° 4101758, posté à 21:54 le 26/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Il y a aussi un dialogue entre Vaughn et sa femme, il faudrait que je le retrouve tellement ça m'a paru inutilement alambiqué. Sinon merci namster pour le jugement de valeur, ça fait toujours plaisir de se faire insulter sans raison. Je vois que ça devient de plus en plus difficile par ici d'exprimer un simple point de vue sans que ça devienne immédiatement personnel, c'est cool. -- je parles pas au cons sa les instruits
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Message n° 4101759, posté par namster à 22:00 le 26/07/2015
Message n° 4101759, posté à 22:00 le 26/07/2015
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Batefer a dit le 26/07/2015 à 21:54 :Sinon merci namster pour le jugement de valeur, ça fait toujours plaisir de se faire insulter sans raison. Je vois que ça devient de plus en plus difficile par ici d'exprimer un simple point de vue sans que ça devienne immédiatement personnel, c'est cool. Tranquille, faut pas le prendre comme ça, c'était pas du tout personnel, juste un peu trop corrosif mais je suis désolé si t'as pas apprécié.
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