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Message n° 864353, posté par Kaeleak à 02:59 le 10/12/2008
Message n° 864353, posté à 02:59 le 10/12/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Ce topic à moitié flood à moitié écriture propose à tous ceux qui passent ici d'écrire un conte de Noël. Une aventure unique qui se déroulera au gré de chacun, car toute personne qui le désirera pourra écrire son propre paragraphe et ajouter ainsi sa pierre à ce roman. Règle du jeu: - Chacun écrit un paragraphe contant la suite du paragraphe écrit par la personne précédente. - Autant de lignes que vous voudrez (2-3 ou 50), mais un seul paragraphe. - L'histoire dans ce paragraphe doit avoir un début, une fin et le lancement d'une nouvelle aventure. - Attention pas de "alors le père noel rencontre bogoss78 et bogoss78 lui fiche une torgnole et bogoss78 devient le père noël car c 1 go boss" Les posts qui ne suivront pas ces rêgles seront effacés (merci les admins), le but N'EST PAS de produire un nouveau topic flood. Les commentaires c'est par làJe compte sur vous pour savoir vous tenir. Merci d'avance! Je commence, à vous la suite ! Une histoire de NoëlTout à un commencement, tout à une fin. Mais tout le monde s'en fout, car ce qui compte, c'est ce qui se passe entre les deux... Notre histoire aurait bien pu se dérouler n'importe où dans le monde, dans n'importe quel foyer. La nuit était venue, les rues illuminées accueillaient les flocons de neige en silence. Une boutique décorée s'éteignait tandis que quelques passants soufflaient sur leurs doigts gelés en rentrant rapidement chez eux. Surement dans l'intention de prendre un bon grog au miel bien chaud! Du moins, c'était le souhait que cette jeune demoiselle qui fermait la boutique voulait voir s'accomplir au plus vite. Son empressement était tel qu'elle ne sentit ni n'entendit le porte-monnaie de l'échoppe tomber de sa poche dans la neige. Bientôt elle s'éloigna elle aussi sans soucis, le croyait-elle du moins. Puis la rue redevint calme... Et bien que rien ne semblait vouloir troubler la paix de ce lieu, une vive lueur jaune ensoleilla un instant le cul de sac de la rue St Embrouille, non loin du marché. Personne cependant ne l'avait remarquée, et ce malgré les grincements qui sortaient maintenant de ce lieu habituellement sans intérêt... Personne sauf peut-être cette ombre menaçante qui semblait s'affairer au loin. Ah non! Il s'agit de la jeune marchande, excusez-moi. Elle est revenue attirée par cet étrange grincement qui s'était répercuté dans les ruelles étroites. Mais celui ci a cessé, et cette femme, presque une enfant, s'en retrouvait désorientée. Son regard vagabonda quelques temps, avant de se fixer sur un point qui l'attirait. Elle s'approcha alors de la ruelle, la neige assourdissant encore les sons de ses pas déjà feutrés. L'air devenait oppressant, le frisson du doute s'emparait d'elle accompagné d'un courant d'air glacial qui s'engouffra dans ses vêtements. Elle s'arrêta. Se pencha, tendit la main vers la neige. NON !!! C'était le porte-monnaie ! Elle était venue le rechercher... Et elle reparti aussi vite, sans même un regard pour cette ruelle. Ni pour cette petite, toute petite ombre qui semblait l'observer... -- Cherche toujours. Et si on inventait... ? *Édité à 10:01pm, 12/10/08
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Message n° 864526, posté par kerial à 13:08 le 10/12/2008
Message n° 864526, posté à 13:08 le 10/12/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) L'ombre quitta son abri de fortune. Elle détestait l'humidité et par dessus tout sentir cet amas léger et froid recouvrir son pelage. La silhouette s'avança gauchement à l'endroit même ou la créature se tenait il y a peu. Elle huma la forte trace odorante laissée et recula vivement. Les effluves étaient les mêmes que celles qui l'avaient conduite dans cette ruelle. L'odeur de ces étranges créatures mais surtout celle de cette matière malodorante et artificielle dont il se souviendrait encore longtemps. Le petit chat retourna à pas empressés vers sa cachette, sous ce carton qui l'avait abrité ces dernières heures. Il ferma ses yeux et dormit quelques minutes d'un sommeil agité. Ses miaulement, tels les pleurs d'un nourrisson en témoignaient. Il rêvait, il rêvait aux mains chaudes qui l'avaient séparé de sa mère, au sac plastique qui s'était refermé sur lui, au manque d'air, à ses forces qui l'avaient quitté, à son dernier réflexe pour survivre qui lui avait permis de déchirer le sac et à l'odeur putride des ordures. Le petit chat se réveilla, leva la tête vers la grande poubelle, et malgré tout le dégoût qu'il semblait éprouver, il y remonta pour trouver dans cet amas d'immondices quelque chose pour faire taire ce besoin boulimique qui l'assaillait et mettre fin à la douleur. -- C'est quoi ? Des biscuits ? Lilobootcopyright.
