Pas vraiment convaincu par cet épisode. Je me suis assez fait chier, ça avance pas vraiment et l'enquête en est pas au point mort à cause d'un truc à la con. Alors c'est peut-être (sans doute) voulu mais ça m'a pas du tout convaincu dans l'épisode.

Ah et je trouve aussi le côté TOUS corrompu un peu facile. Je me comprends quand je dis corrompu, entre celle à qui on demande de faire la pute pour avoir un avancement et le bureau des pleurs du maire... Je veux bien que la hiérarchie file des ordres mais ça en devient un peu ridicule là.

Manquerait plus qu'un flic soit derrière. Hmm, hmm.

La fin de l'épisode, ils ont foutu Bonnie Prince Billy mais moi, j'aurais mis direct La Botz.

Je l'ai trouvé sympa, cet épisode. Bonnie Prince Billy à la fin, bien.

J'ai bien aimé toutes les scènes totalement délirantes, à base de rêves, d'Elvis en surpoids qui se trémousse, de dents arrachées et de mec masqué qui court parmi les clodos. Visuellement, il y avait quelques trucs sympathiques, je dois le reconnaître.Ça m'a rappelé un peu certains comic books de Templesmith, le genre bien crade et pas tout à fait fini.

Du coup ça en devenait presque drôle. Ray Velcoro est touchant dans sa fragilité (un comble après avoir passé deux épisodes à péter des tronches et insulter des gens) ; il a touché le fond, et la direction qu'il prend me plait assez.

La construction par rapport à l'épisode précédent était pas mal du tout, également. Tout un jeu de chiasme et d'inversion ; Ray finit par remonter la pente après son "assassinat" et semble vouloir se battre, Frank a quelques moments de grâce où il sort enfin de sa torpeur, avant de replonger dans son rêve éveillé, sa maison en carton-pâte et son amorphisme à la fin de l'épisode.

C'est pas un sosie d'Elvis, mais de Conway Twitty.

Euh, toute la ville est corrompue. Tu devrais aller lire des trucs sur l'inspiration de Vinci : Vernon.Rien de facile là dedans.

Il en lit des trucs... hum... sympas, le Velcoro.

Très bien vu. À mon avis, là, on rentre dans le dur, puisqu'apparemment ce Meister Eckhart est cité de nombreuses fois dans The Western Book of the Dead, titre du premier épisode de la saison, mais surtout titre d'un livre par un certain Yogi A.S. Narayana, un autrichien né en 1928 qui semblait bien, bien perché. Je sais pas si le livre est disponible ou si Pizzolatto l'a lu, en tout cas mais ce gars serait particulièrement lié au père d'Ani avec l'institut Panticapaeum qui baserait ses leçons et enseignerait sa philosophie en se basant sur ce livre, même s'il est encore trop tôt pour réellement l'affirmer. Il existe apparamment une version PDF sur internet d'une autre version de ce bouquin mais personne ne sait réellement si les deux sont liés. C'est un gros bordel. Dans tous les cas, ça n'en reste pas moins des plus intriguant de voir que Velcoro lit un truc clairement relié au père d'Ani. On ne sait pas non plus si elle s'en rend compte en voyant le livre sur la table basse.

Je n'y avais pas pensé, mais effectivement…

Si c'est pas fait exprès, ça y ressemble quand même beaucoup.