: Si Almodovar allait plus loin dans le délire, il pourrait quand même faire un film très dur à voir, ce qui est presque le cas ici pour ceux qui sont sensibles dés que ça touche à la peau et aux sexes. Il y a certains propos qui m'ont d'ailleurs un peu choqué.
Je suis curieux de savoir ce dont il s'agit, car j'ai quand même l'impression que pas grand chose te choque (je dis ça sans méchanceté ou moquerie, chacun sa sensibilité).
Sinon,
American Graffiti :
Un poil longuet en milieu de film, mais l'heure 50 file toute seule.
C'est drôle, enlevé, la BO est ultime, c'est amusant de revoir la bouille de Ron Howard à cet âge là, malgré une atmosphère assez nostalgique et passéiste qui tend un peu à lasser.
Pour le coup, je continue de préférer Dazed & Confused car, lui, regarde devant, là où tous les persos de American Graffiti tendent à regarder derrière.
Malgré tout, ça reste un excellent Coming of age movie, clairement.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 20:53 le 20/08/2011
Message n° 2896261, posté par Batefer à 21:06 le 20/08/2011
: Faut pas écouter Baje, il dit n'importe quoi. On regrettera la musique de Silvestri qui est faiblarde.
Clairement, c'est pour moi le meilleur Marvel depuis Iron Man.
Toute la première partie est vraiment bien, c'est peut-être l'époque qui fait ça, j'ai trouvé que tout s'enchaîne sans temps mort, les persos sont bien présentés, il y a d'excellents seconds rôles (sauf, en effet, Bucky un peu trop en retrait). Le méchant a de la gueule (tohoho) et les combats sont LISIBLES et pas chiants du tout. Si vous voulez du combat chiant et nul, vous avez Conan.
Le dernier tiers du film est moins bon, moins intéressant. Mais ça reste largement au-dessus de la moyenne du genre.
-- je parles pas au cons sa les instruits
-1.00
Message n° 2896266, posté par Baje à 21:19 le 20/08/2011
: Je suis curieux de savoir ce dont il s'agit, car j'ai quand même l'impression que pas grand chose te choque (je dis ça sans méchanceté ou moquerie, chacun sa sensibilité).
Mais si, il arrête pas de pleurer sur les psychopathes de réalisateur à qui ont devrait couper les couilles parce qu'ils ont réalisés des films violent. Tu suis pas.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2896296, posté par tenia à 22:39 le 20/08/2011
: Mais si, il arrête pas de pleurer sur les psychopathes de réalisateur à qui ont devrait couper les couilles parce qu'ils ont réalisés des films violent. Tu suis pas.
Je me disais que ça allait lui passer quand il serait grand.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 22:39 le 20/08/2011
Message n° 2896339, posté par ricorod à 00:13 le 21/08/2011
: Mais si, il arrête pas de pleurer sur les psychopathes de réalisateur à qui ont devrait couper les couilles parce qu'ils ont réalisés des films violent. Tu suis pas.
Au moins je suis pas un vieux con aigri qui ose comparer un film aussi pourri et peu douloureux que Girl next door à Salo.
Message n° 2896361, posté par Fresh Prince à 03:04 le 21/08/2011
Eh bien, j'en ressors frustrée. Je ne vais pas comparer au manga et à l'animé, ça n'a aucun intérêt, puisque c'est une adaptation. Cela dit, j'ai ressenti bien moins de choses. Il y a bien pire comme adaptation, mais il manquait vraiment la voix de Koyuki. Pas une seule fois, en 2 h 30, on l'entend chanter. C'est très frustrant, parce que c'est un peu ce que l'on attend (peut-être que si on est fan du support original). De plus, il manque ma chanson préférée et la scène dans la piscine. Tsss.
Minami Ryusuke est vraiment mal choisi (je n'ai jamais aimé Mizushima, il sait pas jouer) mais le reste est pas trop mal. (Les acteurs occidentaux sont évidemment un peu trop clichés, mais bon, fallait s'y attendre.)
-- Damn it, woman! What was his motive? A locomotive.
0.32
Message n° 2896649, posté par NaNaeL à 18:21 le 21/08/2011
Trois amis travaillant sous les ordres de trois boss les plus détestables les uns que les autres, s'organisent pour tenter de s'en débarrasser... définitivement.
C'est un film globalement divertissant mais qui est loin d'exploiter tout son potentiel humoristique. Sans doute est-ce dû à la multiplicité des acteurs principaux, nous pouvons facilement en compter sept, le grand choix d'actions qui auraient pu être effectuées à chaque moment, les dialogues assez paresseux dans l'ensemble, l'aspect assez brouillon de l'intrigue à certains moments, etc...
Sûrement un film dont le tournage s'est révélé être truculent, quelques bloopers nous sont d'ailleurs présentés au générique de fin, mais qui l'est moins à l'écran.
Mon préféré restera Jason Sudeikis, son flegme de parfait gentleman et ses petites saillies racistes involontaires.
(malgré sa quarantaine, Jennifer Aniston nous gratifie encore d'une très belle plastique) Captain America
Caaaaptain Americaaaaaa !
Pour moi cela reste un des meilleurs films de super-héros vu pour l'instant (avec le premier X-Men). La première partie, jusqu'au
sauvetage de Bucky
, est parfaitement agencée, la naissance du héros, ses premiers pas, rien à dire.
Ensuite vient s'installer ce faux rythme avec le fastforward un peu obligé, qui laisse un goût d'inachevé. Une grosse scène entourée de deux panels "1 an plus tard" aurait sans doute gagné plus facilement mes faveurs.
Du point de vue des acteurs, là c'est le total banco, pas un qui ne soit à côté de la plaque. Chris Evans est parfait dans le rôle, Hayley Atwell nous rappelle que les scénaristes ont oublié d'inclure l'éternelle potiche féminine au métrage, et c'est très bien, Tommy Lee Jones récolte toutes les punch lines truculentes sans jamais tomber dans l'humour de bas étage, Sebastian Stan est juste trop peu présent à l'écran et Hugo Weaving est de nouveau parfait dans le rôle du bad guy charismatique. Par contre, je trouve Red Skull bien plus imposant avec son visage humain, la pâte à modeler rouge passant très moyennement pour ma part.
Les costumes des minions nazis ont aussi grave la classe, dans le style cuir noir, petit respirateur et masque intégral.
Sinon qu'aucune 3D n'est présente, exceptée dans le prix à la caisse, ça serait bête de ne pas le voir en salle.
(ce cri lors de la transformation, brrrr....)
Message n° 2896803, posté par Ano nyme3 à 23:00 le 21/08/2011
Trois frérots gangsters de bas niveau ont la bonne idée de revenir d'un braquage foireux pour soigner le plus jeune, gravement blessé, à la demeure familiale. Celle-ci n'étant plus en possession de leur mère, c'est sur les nouveaux propriétaire fêtant la pendaison de crémaillère avec leurs amis qu'ils vont brutalement tomber...
Remake d'un film de 1980 du même nom que je n'ai pas vu, ce septième film du sieur Bousman est sans problème son plus divertissant, sans pour autant être un "bon" film.
Là encore, une fois Mother et sa fille (Deborah Ann Wool, complètement oubliable) arrivées sur le lieu de réjouissance, le scénariste se retrouve à jongler avec pas moins de quatorze personnages, qu'il ne semble pas enclin à rapidement dégraisser.
Alors nous observons le jeu de Mother, grande figure matriarcale prête à organiser un viol pour dépuceler un de ses fils et à les utiliser comme bourreaux de fortune à chacune de ses démonstrations de pouvoir, réduisant peu à peu le nombre de participants.
Le principal intérêt du film résidant sans doute dans les fameuses questions : Qui êtes-vous ? Qu'êtes-vous capables d'accomplir pour vous en sortir ? En auriez-vous réellement les capacités et le courage ?
