Ben voilà, merci, comme ça on saura tous quoi faire pendant le goûter ;)

Là, je me fais une interview de Johnny Rotten, suivi de Pascal Sevran, c'est génial !

Ben fais-toi comprendre, alors.

Ca me fait penser, je suis en train de relire le livre VIII de La République pour mon oral de cet aprem, et je sais, je sais, je fais chier avec ça, parce qu'après tout, j'ai aucune formation dans le domaine, ni rien, tout ça, mais Platon est vachement bandant quand même, et sa critique des régimes politiques est vachement

- contemporaine (Badiou le dit à qui veut bien le lire)- pertinente- furieuse

Il te nique, l'un après l'autre, timarchie, oligarchie, démocratie...

Démocratie.

Sur la démocratie, il pointe la gouvernance de l'opinion citoyenne, fausse par essence, par définition.

N'importe qui peut faire n'importe quoi et dire n'importe quoi sur n'importe quel sujet puisqu'il n'y a aucune spécialisation.

Il paie sa liberté au prix d'une vie insignifiante, vaine et inconstante, thème cristallisé autour de l'idée essentielle selon laquelle la politique devient un loisir pour le citoyen.

Bon, on est un peu hors-sujet, mais je voulais un peu plus m'expliquer sur le "on en a rien à branler de ce que dit Ardisson sur la colonisation".

Ca me fait penser, la dernière fois je regardais une émission à la con sur Canal avec le gars ciné, Laurent Weil, vous voyez ?

Y avait Kad Merad, Mélanie Doutey et un petit comique (j'ai oublié son nom), ben putain, quand ils parlent de leur taf, de leur vie, de ce qu'ils connaissent, ils sont intéressants, drôles, accrocheurs. Pourtant ils parlaient d'un film à la con, hein.

Mais lorsqu'ils se mettent à parler politique, immigration, ou que sais-je, ben putain...

Par rapport à la dette ? Peut-être. Sinon, non.

À l'échelle d'un ptit village, le caritatif tue. Vraiment.Le ptit épicier qui ouvre son ptit commerce et qui est obligé de fermer parce que ses copains du village ont de la bouffe gratos grâce aux, bénis soient-ils, oeuvres humanitaires qui font escale par chez eux, c'est un exemple que tu vas trouver ridicule, mais néanmoins représentatif.Tu exportes ça à l'échelle de tout un pays, et c'est l'économie qui s'effondre.

Au lieu de donner de la bouffe, faut aider à faire de la bouffe. Au lieu de construire des ponts, c'est leur apprendre à les construire qu'il faut faire. Sans cela, y a dépendance, donc néo-colonisation.

Oui, c'est le fameux exemple des poulets qui sont moins chers à importer en Afrique noire qu'à produire dans les petits villages.

La solution, elle est pas dure, le protectionnisme.

Mouais.Faut peut-être en trouver une autre.

Ouais, non, c'est moi qui suis pas clair en ce moment. Pourquoi t'es contre, c'est quoi le souci ?