Comme c'est assez long, je vais commencer par les comédies et les intégrales de séries.

Pour le code couleur des flèches indicatives, c'est du classique : le c'est le Bien, le c'est le Mal et l' c'est entre les deux.

1 -

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Curb your Enthusiasm saison 7 (à jour) : on va commencer par le top du top, la crème de la crème : c'est Curb, qui réussit encore une fois à surpasser sa saison précédente, et qui s'impose encore comme la meilleure comédie encore en production. Alors certes, Larry David se répète, la routine s'installe, la prévisibilité arrive un peu, mais n'empêche... c'est juste trop efficace, LD a une maitrise unique du comique avec à chaque épisode une construction intelligente. Et comme en saison 4, on a un fil rouge traversant toute la saison, pour aboutir à une géniale apothéose. Puiser dans le vivier Seinfeld en proposant un faux Reunion Show, c'était tellement évident (on suit la vie de LD, après tout, et chacune des 6 précédentes saisons étaient émaillées de référence à son passé de créateur) et, lors de cette 7ème saison, il l'a fait. Le fait que la série ne propose aucune évolution n'est pas un problème, on est là pour rire et pas autre chose, je crois que je ne m'en lasserai jamais. Je n'avais pas vu la série il y'a un an, j'ai rattrapé mon retard en 2 semaines il y'a plusieurs mois pour enchaîner avec la saison 7 et je ne le regrette pas du tout : un vrai bonheur. Vivement la saison 8 !

2 -

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Better Off Ted saison 2 (à jour) : Que dire ? Quand on a un humour à part, intelligent, pas tout public malgré que ce soit sur un network, on se fait annuler (cf Sit Down Shut Up). Portia de Rossi est imprégnée de son rôle comme personne, elle vampirise la série, les autres ont du mal à exister à côté d'un personnage si bien incarné. Mais il n'empêche que Ted et ses troupes sont bien campés, et le shipper Linda/Ted me plaisait. C'est une série reposant beaucoup sur les dialogues, ça fuse de partout et ça fait souvent mouche. Si je devais retenir un épisode, je pense que je prendrais particulièrement le 2.10 qui entre dans le club fermé des épisodes ultra cultes, comme récemment le 1.23 de Community. BoT n'atteint pas le degré de réussite de cette dernière certes, et elle a eu du mal à démarrer en saison 1, mais elle s'en approchait fortement. Elle est tellement en marge de la programmation 'sage' d'ABC en matière de comédies qu'elle ne pouvait pas durer.

3 -

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Parks and Recreation saison 2 (à jour) : une des grosses surprises positives de l'année. Après la mauvaise 1ère saison, je n'en attendais strictement rien, je pensais qu'elle resterait perpétuellement dans l'ombre de son vrai faux grand frère The Office, or elle se révèle être l'une de mes comédies préférées de la saison, quelques mois plus tard. La saison 2 est juste énorme, Leslie est bien moins lourde, tout comme Andy (cette histoire de fossé à boucher plombait un peu la saison 1, et sans faire de jeu de mots, un autre fossé s'est crée, celui de la qualité entre les saisons). Et Ron Swanson est juste incroyable.

4 -

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Family Guy saison 8 (saison finie) : génial, je ne m'attendais pas à un humour si impertinent et osé de la part d'un network ! Du côté négatif, à quelques reprises, il y'a peut-être eu des références pas toujours claires pour nous français et/ou (par conséquent) des gags qui tombent à plat. Mais globalement, c'est très positif. Cet été, je pense que les 7 saisons précédentes vont y passer.

5 -

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American Dad saison 5 (saison finie) : aussi bien que Family Guy avec les mêmes caractéristiques et points positifs, merci Seth MacFarlane. Les saisons 2, 3 et 4 vont y passer cet été aussi (je me suis fait la saison 1 il y'a un mois : excellente), il ne faut pas se priver quand on tombe sur un animé aussi drôle.

6 -

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30 Rock saison 4 (à jour) : classique et efficace, on passe un bon moment devant la série, Baldwin explose l'écran, Liz est sympa et j'ai pas grand chose à redire. Par rapport à la saison 3, ils ont rendu Tracy et surtout Jenna moins horripilants et s'il y'a toujours un gros défilé de guests imposantes, il est moins 'lourd' qu'à une certaine époque. On ne rit pas à gorge déployée devant cette comédie, mais elle est amusante quand même.

7 -

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The Big Bang Theory saison 3 (à jour) : du classique, pas besoin de s'étendre dessus. Les dialogues sont toujours aussi savoureux, Sheldon est toujours aussi exubérant, que la relation Sheldon/Penny se soit poursuivie pendant une bonne partie de la saison c'était sympa (je craignais le reboot dans un style 2.01, en fait pas du tout). Bref, ça n'invente rien mais c'est au moins aussi bien que la saison 2 (et bien mieux que la saison 1 que je n'avais que très peu apprécié). Une valeur sûre.

8 -

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Californication saisons 2 et 3 (à jour) : David Duchovny est énorme et porte littéralement la série sur ses épaules, ça compense la fausse évolution/profondeur que les scénaristes essayent parfois d'injecter en fins d'épisodes, ça compense pour sa fille qui est parfois juste chiante, ça compense pour Runkle qui est souvent lourd (sa storyline en saison 3 avec sa nouvelle boss fait fort au niveau dégueulasse, vulgaire et gratuit - Showtime dans toute son exubérance). La série se donne parfois des airs de ce qu'elle n'est pas, elle a le cul entre deux chaises avec d'un côté le drama et de l'autre côté la comédie, parfois le passage entre les deux est peu convaincant, mais la série reste un divertissement fort recommandable.

