Fresh Prince a dit : Comment ça, univers de Wes Anderson ? C'est une adaptation du bouquin de Dahl.
Et ?
Un bouquin, quand on l'adapte bien, on peut se l'approprier.Comme Jonze adaptant Max, tiens...
Ici, l'univers de Anderson crève les yeux à chaque scène, que ce soit à travers les récurrents du cast (Schwartzmann et Wilson en tête), les panneaux titres ouvrant chaque saynette, les thématiques paternelles et familiales, les petites phrases typiques (l'obsession du fils d'être un athlète, par exemple), les choix musicaux et visuels, etc etc.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 00:24 le 21/03/2010
Message n° 1923147, posté par Fresh Prince à 00:30 le 21/03/2010
Je croyais que tu voulais dire un truc du genre "les personnages et les décors sont propres à la patte d'Anderson". Je sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Bref, on s'en fout, je vais continuer et finir Where the wild things are (je me suis endormi devant hier).
Message n° 1923160, posté par tenia à 00:40 le 21/03/2010
Fresh Prince a dit : Je croyais que tu voulais dire un truc du genre "les personnages et les décors sont propres à la patte d'Anderson". Je sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Ah oui, si, genre c'est lui qui a créé les persos, quoi.Effectivement, c'est pas vraiment du tout ce que j'ai dit. Mais je conçois que ce soit compréhensible de cette manière, effectivement.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1923161, posté par tenia à 00:41 le 21/03/2010
Je chiale à cause de brothers. Je suis qu'une lopette.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
3.24
Message n° 1923488, posté par canario825 à 11:33 le 21/03/2010
J'ai adoré. On est plongé dès le début dans un univers super intrigant et très bien mis en scène. Les persos sont excellents et l'ambiance sombre ne fait qu'accentuer le suspense et la sensation que les persos sont complètement perdus dans cette ville.
L'ambiance m'a fait penser par moments tant à Sin City (sans doute le côté années 50) qu'à Matrix, ce qui confirme un peu ce que j'avais lu à gauche et à droite quant à l'inspiration que ce dernier avait pris à l'époque sur Dark City.
Bref, un excellent film, de la bonne vieille SF comme je l'aime, avec un univers propre et original, une ambiance qui pète, un scénar bien ficelé et des acteurs tous très crédibles.
Et puis, Jennifer Connelly et Melissa George...
Merci à tous ceux qui me l'ont conseillé ! Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi...
-- "Yo soy algo bohemio no me gusta trabajar y prefiero descansar a cambio de perder el tiempo" La Tabaré
Message n° 1923507, posté par Fresh Prince à 11:48 le 21/03/2010
Where the wild things are : Moui. Un peu déçu, quand même. Je m'attendais à nettement mieux. Mais bon, même si la BO est extrêmement énervante (j'en pouvais vraiment plus, sérieux...), l'interprétation du petit Max est surprenante, de bout en bout. Aussi, les sentiments de l'enfance sont très bien retranscrits. Tout ça sonne vrai. A part ça, les 20 premières minutes sont vraiment tristes, voire pathétiques.
Bref, un bon petit film, mais que je regarderais pas une seconde fois.
Message n° 1923627, posté par tenia à 13:28 le 21/03/2010
Fresh Prince a dit : Where the wild things are : Moui. Un peu déçu, quand même. Je m'attendais à nettement mieux. Mais bon, même si la BO est extrêmement énervante (j'en pouvais vraiment plus, sérieux...), l'interprétation du petit Max est surprenante, de bout en bout. Aussi, les sentiments de l'enfance sont très bien retranscrits. Tout ça sonne vrai. A part ça, les 20 premières minutes sont vraiment tristes, voire pathétiques.
J'ai trouvé au contraire que ces 1eres minutes étaient très loin d'être les pires. En soi, elles ne font qu'expliquer par petites touches le ressenti de Max, comment il est perçu extérieurement, d'où sa frustration d'enfant gâté pourri.
Pour moi, plus le film avance, et plus il s'enfonce dans le pathétique d'un enfant égoïste, rebondissant d'idées en idées pour mieux asservir les gens dont il peut profiter.
C'est la scène de la bataille de cailloux qui, pour moi, est le summum, car là, enfin, quelqu'un ose briser les non-dits en disant clairement à Max ses 4 vérités : c'était une idée débile et violente dont il est seul à avoir pu s'en réjouir d'une quelconque manière.
Là, on atteint une dimension supplémentaire dans le pathétique, car pour la 1ere fois, quelqu'un ose dire en face que Max n'est qu'un sale con. Et Max de pas savoir quoi faire, et de réaliser, l'espace d'un instant, que c'est vrai... pour mieux mettre la personne au rebut.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1923661, posté par Fresh Prince à 13:44 le 21/03/2010
canario825 a dit : Merci à tous ceux qui me l'ont conseillé ! Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi...
On est surtout contents pour toi. ;-)
Flickan som lekte med elden alias Millenium 2
Je l'avais vu avant de lire le bouquin, je viens de le revoir après l'avoir lu, et mon opinion n'a pas bougé d'un iota : téléfilm moyen.
Sauf que maintenant je me demande quel était l'intérêt d'adapter ces bouquins au cinéma.
Déjà que c'est loin d'être de la grande littérature (pourquoi sont-ils devenus des best-sellers ?), mais en plus le seul petit intérêt du deux reposait en grande partie sur les nombreuses connexions entre les personnages, leurs pensées, la manière de chacun de recoller les morceaux du puzzle bout à bout, des traits qu'en même deux heures de métrage tu ne peux qu'ébaucher.
Soit tu résumais le tout (ce qui est le cas ici), soit tu faisais de grosses coupes franches, soit tu accouchais d'un film de 5 heures, dans tous les cas je ne vois aucune possibilité donnant vie à un film intéressant.
Tout n'est qu'esquissé, tu peines à faire les connexions et entrevoit assez mal le schéma intégral. Et toute la partie "Lisbeth victime du système judiciaire suédois", "Lisbeth ennemi public numéro un" est quasiment passé sous silence, ce qui est assez ironique.
Bref, à part "plein de gens les ont acheté donc plein de gens iront les voir" j'ai du mal à voir une autre raison à l'adaptation de ces livres sur grand écran.
Legion
On notera, pour une meilleure compréhension de cette critique, que contrairement à tenia, je ne suis pas un esthète ayant besoin que Télérama, les Cahiers du Cinéma et la plèbe cinéphile du ouèbe aient donné leur accord pour apprécier un métrage.
Tant que ça m'a diverti, rendu tout sourire ou fait un minimum réfléchir (et les sodomites scandinaves ne font pas partie de cette catégorie), le film rentre dans mes bonnes grâces.
Pour faciliter la lecture de tout à chacun, dans ce qui suit le morceau de phrase "Pour un film plutôt bas-du-front," sera symbolisé par "($)".
($) Légion est éminemment sympathique. ($) les dialogues sont plutôt subtils (le "I can't explain it, dad." vachement bien amené par exemple), aucun temps mort ou baisse de rythme, ça se regarde de A à Z sans bailler, pas de pathos inconsidéré, des anges se comportant comme des démons de bas-étage et un Archange déchu se prenant pour Néo. ($) c'est rigolo quoi. J'en suis sorti tout sourire.
Ça vaut bien son 3.5/6, alors qu'après avoir vu le trailer j'en attendais vraiment une bouse apocalyptique au pitch improbable. ($) les scènes d'actions sont proprettes, ce qui change.
Rico : fonce !
Message n° 1924243, posté par GuL à 17:53 le 21/03/2010