: True Grit : Merci les Coen. Votre perfectionnisme nous a encore offert une photographie incroyable, des performances parfaites, et une magnifique histoire. Dommage que la fin soit un peu expédiée, quand même, mais c'est rien.
La fin expédiée, c'est la signature des Coen.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2664008, posté par Fresh Prince à 22:56 le 25/02/2011
: Pas forcément vrai. Tout le monde n'as pas une télé 3D, ça limite à la base la vente.
Oui et non.En soit, si ça limite la vente, le film a, de toute manière, été largement rentabilisé. De même pour la vidéo.Là, visiblement, post-convertir le film devrait être rentable. C'est dire le pognon à se faire pour le film qui, je le rappelle, a éclaté, comme TDK, pas mal le BO au moins aux USA.
Globalement, de la même manière que Cameron pond un nouveau montage d'Avatar tous les 6 mois, là, Nolan trouve juste une excuse (certes plus coûteuse qu'un simple remontage) pour ressortir le film en vidéo.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2664193, posté par NR. à 00:23 le 26/02/2011
: True Grit : Merci les Coen. Votre perfectionnisme nous a encore offert une photographie incroyable, des performances parfaites, et une magnifique histoire. Dommage que la fin soit un peu expédiée, quand même, mais c'est rien.
La scène d'ouverture est magnifique. J'étais ébloui. J'attends que le film sorte en bonne qualité pour choper un screen et en faire un wallpaper!
Message n° 2664375, posté par BornFree à 09:58 le 26/02/2011
J'ai vu tous leurs films (sauf ladykillers et pas encore True Grit) mais je ne trouve jamais ça expédié. Justement aujourd'hui on a tendance à faire trainer les fins à n'en plus finir. Je préfère largement les fins abrupts et censées.
Message n° 2664846, posté par Fresh Prince à 14:36 le 26/02/2011
Gremlins : Toujours aussi génial. J'ai vu des références que j'avais pas saisies jusque maintenant, et ai encore plus pris mon pied qu'avant. Certaines scènes sont d'ailleurs mythiques.
Zombieland : Même avis que la première fois. Jamais jouissif, parfois drôle, mais un manque de rythme trop gros. Vraiment dommage.
Message n° 2664904, posté par Fresh Prince à 15:48 le 26/02/2011
J'aimerai savoir si des gens ont été voir Incendies et ce qu'ils en pensent.Je crois me souvenir que Baje avait dit être allé le voir mais il n'a jamais donné son avis, en gros salaud.
Merci.
Message n° 2665454, posté par Fresh Prince à 21:02 le 26/02/2011
Ah j'avais oublié de dire que ça faisait très longtemps, depuis Ladykillers je crois, que j'avais pas vu un film aussi mal placé dans une salle (deuxième rang, complètement sur le côté). Je parle de True Grit, évidemment. Bah, ça m'a fait mal au cul. Va falloir que j'y retourne
The Exorcist : sublime et horrible à la fois. Je crois que c'est la première fois que je vois la version ciné d'un coup depuis de nombreuses années. Je me souvenais pas de la première heure comme ça. Mais la seconde est toujours aussi magnifique. Les 20 dernières minutes, particulièrement.
Message n° 2665705, posté par spaces à 23:00 le 26/02/2011
Pour avoir revu les chemins de la liberté, la scène d'intro est d'une intensité assez exceptionnelle et assez rare finalement dans le cinéma ricain. Et quelle Bande son !
-- 1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Message n° 2665728, posté par Strex à 23:17 le 26/02/2011
Blindness : Faut en avoir pas mal dans le pantalon pour oser un film sur l'aveuglement. Et Meirelles montre vite qu'il pense en avoir. Il ose tourner son film en surexposition (attention les yeux), le tout dans un décor plus blanc que l'hôtel Overlook, et avec des plans flous. Apparemment, il voit l'aveuglement comme ça. Même le voleur a du mal à y croire : "tout blanc ? Je croyais qu'on voyait tout noir quand on était aveugles". Mais il fallait sortir des sentiers battus pour se faire remarquer, non ?
