Après je suis pas vexé, Fringe faisait parti de mon top l'année dernière mais plus je regarde de série, plus je deviens (+ ou - exigent... j'ai l'impression) et d'ailleurs aucune de ces séries ne font parti de mon top10 aujourd'hui donc...

Pour moi, OZ, ça part en couille à partir de la saison 5 (Je serai même tenter de dire milieu de saison4 mais je suis sympa). NYPD Blue, il y a une grosse baisse de niveau passé la saison 7. TWW par contre est génial du début à la fin.

Putain, Fringe, quelle déception cette saison 5. Encore une série qui m'a tuer.

Disons que la fin m'a laissé un arrière goût très désagréable. Mais globalement, elle est pour moi très en dessous de la 1 qui était un vrai bijou.

SOA, j'écarte tout de suite. Trop répétitif d'une saison à l'autre... une série pour le coup que je me referai jamais, si tant est que je la finisse.

SOA, c'est franchement moisi maintenant.J'ajoute 24, les saisons sont loin d'être toutes du niveau de la 1re, loin s'en faut. Lost, pareil ; en étant gentille, y en a minimum 1 qui est franchement mauvaise. Rescue Me, c'est loin d'être Byzance sur la longueur. The Shield, ça baissait aussi sur la fin et pourtant elle fait partie de mes séries préférées.

Tu regardes trouze millions de séries et tu n'as pas vu TWW.

Pour NYPD, fais-moi confiance.

N'importe quoi. Je ne dis pas que la fin de Lost est parfaite, mais on est à des années lumière du foutage de gueule de celle de Dexter.

Tu as passé de très très bon moments devant mais tu ne la conseillerais pas... bizarre non ?

Rien de bizarre. Cette série est une escroquerie, je vais pas escroquer mes potes comme l'ont fait Lindeloff et Cuse.

C'est pas une question de réponses. C'est une question de respect du public.Pour moi Lost ou Prométheus, même combat.

Tout à fait d'accord, les trois, dans leur genre, ont poussé une forme jusqu'au bout.

24 : Le temps réel avec multiplication des cliffhangers

Lost : La narration à tiroir qui consiste à créer du mystère en permanence, en faisant mine de chercher à le résoudre

et Urgences : dans la technicité de son champ lexical, liée à l'hôpital

Les trois, dans un but, trouver le moyen de rendre captif le maximum de personnes, en impressionnant, en aliénant presque son spectateur.Avec plus ou moins de réussite selon les saisons. Les difficiles contraintes formelles qu'elles se sont données, leur ont permis de développer du fond, un peu.

Je dirais même que Lost et 24, ont tué la série télé, parce qu'elles ont révélé les ficelles de l'écriture, en les sur-affichant en permanence. On sait que toutes ces séries ont un format, et que derrière il y a des auteurs, et qu'ils sont humains. Et maintenant on est toujours un peu déçu.

Ok, faut que je demande, comment "craquer" à l'épisode 4.23, à 1 heure de la fin ?

Déjà je trouve que la période 4.16-4.24 est très bonne de bout en bout (la saison 4 a un peu un ventre mou du 4.08 au 4.15, amha).

Et le cliff de cette 23e heure est hallucinant, met une pression de malade, conditionne la fin de saison et ses répercussions s'étendent sur les 2 saisons suivantes :

Et beaucoup de monde s'accorde pour dire que la saison 5 est la meilleure saison de 24. C'est celle qui a récolté l'Emmy de la meilleure série dramatique et l'Emmy du meilleur acteur quand même (à ce jour, c'est la dernière série de network à l'avoir fait fait). C'est pas mon cas, moi aussi je préfère les 3 premières saisons (la 5 est très bonne et vient juste derrière), mais quand même, la série dans son ensemble vaut le coup d'être vue.

Marrant parce que hier, au pressing, je lisais le très bon livre d'Alan Sepinwall, The Revolution Was Televised, et dans le chapitre d'introduction et surtout dans le chapitre 4 (centré sur Deadwood) il se penche sur quelques séries comme Hill Street Blues, Miami Vice, Wiseguy, ER ou X-Files (des séries précurseurs de la révolution à venir) mais surtout NYPD Blues, la méthode d'écriture de David Milch (sur les saisons 1-7) et les ennuis liés à ça.

Eh bah ce chapitre + lire ton message juste avant, ça m'a convaincu que c'est pas juste un copshow de network, donc je la mets sur ma longue liste de séries à voir (même si y a le créateur du David Caruso Award dedans : David Caruso).

Les séries révolutionnaires que Sepinwall couvre dans son livre, dans l'ordre :

Mais je regarderai The West Wing avant, tkt.