Le seul pour moi à tirer un peu son épingle du jeu est le sieur Shawn Ashmore, l'Iceman des X-Men, très bon dans son rôle de médecin confrontant ouvertement Rebecca de Mornay dans son petit jeu de manipulation.
La fin est par contre un modèle d'incohérence que j'ai eu du mal à digérer. Si on passe outre
le négativisme masculin, la fucking ugly greedy bitch qui a sacrifié tous ses amis et son mari pour quelques milliers de dollars, arguant de la survie de son bébé en nous prenant vraiment pour des cons, est accompagnée de ses trois amies comme si de rien n'était. Ces trois femmes, une à moitié violée, une défigurée à vie, la dernière traversée d'une balle, ayant toutes perdues leur fiancé ou leur mari, tout ceci par l'avidité seule de l'ugly bitch.
Les USA sont en fait le foyer de la tolérance et du pardon.
Plus jamais de Jaime King, elle est vraiment insupportable (même sourcils que ce smiley).
Stake Land
Dans un monde ravagé par le vampirisme et où ne subsistent plus que quelques bastions d'humanité, Mister, un chasseur de canines, parcoure les Etats-Unis en direction du Canada avec sous son aile Marty, un adolescent orphelin à qui il enseigne les rudiments de la survie.
Pour l'instant, il s'agit du DTV fantastique de l'année (il doit sortir en octobre), et c'est pour moi un souffle frais dans un genre archi-rabattu.
Ici, la présence du vampirisme n'est qu'un prétexte à un contexte d'effondrement de civilisation, à un environnement sauvage où la survie est le quotidien. Parce qu'il s'agit avant tout d'un road trip initiatique où les vampires sont des grands dangers que l'on préférera éviter, et non pas dégommer en rigolant entre copains. C'est là une des forces du film, l'approche à contre-sens de ce qui a pu se faire sur le sujet ces dernières années. Des vampires représentées sous la forme d'animaux dangereux, dont un seul spécimen peut décimer toute une ville, des vampires qui ne se désagrègent pas instantanément en fine poussière à la moindre occlusion cardiaque, des vampires qui ne pousseront pas leur intellect plus loi que le commun des bêtes sauvages, des vampires que seuls les hommes les plus téméraires oseront aller chasser.
Le réalisateur est loin d'être un manchot, les paysages particulièrement beaux, d'intéressantes idées de mises en scène nous sont présentées. Aucun personnage ne souscrit à un cliché hollywoodien, juste des êtres humains qui vont et qui viennent.
Quelques faiblesses lors de certains scènes d'affrontement, je pense notamment celle de la fin, mais pas de façon à pouvoir vaincre tout ce qui a pu se faire de bon sur le reste du métrage.
Je recommande ardemment.
*édité à 23:01 le 21/08/2011
Message n° 2896879, posté par Strawberry à 23:48 le 21/08/2011
Pas réussi à aller au bout, pendant un moment j'ai cru que ça avait un quelconque intéret ou du moins que ça pourrait en prendre un, mais la fin est une vraie torture.
Etant pas du tout manga, je crois que je resterais sur une très mauvaise impression...
A contrario, hier je me suis fait 9 by Shane Acker et je n'ai qu'un mot: Délicieux.
Je conseille d'ailleurs ses 2 courts que l'on trouve sur son site perso. Excellents.
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
*édité à 23:51 le 21/08/2011
Message n° 2896887, posté par batto à 23:53 le 21/08/2011
: Pas réussi à aller au bout, pendant un moment j'ai cru que ça avait un quelconque intéret ou du moins que ça pourrait en prendre un, mais la fin est une vraie torture.
Tu as ete au bout finalement alors ?Le film d'akira n'a vraiment aucun gout par rapport au génial manga, à lire absolument.A choper, pour t'enlever cette vilaine impresion d'akira que tu as pu avoir