9 -

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The Office saison 6 (à jour) : une des grosses surprises négatives de l'année. Grosse déception pour The Office, après une très bonne 5ème saison qui avait renoué avec la réussite de la saison 3. Car avec la saison 6, on tient la pire saison depuis la médiocre saison 1. Je sais pas, ça m'a fait bizarre d'être déçu chaque semaine avec les nouveaux inédits, seuls 4 ou 5 sont réellement drôles, les autres se contentent d'être agréables sans plus (attention, même du The Office moyen reste supérieur à pas mal de comédies). On sent qu'ils n'ont plus d'idées, même Michael Scott a l'air de s'emmerder. Certains fils rouges sont très poussifs et le nouveau shipper mis en place, malgré l'affection que je porte à chacun des 2 protagonistes impliqués, est à des années lumières de la réussite de celui entre Jim et Pam. Il y'a eu une bonne idée, c'est de mettre plus en lumière un personnage récurrent depuis les débuts de la série, mais ça ne suffit pas à sauver la fin de saison qui est très mollassonne. Inutile de dire que j'attends mieux de l'une de mes comédies préférées.

10 -

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Entourage saison 6 (à jour) : que ce soit Vince ou les scénaristes, ils n'en ont pas branlés une sur cette saison 6. Seul le Season Finale (6.12) et quelques passages des premiers épisodes valent le coup. Le reste, à la poubelle. Cependant, Entourage reste Entourage, c'est pas la première saison où ça sent le réchauffé et c'est pas grave car en règle générale ça reste fun à regarder, sans prise de tête, etc... sauf que c'était bien lourd par moments. Ils essayent de développer Turtle, la bonne blague. La storyline d'E est à gerber, et ne vaut que pour les beaux yeux de Sloane qu'on aperçoit de temps à autre. Même Ari n'est pas à bloc (il a cependant une scène mémorable, celle du paint-ball). Drama est égal à lui-même dans cette saison par contre, il a eu de bonnes choses. Après une saison 5 en dessous de la réussite des saisons 2, 3 et 4, j'espère que la traversée du désert va s'arrêter en saison 7 pour Vincent Chase.

11 -

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The Simpsons saison 21 (saison finie) : très moyen, hormis 3-4 épisodes, la plupart du temps, ça se regarde juste d'un oeil à moitié fermé. Ce n'est plus vraiment drôle.

12 -

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Two and a Half Men saison 7 (saison finie) : j'ai voulu tenter cette sitcom sans avoir vu les saisons précédentes (après tout c'est une comédie de CBS, pas le genre de séries où c'est un passage obligé d'avoir tout vu pour tout comprendre), et j'en reste là. Sérieux, j'arrive pas à croire que des séries comme ça puissent encore être produites de nos jours. C'est exactement les mêmes gags 22 épisodes de suite : il y'a des vacheries de Charlie à son frère, ce dernier dit et fait des trucs de boulet, la femme de ménage arrive à l'écran et balance 1-2 répliques façon blasée, Charlie fait 1-2 blagues de cul et hop, on balance un long "meeeeeeen" avec une vue sur la plage à chaque changement de scène et hop, c'est dans la boîte. Le fils a une tête à claques et puis Charlie Sheen... quel sous-acteur ce mec, mais il n'est pas aidé par l'écriture grossière, car à part rester assis sur un canapé une bière à la main et balancer des répliques sur un ton ironique à son frère le tout en ayant l'air de se faire chier, il ne fait pas grand chose. Quelques rares épisodes, dont le 1er avec Tricia Helfer et celui où il fume de l'herbe en fin de saison, m'ont arraché quelques sourires quand même.

13 -

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How I Met Your Mother saison 5 (à jour) : quelle purge, "it makes me sick how far they done fell" comme le dirait presque un grand poète de notre temps. Je n'ai jamais été de ceux qui déplorent la quasi disparition du fil rouge de base de la série, après tout c'est une sitcom, l'histoire de comment Ted a rencontré la mère de ses enfants n'est qu'un prétexte pour suivre sa bande de potes, j'ai rien contre ça (et heureusement car à part le pied de la mother, cette saison n'aura avancé à rien là-dessus, concrètement). Qu'ils aient oublié leur pitch initial, je m'en fous, par contre qu'ils aient oublié qu'ils doivent faire rire les gens, ça c'est plus grave. Ted fait chier, son personnage est inconsistant, incohérent (tant au niveau des relations qu'il a avec des guests que du reste). Robin est assez cul-cul. Même le cultissime Barney est devenu soulant. Je ne parle même pas de Lily et Marshall, horrifiants. Le niveau des saisons 2 et 3 est très lointain désormais, je crois que pour décrire cette saison 5, "pathétique" est le bon mot, seules les 4 minutes musicales du 5.12, les 6 premières minutes du 5.21 et l'idée de base du 5.23 étaient vraiment réussies.

1 -

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Community (à jour) : LA meilleure nouvelle comédie de l'année, et carrément la meilleure série comique de l'année, à vrai dire. Gros coup de coeur pour cette série qui s'inscrit comme le successeur d'Arrested Development dans l'humour absurde au possible sans discontinuer, avec un rythme très soutenu. Abed est juste génial, lui et toutes les références sérielles ou cinématographiques pointues qu'il lance. Même si on peut reprocher à certains épisodes (notamment en début de saison) une morale finale assez lourde, il n'empêche que le casting est parfait et que c'est un vrai bonheur de regarder chaque épisode. Les personnages me manquent terriblement et il me tarde d'avoir ma dose de "Community" en septembre !

2 -

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Modern Family (à jour) : Et non, pour moi, c'est pas la plus médiatisée Modern Family qui est la meilleure nouvelle comédie de 2009/2010, c'est bien Community. Mais Modern Family est de très bonne facture quand même, le casting est encore une fois super (pour les enfants, il ne fallait pas se foirer et, couplé au fait que l'écriture est de qualité, aucun n'est lourd). Filmée façon "The Office" avec interviews face caméra, la série ne serait rien sans ses dialogues bien écrits. Et puis on a une galerie de protagonistes intéressants, pas vraiment de réel maillon faible, même si la partie avec le couple de gays est moins réussi que les autres. Phil est quand même un personnage formidable, Ty Burell l'interprète avec une telle conviction qu'on adore ce genre de crétin qui est néanmoins attachant. Les scénaristes essayent de faire rentrer en collision le plus souvent possible les 3 groupes de personnages (la famille de Phil/Claire, celle de Mitchell/Cameron et celle de Jay/Gloria) et si parfois ça fait un peu forcé pour réunir cette grande "famille moderne", le plus souvent c'est bien fait. Une belle réussite.

3 -

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Sit Down Shut Up (à jour) : Et voilà, la petite soeur d'Arrested Development a connu le même sort, la sortie par la petite porte (ici, c'était même une diffusion le samedi soir/dimanche matin à minuit, carrément). Le pendant animé d'AD était pourtant excellent, bourré de l'humour intelligent si spécial d'Hurwitz, de private jokes. A voir absolument, le dernier épisode fait en plus office de conclusion, presque idéale par les allusions qu'il amène et le parallèle qu'on peut tracer entre l'école (lieu de l'action) vis-à-vis des personnages et la FOX (chaîne qui diffuse) vis-vis de la série (et la FOX, bonne joueuse, a délibérément mis l'épisode en dernier vu que l'ordre de production différait). Bref, que dire de plus si ce n'est que c'est à voir ! Larry, Stuart, Miracle et les autres sont attachants, le casting vocal est juste excellent, qui plus est. Heureusement que Running Wilde (pour la 3ème fois, Arnett/Hurwitz reviennent) aura une très bonne exposition sur la grille de 2010/2011.

4 -

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Party Down (au 2.04) : Avec un humour noir acide très bien manié dans un univers rarement exploré (des acteurs au rabais au chômage qui officient en tant que serveurs dans des réceptions en tous genres), cette comédie est rapidement devenue l'une de mes préférées de la saison passée, et le début de la saison 2 est dans cette droite lignée. On a affaire à des loosers qu'on ne tente pas de montrer sous un bon jour au final, ils restent ce qu'ils sont, parfois misérables, souvent pathétiques pour certains (Ron, ou dans une moindre mesure Roman...). Ils apparaissent un peu désabusés, blasés (Henry, Casey) mais c'est toujours pour nous faire rire, et ça marche. Le casting est équilibré et réussi, chaque épisode possède une fête différente et c'est très varié. Je ne m'attendais pas à une telle réussite devant les débuts un peu mous de la saison 1.

5 -

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Archer (à jour) : Le personnage principal est odieux, le ton de la série est assez misogyne, la caricature James Bondienne de l'espionnage grandiloquent a beaucoup de ressources qui sont bien exploitées dans ce dessin-animé de FX, et puis c'est super marrant, 'nuff said.

6 -

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Bored to Death (à jour) : Petite comédie policière sympathique, sans réelle ambition autre que de fournir une série légère, les enquêtes sont cocasses, pas dramatiques pour un sou. Avec ce détective du dimanche et ses deux acolytes, ça donne des histoires policières prétextes à toutes les exubérances dans des milieux bobos, entre vin blanc et weed. Sur les 8 épisodes que comporte la saison 1, il y'a eu des ratés mais certains épisodes sont vraiment énormes (je retiens le 1.06 en particulier, le personnage de Ted Danson qui plane c'est du lourd).

7 -

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The Cleveland Show (à jour).

8 -

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How To Make It In America (à jour).

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Hung (à jour).

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La La Land (à jour) : Comme elle est passée inaperçue cette année, je donne le synopsis de cette comédie de Showtime. C'est un faux documentaire sur 3 mecs qui arrivent à Hollywood dans l'espoir d'y faire carrière. On a un londonien chieur se prenant pour le nouveau Brad Pitt, un faux voyant voulant connaitre la notoriété et un réalisateur de documentaires foireux. Le même acteur interprète ces 3 rôles. C'est un humour acerbe, méchant, froid, qui peut ne pas plaire et parfois ils font des bides, mais d'autres fois ils tapent juste. On a vraiment des loosers en face de l'écran, et aucune tentative n'est faite de les rendre compréhensibles, le seul but est de montrer à quel point ils descendent dans la médiocrité et la petitesse. Et si c'est pas un chef d'oeuvre (Party Down excelle dans ce ton, elle fait bien mieux), La La Land aurait mérité plus d'exposition, même si son concept, son parti pris de base d'avoir un seul acteur régulier qui interprète plusieurs personnages avec aucune évolution de sa/leur part, est assez réducteur et peu attractif.

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The Middle (à jour).

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Nurse Jackie (au 1.09).