Bref, en tout cas, on voit un peu trop le film par les yeux de Moore, la seule non-aveugle du film. Le réalisateur oscille pas vraiment assez entre la vision des aveugles et celle de Julianne Moore. On assiste plus au film comme étant un témoin que comme étant nous aussi aveuglé (alors que le film voudrait nous faire croire que l'on est tous aveuglés dans cette société). Dans ce cas, pourquoi autant de surexposition même dans les scènes où on voit l'action par les yeux de la femme du docteur ? Pourtant, il me semble que le réalisateur était photographe, alors je comprends pas pourquoi il respecte pas cette règle de base. Si c'est juste pour avoir un petit côté m'as-tu-vu qu'on trouvait déjà dans la réalisation de La Cité de Dieu et dans le montage de The Constant Gardener - mais ça passait super bien, là, et rendait un résultat vraiment bon - c'est pas tellement cool.
M'enfin bon, l'interprétation est parfaite. Notamment Ruffalo, vraiment incroyable dans son rôle. Bernal, comme d'hab, joue un connard énervant qu'on a envie de crever nous-mêmes et Julianne Moore a vachement mal vieilli la pauvre.
L'histoire, quant à elle, on y croit sans trop de problème. Bon, c'est jamais subtile, c'est même trop expressif - enfin, faut que le propos passe, non ? - mais on y croit. Certaines scènes sont quand même assez dures et m'ont fait penser que le réal pourrait faire du cinéma d'horreur sans trop de problème. Ceux qui ont vu le film comprendront de quelle scène je parle particulièrement.
Le fait que rien ne soit jamais expliqué, ça peut être bien, dans un film. Dans Children of men, ça passe extrêmement bien. Là, le plan final est en trop. Pas dans le film, car il ajoute un petit quelque chose qui rend le film meilleur, à mes yeux, une certaine poésie - certes macabre - due notamment à la belle voix de Danny Glover, mais dans l'histoire, ça le fait pas du tout. Why the fuck, qu'on se dit.
Bref, je crois que c'est à peu près tout. J'ai été déçu.
Message n° 2666712, posté par tenia à 17:52 le 27/02/2011
Clairement, je préfère l'original.Le remake ajoute des choses et en enlève d'autres. Parfois, ça passe, parfois non. Mais globalement, ces changements posent des problèmes de cohérence et de narration que l'original ne possédait pas. Le début va trop vite, le milieu se perd en palabres (assez amusantes, certes), et la fin réussit à retirer une fantastique dimension à Laboeuf qui m'a, disons le clairement, extrêmement déçu.
Ensuite, mais ça, c'est pas la faute au film, la VF est immonde.C'est dit.Les 2 1eres rencontres avec Rooster, on aurait dit que sa voix avait été passée au Vocoder. Atroce. Je ne parle même pas de Matt Damon après l'attaque.
Sinon, globalement, ça va ça vient.
Le final était immensément plus intense dans l'original, et les acteurs globalement meilleurs. Jeff Bridges est bon, la gamine moins, Damon le meilleur des trois. Mais Wayne, Campbell et Darby formaient un trio bien plus homogène et naturel que les 3 nouveaux. Darby, notamment, est bien meilleure que Steinfeld, qui semble bien trop se forcer à froncer les sourcils pour être crédible.
Et si, donc, la narration est trop inégale pour passionner réellement, les Coen réussissent à insuffler une poésie, certes au détriment d'une véritable harmonie de l'atmosphère (basculant dans le comique ou dans le sérieux, sans jamais vraiment réussir à jouer les équilibristes là dessus), qui fait souvent plaisir à voir.
Loin d'être le chef d'oeuvre annoncé, mais plutôt plaisant.
7/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !