Fresh Prince
Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2335343 fois par 23089 utilisateurs
tenia
Et c'est globalement anodin.C'est sympa, rigolo, assez fin et très humain. Les dialogues m'ont surpris par leur fluidité, le duo d'acteur est dôté d'une alchimie évidente, et j'ai même été bluffé par une certaine subtilité dans le jeu de Cluzet.Mais hormis cela, c'est tout à fait inoffensif, très mal dégrossi sur les bords, et surtout bien trop approximatif.
J'ai été agréablement surpris par la facilité avec laquelle on nous enfile sans difficultés une somme de clichés et autre facilités scénaristiques. Forcément, le black de la té-ci a 10 frères et soeurs dont un qui deale et s'ouvrira à l'art grâce au gentil bourge handicapé qui est en fait surtout triste que sa femme soit morte, pendant qu'il redonnera goût à la vie au gentil bourge tout ça, donc. Et forcément, les gens qui sont pas black de la té-ci tout ça, c'est des mecs formatés sans expérience ni chaleur humaine, tout ça.
Mais je me retrouve partiellement dans ce que dit Libé ou Variety : un black en costard, c'est forcément Obama. Oui, c'est un peu le gentil mariole qui amuse le pauvre bourge qui se fait chier. Oui, au 1er RDV avec la femme à la relation épistolaire, notre pauvre gentil tétraplégique bourge rate la fille de 2 sec 30, plan habituel à l'appui.
Faut pas non plus sortir les grands mots et faire un lien socio-culturel avec la société et le gouvernement de Sarkozy. Ni sortir tout de suite les accusations de racisme primaire.
Le film est juste très maladroit, et si ce n'est pas, je pense, une raison pour envoyer le film au fond de l'abysse, cela suffit pour moi pour limiter mon appréciation du film.
Alors, au final, 17M pour Intouchables et toutes les qualifications élogieuses (qu'on avait déjà données aux Ch'tis alors qu'aujourd'hui, personne ne se souvient de l'enjeu final de l'histoire, ou d'un autre blague que Heeeeiiiiiinnnn ou la tournée en vélo), ça me fait penser que ce serait tout autant valables pour Je préfère qu'on reste amis ou Nos jours heureux.Qui n'avaient fait que 297 000 entrées et 1 470 000. Ce qui me parait déjà plus adapté.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
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AnTiX
Y a un nombre bien bien trop nombreux de blague facile et sans intérêt. Après les comédies populaires habituelles sont tellement nuls qu'on peut comprendre l'engouement, même si on m'aurait demandé de parier j'aurais dit qu'il allait marcher aussi bien que l'Arnacoeur.
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Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
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*édité à 09:44 le 06/01/2012
kelidric
AnTiX a dit
Y a un nombre bien bien trop nombreux de blague facile et sans intérêt. Après les comédies populaires habituelles sont tellement nuls qu'on peut comprendre l'engouement, même si on m'aurait demandé de parier j'aurais dit qu'il allait marcher aussi bien que l'Arnacoeur.
le 06/01/2012 à 09:16
:Y a un nombre bien bien trop nombreux de blague facile et sans intérêt. Après les comédies populaires habituelles sont tellement nuls qu'on peut comprendre l'engouement, même si on m'aurait demandé de parier j'aurais dit qu'il allait marcher aussi bien que l'Arnacoeur.
AnTiX
kelidric a dit
Quand je regarde ce genre de films, je m'attends à en sortir heureux. Et je l'ai été. C'est tout.
le 06/01/2012 à 09:48
:Quand je regarde ce genre de films, je m'attends à en sortir heureux. Et je l'ai été. C'est tout.
Et bah pas moi. Mais c'est surtout à cause du générique final avec les Intouchables de la vraie vie, qui m'a horripilé. Après ya des scènes comme celle où il renverse du thé chaud sur les jambes de Cluzet ou celui où il lui rase différente moustache, là je me suis clairement demandé si je devais rire ou pleurer.
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Poloneill
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Don't dream it, be it
Together, you are the one who was, the one who is, the one who will be.
It costs nothing to say something kind. Even less to shut up
Don't dream it, be it
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*édité à 11:20 le 06/01/2012
Baje
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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
tenia
kelidric a dit
T'es trop cérébral, c'est pour ça.
le 06/01/2012 à 09:03
:T'es trop cérébral, c'est pour ça.
Oui voilà, je réfléchis trop.Pis j'ai pas d'humour.Un vrai rabat joie, en fait.Je vais me remettre Hot Shots, pour la peine.
AnTiX a dit
Et bah pas moi. Mais c'est surtout à cause du générique final avec les Intouchables de la vraie vie, qui m'a horripilé. Après ya des scènes comme celle où il renverse du thé chaud sur les jambes de Cluzet ou celui où il lui rase différente moustache, là je me suis clairement demandé si je devais rire ou pleurer.
le 06/01/2012 à 09:56
:Et bah pas moi. Mais c'est surtout à cause du générique final avec les Intouchables de la vraie vie, qui m'a horripilé. Après ya des scènes comme celle où il renverse du thé chaud sur les jambes de Cluzet ou celui où il lui rase différente moustache, là je me suis clairement demandé si je devais rire ou pleurer.
C'est un peu comme la fin de Valse avec Bachir (que j'apprécie énormément au demeurant) : tu te demandes si les quelques images IRL de la fin (qui peuvent être plus émouvantes que l'ensemble du film qui a précédé) ne sont pas l'aveu de faiblesse d'une équipe qui pense qu'après 1h40 de leur chef d'oeuvre, les spectateurs ont encore besoin de cela pour verser leur larmichette.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
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Ano nyme3
tenia a dit
C'est un peu comme la fin de Valse avec Bachir (que j'apprécie énormément au demeurant) : tu te demandes si les quelques images IRL de la fin (qui peuvent être plus émouvantes que l'ensemble du film qui a précédé) ne sont pas l'aveu de faiblesse d'une équipe qui pense qu'après 1h40 de leur chef d'oeuvre, les spectateurs ont encore besoin de cela pour verser leur larmichette.
le 06/01/2012 à 20:14
:C'est un peu comme la fin de Valse avec Bachir (que j'apprécie énormément au demeurant) : tu te demandes si les quelques images IRL de la fin (qui peuvent être plus émouvantes que l'ensemble du film qui a précédé) ne sont pas l'aveu de faiblesse d'une équipe qui pense qu'après 1h40 de leur chef d'oeuvre, les spectateurs ont encore besoin de cela pour verser leur larmichette.
AnTiX
tenia a dit
C'est un peu comme la fin de Valse avec Bachir (que j'apprécie énormément au demeurant) : tu te demandes si les quelques images IRL de la fin (qui peuvent être plus émouvantes que l'ensemble du film qui a précédé) ne sont pas l'aveu de faiblesse d'une équipe qui pense qu'après 1h40 de leur chef d'oeuvre, les spectateurs ont encore besoin de cela pour verser leur larmichette.
le 06/01/2012 à 20:14
:C'est un peu comme la fin de Valse avec Bachir (que j'apprécie énormément au demeurant) : tu te demandes si les quelques images IRL de la fin (qui peuvent être plus émouvantes que l'ensemble du film qui a précédé) ne sont pas l'aveu de faiblesse d'une équipe qui pense qu'après 1h40 de leur chef d'oeuvre, les spectateurs ont encore besoin de cela pour verser leur larmichette.
Ca conditionne surtout le spectateur. Déjà toute la campagne de pub est axé sur "une histoire vraie". Ils te le rappellent avec un gros carton lors de l'intro et de le rabâche à la toute fin avec leur générique "hé ils existent vraiment la preuve !".
C'est un peu la facilité pour dire "hé les gars on raconte une histoire vraie, donc faut y croire. Bon on a p-e pas bien développés nos personnages, ya des incohérences, mais c'est pas grave hein. C'est vraie, faut y croire même si on a fait de la merde !".
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*édité à 20:25 le 06/01/2012
Batefer
Nicolas Cage (qu'on peut voir ci-dessus recherchant la justice au fond de l'eau), gentil professeur d'anglais tout ce qu'il y a de plus banal, en dehors du fait qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à Nicolas Cage, est pas content car sa femme vient de se faire violer. Il fait la tronche, il pleure, il shoote dans une poubelle, il est vénère et ça se voit.
Alors que pas plus tard que peu de temps avant, il dansait encore la samba déguisé en Lady Gaga. Vraiment, c'est pas de chance.
Donc, notre héros accepte qu'une mystérieuse organisation lui rende la justice (là où la police ne peut paaaaaas, tatatah) sous réserve d'un tout pitit service à leur rendre plus tard, juré craché oh ce sera trois fois rien vous verrez.
Le violeur est envoyé ad patres, Nicolas Cage est content, ça se voit là encore, il a le cheveu tout de suite plus soyeux.
Six mois plus tard, tout va bien, cette bien vilaine histoire est presque oubliée. Mais la mystérieuse organisation se rappelle à lui et lui enjoint gentiment de faire pour eux ce qu'on a fait pour lui. Sauf qu'il n'est pas d'accord et il pense qu'ils vont en rester là. Mais le film est pas fini, couillon. En plus, comme pour chaque mise à jour d'Itunes, il n'a pas lu les nouvelles conditions générales qu'il a automatiquement acceptées : s'il n'obéit pas, ils s'en prendront à sa femme bien aimée. Diantre.
Il accepte donc, mais l'air un peu renfrogné, pour montrer que vraiment, ça ne lui plaît pas plus que ça. Mais va-t-il en avoir terminé pour autant avec ses nouveaux amis ? Non, d'autant plus que la police, qui n'avait rien fait de bien intéressant jusque là, s'en mêle, le tout sur fond de conspiration, de regards en coin, de faux gentils vrais méchants, et de gentils un peu méchants mais pas tant que ça en fait.
S'en suit une succession de courses-poursuites et de recherches d'indices par le gentil professeur, dans une enquête aussi improbable que le jeu des acteurs, qui n'y croient plus (sauf Nicolas Cage, qui y croit trop), culminant dans un ridicule jeu de pistes à l'intérieur d'un stade n'aboutissant à la conclusion que parce que le scénariste était fatigué, sûrement.
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
tenia
AnTiX a dit
Ca conditionne surtout le spectateur. Déjà toute la campagne de pub est axé sur "une histoire vraie". Ils te le rappellent avec un gros carton lors de l'intro et de le rabâche à la toute fin avec leur générique "hé ils existent vraiment la preuve !".
le 06/01/2012 à 20:25
:Ca conditionne surtout le spectateur. Déjà toute la campagne de pub est axé sur "une histoire vraie". Ils te le rappellent avec un gros carton lors de l'intro et de le rabâche à la toute fin avec leur générique "hé ils existent vraiment la preuve !".
Perso, j'ai pas ressenti la campagne de pub comme basée uniquement là dessus. Pour moi, c'était plutôt sur les acteurs. Maintenant, oui, c'est vrai que derrière, autant en profiter.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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