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Blue Mountain State (à jour) : Cette comédie sur l'univers du football US est conne, avec un humour très gras, très lourd, mais c'est pas déplaisant à regarder je dois dire, malgré que ça ne vole pas haut. Y'a des personnages clichés à l'extrême, des jolies chicks, de l'alcool, ça tourne autour du cul et de l'alcool 85% du temps, mais ça n'a pas prétention à autre chose. Il n'y a pas du tout de phases de matches (au mieux quelques secondes d'entrainement) mais bon, on ne peut pas faire la série parfaite non plus (^^).

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Buffy (finie) : globalement, la série est très imparfaite. On a des épisodes carrément nuls (beaucoup viennent des loners des saisons 1 et 2 mais il y'en a aussi dans les saisons ultérieures, en bien moins grande quantité cependant) mais d'autres sont réellement de vraies pépites (l'épisode muet, l'épisode musical et bien d'autres). Mais globalement : c'est une vraie série passionnante à voir, qui me manque et dont je regrette de tout connaitre déjà alors que ces derniers jours je me prends à regarder de temps en temps un épisode en mode 'nostalgie'. Son atout principal, c'est un attachement certain aux personnages, qu'on prend plaisir à suivre. Et puis si certaines trames peuvent apparaitre risibles dans les premières années (le Maitre ou l'enfant-méchant, par ex), elles fleurent bon la nostalgie des débuts quand on finit la série, même si on aime pas du tout ça sur le coup au final on a un regard assez amusé dessus, garanti (d'autant plus que la série fait parfois des références humoristiques bien senties à ce passé fait de loners peu glorieux). Le casting principal est vraiment bien senti, la transformation de la série qui murit et grandit avec ses personnages est appréciable : d'intrigues nanardesques (surtout) dans la saison 1 et (un peu) la saison 2 on passe à des trucs sombres et riches dans le fond par la suite, d'arcs scénaristiques de quelques épisodes on passe à des trames globales sur quasiment l'ensemble de la saison à partir de la 4ème année. vraiment, je ne saurais que trop conseiller cette série qui souffre vraiment d'une sale réputation qu'elle ne mérite vraiment pas quand on y prête réellement attention.

2 -

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Seinfeld (au 7.12) : Quelle série ! Ayant découvert Curb avant Seinfeld, je prends plaisir à retrouver la patte de LD ici, avec une analyse critique mais légère et jamais lourde du quotidien et des petites bétises de tous les jours, par exemple. Ca ne se veut pas moralisateur, ça n'invente pas des triangles amoureux de la mort au sein du cast principal et c'est très bien comme ça. Kramer, George, Elaine, Jerry, ils sont tous cultes. Les 3 premières saisons sont un cran au dessous des 3 saisons suivantes, et la saison 7 est la meilleure jusque là, les délires sont plus aboutis, je me régale et c'est encore loin d'être fini. Merci Larry David et Jerry Seinfeld pour cet humour qui n'a pas vieilli, qui ne fait pas son âge et qui fait mouche assez souvent.

3 -

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The Comeback (finie) : Cruel mais réussi faux-documentaire sur la production d'une sitcom de network type CBS, avec Valerie Cherish au centre du docu, une has-been reléguée au second rôle que personne ne veut. Un schéma qu'on peut appliquer à pas mal d'acteurs/actrices sur le déclin, je n'ai pas d'exemple précis là mais on peut très bien y croire à la gloire déchue qui se contente d'un rôle dans une commande lisse de network qui n'est pas à la hauteur de ce qu'elle a fait par le passé (allusion aux projets qu'on a du proposer à Lisa Kudrow après Friends sûrement, il doit y avoir une part de vécu dedans pour que l'actrice produise et ait écrit des épisodes), avec son rôle qui s'amenuise au fil de la prod' : elle appartient au passé, les projecteurs ne sont plus sur Valerie et elle s'en aperçoit, on la voit comme candide, crédule mais elle n'est pas conne, c'est surtout une éternelle optimiste. Les showrunners qui sont de vrais couillons salauds avec Valerie, c'est toujours un bonheur de les voir intervenir. Je dois être le seul à découvrir Lisa Cudrow ici et pas dans Friends en 1er lieu (ces jours-ci j'ai commencé cette dernière d'ailleurs) mais une chose est sûre, c'est une très bonne actrice. Trop courte comédie acide à découvrir de toute urgence, pour les fans de Party Down ou de The Office par exemple.

4 -

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Firefly (1.13) : J'ai stoppé à quelques épisodes de la fin, c'est bête et malgré que j'ai bien aimé ce que j'ai vu, ça fait plusieurs mois que je n'ai pas repris. C'est pas aussi bien que les 3 autres séries de Whedon (Buffy, Angel, Dollhouse) mais ça vaut le coup.

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Drawn Together (au 2.01) : c'est un dessin-animé parodique de personnages de cartoon célèbres et de la télé-réalité. Et c'est délirant, vulgaire, dégueulasse mais c'est surtout très drôle. Je regarderai la suite très bientôt.

