Clara demande au Docteur de lui permettre de faire la connaissance de Robin des Bois. Le Docteur lui fait remarquer que Robin des Bois n'est pas un personnage réel, mais un héros du folklore ; cependant, c'est quand même lui, à la stupéfaction du Docteur, qu'ils rencontrent dans la forêt de Sherwood.
(thetvdb.com)

J'ai pas ri, j'ai trouvé ça clairement surjoué (même si c'était voulu, c'était too much), limite ennuyeux. Mais bon, c'est DW, 1 épisode sur 2 ou presque est ennuyant/pas très bon >.>

Si j'avais voulu vraiment rire, j'aurais regardé le film de Mel Brooks, "Sacré Robin des Bois".

Dans l'ensemble, c'était pas génial, limite en dessous du 801.

La subtilité, apparemment, ils connaissent pas, quand c'est pas les scènes dans le Promised Land avec Missy, ce sont les références même pas déguisées...

Je cracherai pas sur Moffat ici, il a fait son temps, pour moi, et depuis longtemps, il aurait déjà dû être remplacé. Mais sur cet épisode, c'est Gatiss le scénariste. Et le scénario pêche quand même pas mal. (sorry, Finally x) )

Cet épisode, c'était un peu la rupture finale après la seconde que t'avais donné l'amour de ta vie.

Alors, le Docteur est un peu plus éternel que l'âme soeur, certes.

C'est d'ailleurs assez marrant que cet épisode intervienne quelques heures seulement après la discussion que j'aie eue avec klaxon à propos de Mark Gatiss. C'est d'ailleurs étrange de voir les louanges portées à l'égard de cet épisode dans la fandom, sur internet. Par contre, je crois qu'ils ont eu raison de dire que toutes les bonnes idées venaient de Gatiss. Car pour moi, a contrario, c'est que c'est surtout les mauvaises idées qui viennent de Moffat. Le type est en roue libre, là, clairement.

La majeure partie de la confrontation entre Moffat et Robin Hood, c'est ce qui m'a évidemment le plus plu, et que j'attribue à l'écriture de Mark Gatiss. Et ce que Moffat a gâché : faire du Docteur un personnage de dessin-animé à gags pour gosses attardés. C'est quand même lui qui a opté pour cette direction pour le personnage. On a préféré voir les points positifs dans l'épisode 1, manipulés par les trailers, et ignorer les points qui nous heurtaient. Manque de pot, c'est que ces points de l'aspect du Docteur que l'on retrouve dans le dernier épisode et la moitié du second. En revanche, les questionnements sur le sens du héros sont vraiment bien vus, et assez bien écrits, 6 sur 10 sur l'échelle de RTD.Pour moi, c'est le moment de la défaite, où tu sais que tu fais partie des vaincus pour quelques années.

Et Clara, que dire de Clara, le crève-coeur, elle m'avait donné tant d'espoir. Mais je crois qu'Amy était descendue tellement bas à la fin que j'ai été troublé.Contrairement au Docteur, on en est au stade du grand ménage : tout est à jeter, le passé, le présent, l'avenir. C'était la partie toxique, dont on ne se rend compte qu'à la fin.

Y a pas eu un épisode sans que quelqu'un ne soit trempé depuis le début de la saison. C'est en référence au Ice Bucket Challenge ? Ou à la douche-froide qu'on se prend depuis le début ? Ou a essayer de nous attendrir par le concours de t-shirt mouillé de Clara pour un dernier coup ?

Mais le pire, ce n'est pas les personnages (j'ai trouvé le personnage du méchant - le sheriff - bien écrit, pour une fois pour un loner) mais toute l'histoire à la con née dans les méandres insondables d'un esprit visiblement malade. Je crois d'ailleurs qu'on peut lui retourner (ainsi qu'à moi vu comme est partie cette phrase...) la réplique du Moment (celui pour lequel on est vraiment reconnaissants :p) : "If I ever develop an ego, you got the job."Le pire du pire, c'est cette routine systématique dans laquelle il nous plonge après nous avoir promis une aventure épique de tous les instants : on devait pas partir à la recherche de Gallyfrey ? Pas une seule fois le Docteur n'a évoqué quoi que ce soit à ce sujet. Et à la place, on a un subplot surlignée en gros à chaque épisode et encore un épisode à base d'androïdes "mécaniques" (vous avez vu l'intérieur des robots ?)

Je le hais, je le hais, je le hais.

Et, ce qui résume le mieux toute l'ère Moffat : de The Eleventh Hour à Robots of Sherwood, c'est le message de Nao à propos du second épisode(, et j'espère qu'elle le prendra pas encore mal).

Donc voilà, on en est une nouvelle fois à la phase de déprime qui nous fait nous réaliser ceci à propos de la nouvelle série : les deux vraies amours de notre vie, c'est en fait notre papa, Ninth, notre chéri, Tenth et leur créateur, Russel (je pousse un peu le bouchon mais ça me rend dingue).

Je me suis fais la réflexion XD

Idem pour la recherche de Gallifrey.

:)

J'ai quand même du mal à m'impatienter pour le prochain épisode qui va traiter une énième fois des... monstres sous le lit.

Je parle aux scénaristes de DW. :P