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Sujet n°9001 créé le 06/01/2008 à 17:28 par Cartman150 - Vu 19120 fois par 1946 utilisateurs
   
Pages : 123456
Message n° 327794, posté à 17:28 le 06/01/2008  
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Cartman150
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Infos
Oz est une série télévisée américaine en 56 épisodes de 55 minutes, créée par Tom Fontana et diffusée entre le 12 juillet 1997 et le 23 février 2003 sur le réseau HBO. En France, la série a été diffusée entre le 9 décembre 1998 et le 12 mars 2004 sur Série Club puis sur M6.
Synopsis
Oz. Oswald. Pénitencier de haute sécurité.
Emerald city. Quartier expérimental de la prison créé par le visionnaire Tim McManus qui souhaite améliorer les conditions de vie des détenus. Mais dans cet univers clos et étouffant se recrée une société terrifiante où dominent la haine, la violence, la peur, la mort. Où tout espoir est vain, où la rédemption est impossible. "Oz est l'endroit où je vis. Oz est l'endroit où je vais mourir, où la plupart d'entre nous vont mourir. Ce que nous sommes importe peu. Ce que nous allons devenir ne compte pas" explique le narrateur depuis sa cage en verre. Bienvenue dans l'antichambre de l'enfer.
Distribution
Oz n'étant pas une série comme les autres, j'ai du faire une sélection arbitraire de 13 personnages.
PRISONNIERS
Les différents personnages de la série se regroupent selon leurs croyances ou leurs origines ethniques en différents clans :
Les aryens (The Aryan Brotherhood) : racistes, antisémites et défenseurs de la «suprématie de la race blanche», ils sont principalement dirigés par Vernon Schillinger. Ils pratiquent couramment les viols, réduisant à l'état d'esclave sexuel les nouveaux détenus blancs les plus faibles et sont responsables de nombreux meurtres, souvent sadiques. Ils sont opposés au trafic de drogue.
J.K. Simmons : Vernon Schillinger
 [x]
Schillinger est le leader de la confrérie aryenne, d'une violoence sans limite, il a pour habitude d'avoir des esclaves sexuels.
J.K. Simmons a notamment tourné dans The Closer ainsi que Spiderman 2 & 3
Les gangsters afro-américains (The Homeboys): dirigés par Jefferson Keane, ce groupe gère une partie du trafic de drogue au sein d'Oz. Plusieurs de leurs membres ont de sérieux problèmes de dépendance à la drogue.
Leon Robinson : Jefferson Keane
 [x]
Jefferson Keane a été condamné pour avoir assassiné de sang froid un couple de jeunes mariés qui sortait tout juste de l'église et ce pour une affaire de drogue. A Emerald city il est le leaderdes homeboys. Un leader qui savait faire preuve de calme et de sang froid dans des situations de conflit.
Leon Robinson a été vu dernièrement dans Buffalo Soldiers et Get Rich or Die Tryin'.
Adewale Akinnuoye-Agbaje : Adebisi
 [x]
Condamné pour avoir décapiter un policier à la machette, Adebisi est le prisonnier avec lequel personne n'a envie d'avoir d'histoire. Intimidant et imposant physiquement, il obtient facilement ce qu'il veut auprès des autres prisonniers.
Adewale Akinnuoye-Agbaje est Mr. Eko dans Lost.
Les Irlandais (The Micks) : il est difficile de parler de véritable groupe à leur propos car le seul personnage irlandais récurrent est Ryan O'Reilly, d'autres prisonniers irlandais apparaissant de manière épisodique.
Dean Winters : Ryan O'Reilly
 [x]
Ryan O'Reilly est le leader du clan irlandais. Manipulateur et très intelligent il s'allie toujours aux plus puissants pour arriver à ses fins et éliminer ses ennemis.
Dean Winters a joué dans Rescue Me et dans Law & Order.
Les musulmans : dirigés principalement par Karim Said, ils sont opposés à la drogue et à l'homosexualité. Ce sont des nationalistes noirs, luttant contre un système qu'ils jugent oppressif contre la minorité noire. À ce titre, ils sont régulièrement en conflit avec de nombreux autres groupes, notamment les aryens, les motards et les criminels noirs.
Eamonn Walker : Kareem Said
 [x]
Kareem Saïd est un intellectuel, chef du puissant groupuscule musulman dans la prison. . Adepte de la non-violence, il réclame sa libération car il se considère comme un prisonnier politique.
Eamonn Walker a joué dans Lord of War et dans Justice.
Les Latinos (El Norte) : dirigés par Miguel Alvarez, ils prennent part au trfic de drogue.
Kirk Acevedo : Miguel Alvarez
 [x]
Chef du clan Latinos Miguel Alvarez est un personnage qui va prendre de plus en plus d'importance dans la série au fil de sa descente en enfer.
Kirk Acevedo est un acteur de série télé qui a tourné recemment dans 24 HC et The Black Donnellys.
Les « autres » : ce n'est pas véritablement un groupe, mais plutôt un ensemble de prisonniers qui ne se sentent proches d'aucun clan particulier.
Lee Tergesen : Tobias Beecher
 [x]
Avocat alcoolique, il est en prison pour avoir renverser une enfant avec sa voiture, Tobias Beecher va connaître un enfer dans ce monde étranger pour lui.
Lee Tergesen a été vu dans Law & Order et The 4400.
Harold Perrineau Jr : Augustus Hill
 [x]
Augustus Hill est handicapé. Il vit dans une chaise roulante et doit cette infirmité aux policiers qui l'ont arrété. Ce handicap le protège des autres détenus qui ne voient en lui ni une menace, ni la moindre utilité. Il n'appartient à aucun groupuscule au sein de la prison. Hill est le narrateur de la série. Il introduit et conclut chacun des épisodes.
Harold Perrineau Jr est Michael Dawson dans Lost et Link dans Matrix 2 & 3.
Les Italiens (The Sicilians, The Waps) : composé de membres de la mafia italo-américaine, ce groupe est dirigé par Nino Schibetta. Ils sont très influents, surtout dans le trafic de drogue.
Les motards (Bikers) : proches des aryens, ils sont reconnaissables à leur nombreux tatouages.
Les chrétiens : composés principalement de blancs, ce groupe organise des séances de lecture de la Bible et des messes. Leur non-violence et leur refus de tout trafic les rend peu influents.
Les homosexuels (The Queers) : composés d'homosexuels ou d'hommes ayant été contraints à la servitude sexuelle. Ce groupe est peu influent.
PERSONNEL D'OZ
Ernie Hudson : Leo Glynn
 [x]
Directeur de la prison d'Oswald, il a le dernier mot en ce qui concerne les décisions importantes concernant Emerald City.
Ernie Hudson était le détective Ridley dans Desperate Housewives.
Terry Kinney : Tim McManus
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Il est responsable du service expérimental de haute-sécurite de Oz, appelé Emerald City, qui place les détenus dangereux ensemble et libres de leurs mouvements dans l'enceinte pendant la journée.
Tim McManus est un utopiste qui espère faire changer le comportement des prisonniers. Il se heurte souvent à ses derniers.
Terry Kinney a joué recemment dans The Game of Their Lives et Runaway.
Rita Moreno : Sœur Peter Marie
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Après le décès de son mari, Peter Marie a décidé de rentrer dans les ordres. Elle n'a pas choisi le poste le plus aisé en se retrouvant à Oz. Appréciée des détenus et du personnel de la prison, elle fait son possible pour rendre à tous la vie moins difficile.Habitée par des principes de tolérance, elle prend parfois partie pour les prisonniers contre les mesures disciplinaires qu'elle juge trop sévères.
Rita Moreno a joué dans West Side Storyet a été vue dernièrement dans King of the Corner et Play It By Ear.
Edie Falco : Diane Wittlesey
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Diane est une gardienne. Il n'est pas évident d'être une femme et de se faire respecter dans un tel milieu.
Edie Falco a été la femme de Tony Soprano dans la série du même nom.
Bradd D. Wong: Père Ray Mukada
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Le prêtre Mukada est jeune et a beaucoup de difficultés à convaincre les détenus de conserver un espoir de rédemption grâce à la religion.
Bradd D. Wong a notamment joué le rôle du Dr Henry Wu dans Jurassic Park.
Autres
Scott William Winters : Cyril O'Reilly
George Morfogen : Bob Rebadow
Christopher Meloni : Chris Keller
Luis Guzmán : Raoul « El Cid » Hernandez
Chuck Zito : Chucky Pancamo
David Zayas : Enrique Morales
Tom Mardirosian : Agamemnon Busmalis
Granville Adams: Zahir Arif
Anthony Chisholm : Burr Redding
Michael Wright : Omar White
J.D. Williams : Kenny Wangler
R.E. Rodgers : James Robson
muMs : Arnold « Poet » Jackson
Kathryn Erbe : Shirley Bellinger
Evan Seinfeld (Biohazard) : Jaz Hoyt
Eddie Malavarca : Peter Schibetta
Otto Sanchez : Carmen « Chico » Guerra
Philip Casnoff : Nikolai Stanislofsky
Luke Perry : Révérend Jeremiah Cloutier
Ernie Hudson Jr : Hamid Khan
Jacques Smith : Leroy Tidd
Tony Musante : Nino Schibetta
Rick Fox : Jackson Vahue
Jon Seda : Dino Ortolani
Lord Jamar: Kevin Ketchum dit « Supreme Allah »
Mark Margolis: Antonio Nappa
Lauren Vélez : Dr Gloria Nathan
Reg E. Cathey : Martin Querns
Robert Clohessy : Officier Sean Murphy
Kristin Rohde : Claire Howell
Seth Gilliam : Officier Clayton Hughes
Philip Scozzarella : Officier Mineo
Carl DiMaggio : Officier Lopresti
Nelson Vasquez : Officier Eugene Rivera
Zeljko Ivanek : Gouverneur James Devlin
Commentaires
Le concept unique de cette série consiste en voir cohabiter des hommes souvent déjà ravagés par leur vie précédente dans un enfer qu'ils partagent chaque jour. Le traitement est sans concession et le réalisme poussé jusqu'à l'insoutenable. A travers la thématique de l'univers carcéral cette série traite de sujets de société sensibles, tels que les tensions inter-communautaires, le problème des gangs aux États Unis, la drogue, l'homosexualité et la réinsertion des détenus.
Dénuée de héros et de personnages principaux tels qu'on les rencontre dans les séries plus conventionnelles, Oz est une série qui montre comment la société "règle" ses problèmes, comment les pires criminels, responsables de leurs actes, peuvent à leur tour devenir les victimes de la société.
Les saisons sont généralement composées de huit épisodes, à l'exception de la quatrième, qui est une saison double de seize épisodes. Les épisodes durent environ 55 minutes. Durant chaqu'un d'eux, on suit de quatre à cinq histoires qui se déroulent en même temps et parfois se recoupent. Les épisodes sont très denses, de par le nombre d'évènements qui ont lieu et la rapidité de leurs enchaînements.
Chaque épisode s'ouvre sur un discours d'Augustus Hill, un prisonnier en fauteuil roulant. Ce dernier avec un ton très sarcastique et pessimiste parle bien souvent de choses qui paraissent à première vue bien éloignés du milieu carcéral (les vikings, les problèmes d'érection, le proverbe "l'Enfer est pavé de bonnes intentions", etc.). Mais au fur et à mesure que l'épisode avance, on s'aperçoit que le sujet n'est qu'une métaphore sur les évènements présentés.
Tom Fontana, le créateur de la série, a écrit la grande majorité des scénarios. Durant le générique de la série, on voit une personne se faire faire un tatouage avec écrit OZ et une goutte de sang à la base de la lettre Z. La personne qui se fait véritablement tatouer n'est autre que Tom Fontana.
En raison de son extrême violence, cette série a été classée « MA », pour « Mature », aux États-Unis. En France, elle a été interdite aux moins de 16 ans, sauf certains épisodes, interdits aux moins de 12 ans.
Critiques
Clap de fin. Sixième et dernière saison pour Oz. Produite et diffusée depuis 1998 par la chaîne américaine HBO, cette inclassable série-fleuve aura survolé le genre à la hauteur d’un missile. Là où l’immense foule des programmes s’évertue à tasser le cerveau humain au fond d’un dé à coudre, Oz parvient à redonner quelque espoir dans l’outil télévisuel.
En vingt ans de téléphagie aiguë, je n’ai rien vu de comparable. Sous la plume de son talentissime scénariste, Tom Fontana, le feuilleton relate le quotidien en huis-clos d’un quartier expérimental fictif implanté au sein du gigantesque pénitencier d’Oswald. Répondant au mirifique nom d’Emerald City, le projet ambitionne d’humaniser les conditions de détention d’un échantillon de plusieurs dizaines de prisonniers lourdement condamnés, censés y faire l’apprentissage d’une vie collective responsable. A première vue, Em’ City semble sortir d’une plaquette publicitaire pour les « programmes immobiliers » d’un Pierre Bédier version US. Les cellules arborent d’étincelantes parois de verre en lieu et place des barreaux. En contrepartie d’une stricte observation des règles de discipline, et de l’astreinte à un certain nombre d’heures de travail, les détenus ont toute « liberté » de circulation dans l’enceinte des murs jusqu’au couvre-feu nocturne. Le dispositif prévoit en outre un accès élargi aux visites conjugales ou aux communications téléphoniques, ainsi qu’un suivi médical, psychologique et religieux quasi omniprésent.
En six saisons et pas moins de 56 épisodes, Oz décline l’incessant et inexorable échec des faux-semblants bâtis sur ce vœu pieux. Car l’amélioration du vécu matériel des prisonniers, pour humanitaire qu’elle paraisse, ne règle en rien l’essentiel du problème. Et le problème, ce n’est pas la prison ni la manière dont on y survit, c’est la personne qui y entre, pourquoi elle y entre et pourquoi elle y retourne (quand elle a la chance d’en sortir).
Indépendamment de la longueur de la laisse qu’elle consent à étirer, Emerald City reste une cage indéboulonnable. Ses captifs, qui proviennent neuf fois sur dix des franges les plus décomposées de la société américaine, ont pratiquement tous tenté ou rêvé d’échapper à la violence de leur condition sociale par la prédation et le crime. A l’instar du système pénitentiaire tout entier, Emerald City ne saurait résoudre les puissantes contradictions du monde-jungle dont elle est l’émanation. Bien au contraire, elle en amplifie la portée, concentre et décuple en promiscuité chaque antagonisme, chaque frustration. De la fragilisation matérielle à la destruction psychologique. De la privation de liberté au suicide. De l’altercation la plus bénigne au conflit racial ouvert. De la frustration sexuelle à la convoitise et au viol. De la rivalité d’influence au besoin impérieux de soumettre ou d’éliminer le rival... Aussi la couche de vernis « avant-gardiste » d’Em’ City va-t-elle rapidement se craqueler puis voler en éclat, laissant jaillir une micro-société ultra-brutale où gardiens et gardés reproduisent, en symbiose permanente et « en plus gros », les lois de survie et l’arbitraire édictés par « l’extérieur ».
God bless America !
spoiler
A travers une impressionnante galerie de personnages, nous pénétrons chaque instance, clan ou communauté, entremêlés selon une multiplicité d’intrigues magistralement menées. Au sein de l’administration, d’abord, où Tim Mac Manus, à la fois concepteur et superviseur de la taule, s’accroche au projet avec un entêtement parfois ambigu, sous l’œil de son très sceptique et lapidaire directeur, Léo Glynn. Suivent la psychologue Sœur Peter Marie et le prêtre Mukada, renvoyés sans arrêt à leur impuissance, Gloria Nathan, médecin de la prison, prompte à prodiguer de puissants neuroleptiques et dont la vie familiale sera brutalement ensanglantée pour avoir rejeté l’amour que lui porte un détenu, la gardienne Diane Whittlesey, qui finit par compenser ses faibles revenus en introduisant clandestinement des cartouches de cigarettes à Em’ City... Côté détenus, le point d’appui à toute survie étant le groupe et sa force de dissuasion, chaque ethnie ou clan a recours à des stratégies de domination incluant presque toujours l’humiliation et le meurtre. « Gangstas » afro-américains, mafiosi italiens et caïds latinos se disputent le contrôle du trafic d’héroïne introduit avec la complicité d’une ribambelle de matons corrompus. Quant aux Blacks Muslims et aux membres de la confrérie néo-nazie, pour qui l’usage et le deal de drogues sont proscrits, ils ont pour seul souci d’élargir leur influence idéologique réciproquement hostile. Les autres, homosexuels, électrons « libres », marginaux parmi les marginaux, rasent les murs, se réfugient dans la démence ou finissent gitons de tel ou tel chef de clan, à l’exception de celui des Black Muslims, farouchement opposés à l’homosexualité.
Des figures mémorables jalonnent cet enfer d’où rien ni personne ne sort indemne. Miguel Alvarez, jeune latino-américain dont le père et le grand-père croupissent déjà à Oswald pour le restant de leur vie, et qui doit gagner ses galons dans le clan ; Shillinger, redoutable chef des néo-nazis et fabricant de gitons, dont il marque les fesses d’une croix gammée ; Scibetta, sorte de parrain sicilien alternant corruption, alliance et traîtrise pour s’assurer le gros des dividendes du trafic de drogue ; le machiavélique Irlandais Ryan O’Reilly, qui n’appartient à aucun groupe et sauve sa peau en dressant habilement ses ennemis contre leurs rivaux ; Rebadow, doyen de la prison d’Oswald et paisible grand-père auquel nul secret ne résiste ; l’avocat Tobias Beecher, condamné pour avoir renversé un gosse en état d’ivresse et qui débarque dans la fosse aux lions en méconnaissance totale de ses codes ; Kareem Saïd, leader des Black Muslims (physiquement proche de Malcolm X), qui exhorte ses frères à l’organisation et au combat politique contre l’hypocrisie et l’iniquité du système carcéral ; Busmalis, expert de l’évasion qui tente de se faire la malle pour la énième fois ; et enfin Augustus Hill, jeune Noir en fauteuil roulant qui, parallèlement à son rôle de détenu pacifique, fait office de narrateur lors des séquences « trait-d’union », qui sont « la bouche et l’esprit » de l’auteur. Installé dans une cage de verre, face à la caméra, Augustus Hill introduit chaque prisonnier ou nouvel arrivant par son CV et nous parle sur un ton corrosif de la vie à Em’ City, de l’humain et du divin, du monde actuel, du « bon » usage de la télévision, du culte américain des armes à feu, d’Histoire ou de sociologie moderne comparée ou encore des grands mythes littéraires de la tragédie grecque, dont chaque prisonnier semble être l’illustration désespérée... La première saison propulsera immanquablement tout ce petit monde vers l’embrasement et l’émeute, lorsque le gouverneur Devlin, un démagogue avide de pouvoir (c’est peut-être le personnage le plus effrayant de la série), profitera d’une suite de crimes ignobles commis à Em’City pour fortement restreindre les acquis des prisonniers et rétablir la peine de mort... « A Oz rien de ce que vous pensiez acquis ne vous sert, à chaque instant des forces qui vous dépassent jouent contre vous... God bless America ! », conclut Augustus Hill.
Sources
Je suis ouvert à toute critique permettant d'améliorer cette présentation.
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La mule est ton amie. Plus que google.

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*édité à 15:30 le 02/09/2009 par Sixe
Message n° 327800, posté à 17:33 le 06/01/2008  
+2.85
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Hope
Super terrible comme série, je la conseille à vraiment tout le monde.
Âmes sensibles s'abstenir.

Message n° 327812, posté à 17:37 le 06/01/2008  
+0.99
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michvanilly
Merci pour la présentation, cartman, vu que tu as mis les photos des persos principaux, pourquoi tu ferais pas de même pour Miguel Alvarez, le père Mukada, et Léo Glynn.

Message n° 327816, posté à 17:39 le 06/01/2008  
+2.96
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canario825
L'une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir.
Je la conseille à tout le monde (âmes trop sensibles, s'abstenir toutefois).
Dommage que la dernière saison ait un peu été la saison de trop AMHA...
En tout cas, merci cartman pour cette très belle préz yatta

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"Yo soy algo bohemio
no me gusta trabajar
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a cambio de perder el tiempo"
La Tabaré
Message n° 327817, posté à 17:39 le 06/01/2008  
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Cartman150
michvanilly said:
Merci pour la présentation, cartman, vu que tu as mis les photos des persos principaux, pourquoi tu ferais pas de même pour Miguel Alvarez, le père Mukada, et Léo Glynn.
Ben en fait je ne veux pas trop en mettre pour ne pas gener la lisibilité alors j'ai du choisir. Après si vous voulez je les rajoute...

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Message n° 327821, posté à 17:42 le 06/01/2008  
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canario825
cartman150 said:
Ben en fait je ne veux pas trop en mettre pour ne pas gener la lisibilité alors j'ai du choisir. Après si vous voulez je les rajoute...
Ben ce sont trois persos incontournables.
Bien plus que Jefferson Keane ou Diane Wittlesey à mon sens...

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La Tabaré
Message n° 327825, posté à 17:43 le 06/01/2008  
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michvanilly
canario825 said:
Bien plus que Jefferson Keane ou Diane Wittlesey à mon sens...
Oui et on sait pourquoi.
cartman150 said:
Ben en fait je ne veux pas trop en mettre pour ne pas gener la lisibilité alors j'ai du choisir. Après si vous voulez je les rajoute...
Tu peux toujours les mettre dans leurs catégories respectives et les sortir de la catégorie "autres", si tu veux pas mettre de photos.

Message n° 327838, posté à 17:48 le 06/01/2008  
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kokokoko
Superbe série !
avec des scenes chocs que l on oublie pas.
Ma série préférée avec The Wire !