6 -

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Battlestar Galactica (finie) : Bonne série. J'aime pas la science-fiction avec les monstres globuleux et des suites d'épisodes loneresques (Stargate ou les trucs du style) donc la série avait tout pour me plaire avec son style réaliste assumé, c'est plutôt un drame qu'une pure série de SF par ailleurs à vrai dire. La série a un sacré point négatif, qui n'est pas dans le contenu mais dans la forme : après le générique, dans chaque épisode, il y'a un condensé de l'épisode en question en accéléré, je ne sais pas qui est l'idiot qui a cru que c'était une bonne chose de dévoiler d'emblée le contenu de l'épisode que l'on regarde, c'est juste bête (j'avais même pris l'habitude de fermer les yeux durant ce montage rapide de 15-20 secondes). Autrement, eh bien les saisons 2, 3 et 4 ont un ventre mou qui intervient pour chacune d'entre elles au milieu de la saison environ : du 2.13 au 2.17 pour la s2, du 3.13 au 3.18 malgré quelques étincelles mythologiques parmi les épisodes stand-alone qui pavent ces ventres mous, du 4.15 au 4.19 pour la s4. Les commandes de Sci-Fi étaient visiblement trop lourdes à assumer car avant d'asséner des finals explosifs, on élague, on dilue pour tenir jusqu'au 20ème épisode et ça se paye en loners peu intéressants et pas mythologiques. Si Moore et ses troupes avaient pu fixer le nombre d'épisodes de chaque saison, on aurait pu empêcher ça car ils n'ont pas su garder suffisamment d'éléments à distiller savamment sur chaque épisode, et ça se paye par une impression négative sur les milieux de ces 3 saisons alors que les trames générales & les thèmes abordés sont excellents, la réalisation caméra à l'épaule renforce ce sentiment de réalisme malgré que ça soit un space-opera, la série est assez portée sur la religion et ça ne me gêne pas trop (même si on abuse un peu avec Gaius 'Jésus' Baltar sur les 2 dernières saisons). Le final peut laisser les gens sur leur faim par l'absence de résolutions sur les mystères et aussi sur certains trucs qui sont bâclés (le rôle de Starbuck, la nature de certains personnages, les scènes de l'opéra avec Hera (ils l'ont trainé jusqu'au bout ce boulet quand même)), mais globalement c'est une impression positive qui ressort pour ma part. A noter les compositions souvent très réussies de Bear McReary. Je me referai l'intégrale sous peu.

7 -

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Alias (finie) : Avant de la découvrir, je m'attendais à un équivalent féminin de 24, et en fait c'est moins bien mais aussi beaucoup moins sobre et bien moins réaliste (Alias est même carrément une série fantastique au delà de la 1ère saison), on est vraiment dans de l'espionnage léger à la James Bond 70's/80's ici, où l'on va aux 4 coins du monde comme on va à l'autre bout de la ville et où les méchants n'arrivent que par binômes ou trinômes sur Sidney qui les envoie valser en quelques coups de jambes, sans oublier des gadgets toujours impeccablement adaptés aux situations. Et cette série est sacrément addictive aussi ! Elle est inégale cependant : les saisons 1 et 2 sont génialissimes, la saison 3 est très décevante, comme la saison 4 qui relève la tête dans le dernier tiers pour enchaîner sur une dernière saison qui a été produite à l'arrache parait-il, enfin le fait est que j'ai trouvé que globalement, si on fait abstraction de toute volonté de cohérence, c'est la meilleure saison depuis la 2ème. La fin de la série est bonne, la storyline de la fin de saison était certes qui était annoncée depuis la saison 1, un aboutissement qui était donc prévisible mais logique et je suis content qu'ils y aient pensé, depuis le temps qu'on tournait en rond au niveau de la mythologie avec Rambaldi. Ça reste un excellent divertissement d'espionnage et d'action, le plus souvent haletant et intéressant, bourré de rebondissements (et d'incohérences plus ou moins grosses) mais il faut se laisser embarquer, ça vaut clairement le coup de regarder la série.

8 -

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Angel (finie) : la série va crescendo au niveau de la qualité. Malheureusement, elle commence assez bas... la saison 1 est très mauvaise (hormis 3-4 épisodes), la saison 2 connait deux bons petits arcs au milieu puis à la fin de la saison mais c'est pas encore ça, la saison 3 est bien meilleure mais ses derniers épisodes sont foireux, la saison 4 est très bonne (même si la fin est un peu plombée par un certain personnage) et la saison 5 est la meilleure, la série est au top de son art au niveau casting, relations entre les personnages et histoire. La fin de la série a été faite après une annulation de dernière minute.. bah elle a de l'allure et est de très bonne facture, j'aurais pas souhaité autre chose pour clore la série que ce que cette fin insinue. Globalement, je conseille donc fortement la série si on a la motivation nécessaire pour ne pas s'arrêter à ses débuts.

9 -

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Miss/Guided (finie) : Bonne petite comédie sans rires enregistrés et sans prétention, avec un humour dans la veine d'Arrested Development (même si à aucun moment elle ne s'approche de son illustre modèle supposé, on sent une pointe d'inspiration dans le ton). Judy Greer est géniale dans le rôle principal, c'est grâce à elle que c'est aussi sympa à regarder, même si c'est très court (7 épisodes, 2h30 de comédie où l'on sourit souvent).

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Six Feet Under (4.09) : depuis l'année dernière à la même époque, j'ai progressé puisque j'ai regardé 6 épisodes en octobre 2009 et 4 épisodes ce mois-ci. J'en suis au 4.09, et s'il y'a de bonnes scènes (genre les superbes 20 dernières minutes du 4.05), parfois je me demande quand même l'intérêt de filmer ce genre de trucs puisque c'est long et chiant en règle générale (et je veux baffer Ruth, la copine à Rico ou les potes de Claire à chacune de leurs apparitions), j'ai envie de stopper l'épisode au moins 10 fois en 50 minutes. Heureusement que Nate est là (et David dans une moindre mesure), sans lui je crois que je ne me serai pas infligé ce visionnage récent... Vous l'aurez compris, SFU c'est pas vraiment ma came. On peut pas dire que je me serais pas forcé sur cette série (j'ai le coffret intégral à disposition depuis juin 2007 et j'ai commencé la série dans ces eaux-là). Je vais essayer de poursuivre malgré tout, et si je vais au même rythme peut-être que dans 2 ans j'aurai fini la série.

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Mad Men (2.10) : avec cette série, j'ai une relation un peu semblable à celle que j'ai avec SFU, au fond. Ce sont 2 séries surcotées dont les louanges sont carrément exagérées mais peut-être lancées car c'est supposé profond, il ne se passe rien mais on s'en fout car c'est rempli de jolies choses symboliques qui valent surement le temps perdu à regarder les épisodes (ou pas)... à la base, une série, quelle qu'elle soit, qu'elle vienne d'HBO ou de la CW, je ne la regarde pas pour m'emmerder devant. Cependant, la saison 1 de Mad Men est pas trop mal passée je dois dire. Mais la saison 2, mamma mia, je lambine dessus depuis plusieurs mois, je regarde 1/4 d'heure d'épisode quand j'ai le courage, tous les 31 du mois. Dans le genre péteux et statique, on ne fait pas mieux, puis je n'ai absolument aucune empathie ou une quelconque forme d'attachement pour aucun des principaux protagonistes... Je n'abandonne pas cependant, je finirai la saison 2 (je dois en être au début du 2.10) et je regarderai la saison 3, j'espère que la série s'améliore.

J'ai lu (un peu) en diagonale et j'ai les yeux qui ont piqué à maintes reprises.

T'as commencé depuis combien de jours pour donner ces critiques !?

Bravo et merci !

Bunky Palmer m'a tuer.

J'ai failli faire une crise cardiaque avec les 2 derniers.

Mais sinon, t'as une sacrée patience !

Idem, pareil, la même.

Eh bien, t'es bavard mon cochon !

Bravo, je vais lire ça calmement ce soir.

Il ne peut pas faire un post en dessous de 20 lignes, il est comme ça.

Oh non pas SFU quoi

Perso, pour sfu, je suis bien d'accord. Long et chiant, j'aurais pas dit mieux :o)Je continue de regarder le soir quand j'arrive pas à dormir.

Lost (Saison 6) : DécevantParks and Recreation (Saison 2): Drôle mais prévisibleThe Office (Saison 6) : DécevantFringe (Saison 1) : SurprenantModern Family (Saison 1) : Fade mais appréciableHeroes (Saison 4) : DéprimantFlash-Forward (Saison 1, 5 premiers ep.) : DéprimantBreaking Bad (Saison 3) : BandantComunity (Saison 1) : SurprenantFamily Guy (Intégrale) : Tordant, culte, ma nouvelle religion.Better Of Ted 5saison 1) : SympaEntourage (Saison 3) : MarrantEntourage (Saison 4) : RedondantArrested Development (Saison 2&3) : Ma deuxième nouvelle religion.

Heum, et j'en oublis.

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Breaking Bad saison 3 (à jour) : la grosse classe, la grosse claque, Breaking Bad est cette année aussi la meilleure série dramatique encore en production. Certes, il y'a eu deux coups de mou mais dans l'ensemble, c'est une merveille, magnifiquement filmée, écrite et interprétée. Bien sûr, 3 membres du casting principal sont des boulets (Hank, Marie, et Walt Jr surtout) mais malgré tout, je n'arrive pas à ne pas aimer cette série dans son ensemble. Bryan Cranston et Aaron Paul sont excellentissimes, Galligan est un génie et la saison 4 ne pourrait pas se faire plus attendre...

2 -

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True Blood saison 2 (à jour) : Après la saison 1, je détestais cette série. La 1ère tournée de Tru Blood était assez amère, peu intéressante dans son ensemble (malgré une amélioration sur les 3-4 derniers épisodes). Mais la saison 2, ahlala, je ne sais pas ce qui est arrivé aux scénaristes mais ils se sont décidés à pondre des histoires intéressantes avec des personnages qui deviennent d'un coup intéressants, incroyable. Après 2 petits épisodes, j'étais accro et tout au long de la 2ème saison, ils n'ont cessé de me surprendre avec une production de grosse qualité. L'ajout de Jessica dans le petit monde de Bon Temps est un sacré point positif, qu'on mette Eric plus sur le devant de la scène aussi. C'était également une bonne idée d'écrire un scénario suivi pour Jason au coeur de la Fellowship of the Sun, le tout en se moquant des fanatiques sectaires. La panique dans la ville sur la dernière ligne droite de la saison fut également un bon moteur, même si du côté de Tara et de la ménade (Michelle Forbes, sympa), ça tournait rapidement en rond. Et si la saison 3 veut être au niveau, au vu des 3 premiers épisodes, elle ferait mieux de s'activer rapidement... la saison 2 fut une grosse surprise l'année dernière pour ma part, ça fait plaisir.

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Sons of Anarchy saison 2 (à jour) : Avec SoA, je n'ai pas eu le même problème qu'avec True Blood puisque j'avais beaucoup apprécié la saison 1. Mais la saison 2 est un bon cran au dessus. Si l'on excepte un coup de mou de l'épisode 2.08 au 2.11, la saison va à 100 à l'heure, est passionnante et n'hésite pas à frapper fort (avec en premier lieu l'opposition ferme entre les deux (anti-)héros du show suite à un évènement de la saison 1). C'est très Shieldien, on reconnait la patte d'un ancien scénariste de cette illustre série. Les deux derniers épisodes de la saison font partie des épisodes les plus jouissifs que j'ai pu voir. Inutile de dire que cette série est ma priorité n°1 de la rentrée en séries dramatiques sur le retour.

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24 saison 8 (à jour) : Alors c'est sûr, c'est pas la meilleure saison de la série, mais à partir du 8.14 sans discontinuer jusqu'au 8.24, c'est juste génial. Ça éclipse donc un premier tiers de saison assez mou, et si un défaut de rythme n'est pas un gros défaut, une storyline secondaire assez lourde en est bien un véritable. Ça ne prend pas beaucoup de place dans chaque épisode, et dans certains c'est réussi, mais globalement ça alourdit la balance plus qu'autre chose. La trame de la saison se démarque d'une ou deux autres saisons desquelles on pourrait la rapprocher si on s'en tient à lire le synopsis, le traitement est différent. Sur l'ensemble, je suis heureux que la série ait su terminer en beauté, si ce n'est pas au meilleur de sa forme (évidemment j'ai envie de dire). La fin marche bien à la fois comme une conclusion et comme une ouverture sur un avenir cinématographique probable 24 est la 1ère série qui m'a accroché avec Lost, je suis un peu nostalgique mais content à la fois.

5 -

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Lost saison 6 (à jour) : Lost justement. Même si les scénaristes se sont foirés sur les flashs sideways, qui ne montrent un réel intérêt qu'à quelques encablures de la fin (grâce à l'aide d'un personnage conscient des choses) et même si la majorité du 1er tiers de la saison sur l'Ile ressemble à une vraie perte de temps pour boucher les trous (le temple, pfff...), la saison m'a intéressé. Je pense que j'ai plus apprécié le final que la majorité des gens, quand je vois pas mal de réactions haineuses. Même si elle est moins réussie que les saisons 4 ou 5, la saison 6 était une très bonne dernière saison quand même (bien meilleure et plus concrète que la saison 2 ou les 2 premiers tiers de la saison 3), y'a pas à dire, et la série reste toujours haute dans mon estime.

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Dollhouse saison 2 (à jour) : Très bonne (et courte) série dans l'ensemble, qui ne payait pas de mine lors de ses 5 premiers épisodes mais qui se révèle par la suite pour offrir une très bonne 2nde partie de saison 1 + une excellentissime 2ème saison. Même si elle a ses détracteurs, j'aime bien Eliza Dushku, meua. Et la saison 2 peut se vanter d'avoir d'excellentes guests de tous le côtés, étonnant que ce soit le show à la mode où c'est tendance d'être vu, alors qu'il a été miraculeusement sauvé après la saison 1. La série aborde des thèmes supers intéressants et si ce qui touche à la personnalité est un thème battu et rebattu, elle en fait son thème principal, le fait bien et puis la dérive de la technologie, la grosse entreprise qui manipule des gens comme des esclaves, société où l'identité est transposable et le corps qui est plus que jamais seulement une enveloppe remplaçable, etc. L'histoire évolue vite, évolue bien, c'est feuilletonnant, ça progresse dans une direction prévisible (quoique, des twists sont sur le passage) pour une conclusion satisfaisante, franchement Dollhouse n'a pas duré long mais elle a tapé juste.

7 -

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In Treatment saison 2 (à jour) : cette saison est excellente, comme la première fournée de sessions, sauf qu'elle traine 2 boulets : Walter et Gina (horripilante au possible, cette dernière). Mais les épisodes d'Oliver et surtout d'April sont tellement forts qu'il est impossible de ne pas fondre et adhérer. Le talent des comédiens fait le reste, ils sont tous tellement convaincants qu'on ne peut que plonger dans leurs histoires et ne pas voir le temps passer alors que la série est tellement chiche dans sa forme pourtant, mais sur le fond c'est d'une grande richesse.

8 -

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Dexter saison 4 (à jour) : je lui aurais bien mis un feu vert complet, mais malheureusement, la saison 4 de Dexter est polluée par les horribles Batista et Laguerta, j'avais envie de les flinguer à chacune de leurs apparitions (avec histoire de cul ennuyeuses au possible). De plus, un personnage d'une storyline secondaire (la journaliste) ne se révèle utile que dans les 2 derniers épisodes, et encore, utilité est un bien grand mot, ça se voit bien que les scénaristes n'avaient aucune idée d'où ils allaient avec ça, donc à part montrer ses seins, elle n'a rien apporté à part du bouchage de trous. Et enfin, à part quelques passages bourrés de suspense, les épisodes 4.02 à 4.07 sont clairement en dessous de ce qu'on peut attendre de Dexter (série que je place haut dans mon estime, avec sa superbe réalisation, sa belle photographie et sa géniale voix-off)... Heureusement, la saison se réveille à partir du 4.09 et donne 4 épisodes absolument géniaux. Ils sont bourrés de facilités ou d'incohérences mais c'est pas grave, j'ai bien pris mon pied devant ces épisodes comme devant les saisons 1 et 2, et réussir cela, ce n'est pas une mince affaire. La saison 3 était bien décevante, la saison 4 s'engageait dans cette même direction mais heureusement pour elle, grâce à John Lithgrow et Michael C. Hall, elle réussit à relever la tête sur le finish et promet une saison 5 riche en changements.

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Fringe saison 2 (à jour) : la série est très inégale, elle peut donner des épisodes loners très quelconques (bien qu'à chaque fois il y'a de petits éléments contribuant aux intrigues 'fil rouge', de près ou de loin), pas des épisodes foncièrement mauvais mais passant juste le temps. Or, quand la série s'attaque à sa mythologie, elle déchire tout. Il n'y a peut-être qu'un bon tiers des épisodes de la saison qui donnent vraiment dans le mythologique mais à chaque fois, ils tapent juste et passionnent avec toute cette histoire de dimension alternative. Ils abordent des sujets intéressants et arrivent à faire du grand fantastique ambitieux & fouillé. J'en redemande !

10 -

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Friday Night Lights saison 4 (à jour) : de bonnes choses, mais la saison 3 était bien mieux. On sent que la saison 5 sera très liée à celle-ci. A vrai dire, je ne vois pas quoi dire pour cette série... c'est quand même la seule où on laisse un personnage central (Matt) bégayer pour plus d'authenticité, je me marre un peu mais l'acteur a montré son talent sur un épisode en particulier. C'était sympa mais pas un chef d'oeuvre d'émotion non plus hein.

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Chuck saison 3 (à jour) : Cette saison 3, bah je ne l'ai pas autant apprécié qu'eux, elle est environ 15 fois inférieure à la magnifique saison 2. La relation Chuck/Sarah a été tout simplement incohérente (le twist bidon pour la relancer dans le 3.01 me reste encore dans la gorge), énervante (la façon et les raisons pour lesquelles le personnage de Kristin Kreuk a été viré, c'est juste incroyablement bête, le budget réduit fait des ravages) et horripilante (Sarah ne sait pas ce qu'elle veut, Chuck non plus : faut pas parler d'évolution dans des cas comme ça mais plutôt d'un étirement inutile car ça a été décidé que c'est un fil rouge de la série). On se calme là-dessus sur le dernier tiers de saison, mais bon, c'était très divertissant et j'ai un attachement aux personnages, mais rien de plus, le petit grain de folie présent la saison précédente n'était pas là.

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Damages saison 3 (à jour) : La saison 3 est mauvaise. Sur l'ensemble de ses 3 saisons, la série ne mérite absolument les louanges qui lui sont faites et son statut de chouchou de la critique. Certes, la saison 1 est magnifique mais sur les 2 suivantes, aie, que ce fut laborieux ! J'aime bien Rose Bryne et Glenn Close, elles en imposent en têtes d'affiche (malgré qu'elles ont parfois sérieusement l'air de s'emmerder à l'écran, pour se rapprocher du téléspectateur sûrement) mais autrement, c'est le vide total ! Si on excepte les personnages des excellents Zelkjo Ivanek et Ted Danson sur la saison 1, aucun personnage n'est attachant, n'a de relief ou d'intérêt. Et la série est prisonnière de son concept de flashforwards, qui marchaient bien en saison 1 (bien qu'un peu lents au début de saison) mais en saisons 2 et 3, c'était une catastrophe : incohérences (on fait faussement croire que tout est prévu depuis le début d'une saison), facilités, cliffs de merde pour nous induire en erreur, raccourcis ou invraisemblances à la pelle, on a tout eu. Et le montage n'aide pas, on dirait carrément une parodie. De plus, les 'grosses' guests-star venues se montrer dans la série (William Hurt, Timothy Olifant, Marcia Gay Harden, Lily Tomlin, Martin Short ou Timothy Campbell sont visés) sont aussi expressifs que des rats morts. Après, j'aime bien ce genre du thriller judiciaire, Damages n'a pas réellement de concurrent en la matière et j'aimerais bien qu'on renouvelle ce genre d'expérience et si on n'a pas d'aussi bo(nne)s héro(ïne)s, avoir un scénario plus solide ne sera pas très dur.

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Rescue Me saison 5 (au 5.15) : si on m'avait dit en saisons 1 et 2 que je détesterais autant le héros et ses subalternes, je ne l'aurais pas cru. Je l'ai adoré durant ses 2 premières années, cette série. Et pourtant, il faut constater qu'on fait faire de la merde aux personnages, il n'y a pas de scénario consistant au fil des épisodes (sauf si on prend le concept "sexe, blagues vaseuses, alcool et scènes hystériques avec Sheila" comme tel). J'ai commencé cette saison il y'a un an, et je me force vraiment pour avancer, la série n'a plus rien d'attirant et ça me désole un peu. Mais je resterai regarder la série jusqu'à sa fin.

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Heroes saison 4 (au 4.13) : Concernant Zeroes, j'en ai vu assez (je suis au 4.12) pour en dire quelques mots : je n'ai jamais aimé la série (même la saison 1 si unanimement acclamée m'est à moitié passé au dessus) mais là, c'est descendu à un niveau à peine croyable. Dans le genre, PB, malgré ce qu'on peut dire dessus, essayait de s'agiter pour capter un tantinet l'attention du spectateur, au moins (bon c'était de la daube quand même). Mais dans Heroes, on dirait qu'ils s'en foutent, qu'ils filment n'importe quoi, qu'ils ne pensent pas que des gens regardent leur travail mais plutôt qu'ils font ça dans le but de nous endormir. Et le truc, ce n'est pas qu'il y a une mauvaise histoire, c'est juste qu'il n'y a pas d'histoire ! Je retiens une petite poignée de bons épisodes en saisons 1 & 2 et une photographie parfois assez recherchée donnant une identité visuelle certaine à la série, mais sinon tout est à jeter, des faux acteurs (pas un pour sauver l'autre à ce niveau, incroyable dans une série de super-héros) aux scénarios ultra creux brassant de l'air.

Vivement la prochaine fournée. C'était instructif.

Merci pour ton avis, ça me donne quelques idées.

Très intéressants tes retours, merci ! :)

Ça m'inquiète un peu de lire ça. Je viens de commencer la série (hier) et j'adore (j'en suis au 110 déjà).Enfin, on verra !