Message n° 327869, posté à 17:59 le 06/01/2008  
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ouazo
Une série d'une rare intensité, l'une des rares a avoir alimenté mes cauchemars...smallness
J'ai eu du mal à accrocher au début tellement j'étais rebutée par la violence mise en scène (tant physique que psychique) puis j'ai finalement perçu l'humanité des personnages et je n'ai pas pu décrocher.
Toutefois, comme canario, je trouve que la saison 6 a vraiment été celle de trop, dommage.

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Heureux celui qui n'a rien à dire et qui se tait quand même.
Message n° 327879, posté à 18:02 le 06/01/2008  
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Cartman150
michvanilly said:
Merci pour la présentation, cartman, vu que tu as mis les photos des persos principaux, pourquoi tu ferais pas de même pour Miguel Alvarez, le père Mukada, et Léo Glynn.
Je vais voir pour les rajouter.
PS : Est ce que quelqu'un sait comment Adebisi fait pour faire tenir son chapeau sur sa tête?

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Message n° 327905, posté à 18:11 le 06/01/2008  
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canario825
cartman150 said:
PS : Est ce que quelqu'un sait comment Adebisi fait pour faire tenir son chapeau sur sa tête?
C'est un peu comme la question sur le contenu de la mallette de Pulp Fiction, ça ! laugh
On ne le saura probablement jamais...

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La Tabaré
Message n° 327908, posté à 18:11 le 06/01/2008  
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Cartman150
canario825 said:
C'est un peu comme la question sur le contenu de la mallette de Pulp Fiction, ça ! laugh
Oui mais ca m'enpêche de dormir la nuit...smallness

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Message n° 328107, posté à 20:16 le 06/01/2008  
+1.86
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Cartman150
Voilà j'ai rajouté trois personnages et mis des photos plus petites (c'est moin zoli mais plus lisible).

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Message n° 328134, posté à 20:31 le 06/01/2008  
+1.00
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kerial
La série où l'on ne voit jamais le soleil (sauf le rêve de Tobbias) formidable, unique, talentueuse je pourrai dresser une liste de 50 adjectifs ... à OZ il y a toujours quelque chose qui flotte dans l'air et ça n'est pas de l'amour comme l'annonce Diane dans le premier zode.
Des personnages complexes, une critique sans détour du système carcéral américain et beaucoup plus encore ...
Pour moi ça restera LA série avec 4 premières saisons grandioses, deux dernières en dessous mais pas si inutiles que ça et qui par moments prennent aux tripes.
Du grand HBO.

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C'est quoi ? Des biscuits ?
Lilobootcopyright.

Santino=loser=gay.
Kelidriccopyright.
Message n° 328168, posté à 20:52 le 06/01/2008  
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unepsis
Très bonne présentation !
J'ai commencé cette série il y a deux semaines, et j'ai tout de suite accroché, j'en suis à la 4ème saison pour l'instant et je désespère déjà en me disant qu'il n'y a plus que deux saison après.

Message n° 328185, posté à 20:56 le 06/01/2008  
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psiko
la meilleure série "ever made"!!!

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"Primum non nocere"
Message n° 328501, posté à 23:12 le 06/01/2008  
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The lovers
Excellente présentation très complète Cartman clap
Série incontournable, à dévorer d'urgence. Certe violente, mais si l'on accroche à la première saison (enfin dès les 2 premiers épisodes le ton est donné), on ne décroche plus avant la fin de la sixième (que je trouve tout comme ouazo et canario vraiment décévante).
Avec Twin Peaks, ma seconde série référence que j'ai toujours plaisir à rereregarder.

*Édité à 11:13pm, 01/06/08
Message n° 328623, posté à 00:21 le 07/01/2008  
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Stev29
Série culte en effet.
Et un putain de casting de malade clap

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"I declare... BANKRUPTCY !!!" Michael Scott (The Office 4.04)
Message n° 328641, posté à 00:39 le 07/01/2008  
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mpm
cartman150 said:
Edie Falco a été la famme de Tony Soprano dans la série du même nom.
Femme ce serait mieux.
cartman150 said:
Rita Moreno a joué dernièrement dans King of the Corner et Play It By Ear.
Elle a également joué dans West Side Story.

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Vlan !
"Voilà, prenez modèle sur mpm" ©Bbsiocnarf
www.tupeuxpastest.fr
Message n° 328649, posté à 00:46 le 07/01/2008  
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Kip
Cartman en allant là tu peux récupérer les photos du casting qui prennent pas trop de place:
http://www.hbo.com/oz/cast/index.shtml

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