Santino=loser=gay. Kelidriccopyright. *Édité à 8:30pm, 12/10/08
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Message n° 884482, posté par Cartman150 à 00:08 le 24/12/2008
Message n° 884482, posté à 00:08 le 24/12/2008
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Il alluma une cigarette. La première bouffée -la meilleure- lui irrita la gorge, lui rappelant que s'il avait continué comme ça il aurait finis comme son grand-père pédophile avec un tuyau sous le menton par lequel sortait des glaires verdâtres. Chassant ces mauvais souvenirs de son esprit, il se concentra sur le grésillement de sa cigarette qui se consumait lentement. C'est à ce moment-là qu'il le vit, le petit chat, blottis derrière une poubelle, apeuré par sa présence. Ils se remémora alors des souvenirs de gosses, quant il s'amusait avec ses copains à attraper des chats errants pour les noyer dans le lac sales gossesaprès leur avoir attaché une brique autour du cou. Il regarda avec tristesse cette petite boule de fourrure qui aurait certainement trouvé un foyer si un de ces yeux n'avait pas été crevé lors d'un combat. Un combattif pas comme toice chat. Lui il en avait marre de se battre, marre de se battre contre lui-même, marre de se battre contre son passé, marre de se battre pour survivre dans le présent, marre de se battre pour un éventuel futur qui n'arrivera jamais. Il était las et il avait pris sa décision : il ne passera plus de Noël seul, plus jamais. Jetant un dernier regard au chat, il commença. à se diriger une brique autours du coud'un pas triste vers le fleuve.
Message n° 1619029, posté par H3AV3N à 14:59 le 06/12/2009
Message n° 1619029, posté à 14:59 le 06/12/2009
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Un CD. Un tout nouveau CD. Elle était contente, très contente. Si contente qu'elle n'avait pas pu se retenir. Une fois dans sa voiture, elle le mit directement dans l'autoradio. Oh, comme elle l'attendait, ce CD. Mais il fallait avant tout qu'elle rentre chez elle. Elle avait un dîner à préparer. Ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit pour la première fois sa belle-famille. Elle était bien décidée à prouver qu'elle serait une parfaite future épouse. Elle serait arrivée plus vite sans ces fichus travaux. Obligée de passer par cette route sinueuse, gelée qui plus est à cette période de l'année. Mais il fallait bien cuire ce rôti, après tout, non ? Elle était donc heureuse, écoutant la musique qu'elle aimait. Soudain, elle fut surprise par une biche qui traversa la route devant ses yeux. En essayant de l'éviter, sa voiture dérapa, et elle se retrouva dans le bas-côté. La voiture était amochée. Pas elle, heureusement. Elle avait un peu mal à cause du choc de sa tête contre l'airbag, mais elle allait bien. Le CD aussi. On entendait toujours la musique. Elle sortit de la voiture pour essayer de constater les dégâts, quand elle vit au loin un homme portant une brique autour du cou... -- Oral contraception : I asked a girl to have sex with me, and she says no... (Woody ALLEN)
Tu es un ange, c'est mieux ? Un panda-ange ? (vicka, 24/06/2009)
Message n° 1622647, posté par Tarakouda à 16:45 le 07/12/2009
Message n° 1622647, posté à 16:45 le 07/12/2009
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Alors que nous marchions prés du fleuve, nous avons entendu des pas venant de la route. Une femme, entre deux âges, semblait courir désespérément vers le pont. Nous avons regardé dans la direction dans laquelle elle courait et c'est alors que nous l'avons vu... Un homme avec une brique autour du cou voulait plonger dans le fleuve mais quelle importance? C'était l'un de ceux qui, enfants, avaient tué des chats en leur mettant une brique autour du cou et, cela, devant nous. Quelle cruauté franchement! Si cet homme voulait crever, ça n'était que justice rendue, à nos yeux. L'homme se décida enfin à faire le grand plongeon. Nous avons entendu crier la femme. Nous nous sommes concertés pour nous cacher dans l'ombre d'un imposant chêne. La femme alla vers l'endroit où l'homme à la brique se tenait debout, il y a peu de temps. Nous sommes passé à l'action quand elle passa devant nous. Nous avons assommé la femme, puis nous avons tracé un cercle multicolore autour du corps et enfin nous nous sommes remis en marche, en but d'un autre endroit où se coucher cette nuit... -- «There’s different stages of loneliness. You may feel lonely as you walk on your own inside a dark forest, a normal reaction of fear of what might be out there. *édité à 18:28 le 07/12/2009
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Message n° 1622713, posté par Cartman150 à 17:44 le 07/12/2009
Message n° 1622713, posté à 17:44 le 07/12/2009
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Paul Nazutti regarda Gyzmo d'un air haineux. Pourquoi il fait la gueule cette pédale? Les pédés n'ont pas de famille, pas de famille pas de noël, alors pourquoi il n'est pas enthousiaste de passer le réveillon à se geler les couilles avec lui dans la 206 au lieu de rester tout seul dans son apart de merde? Toujours à se plaindre ceux-là, c'est leur nature. Bordel, de son temps ils les acceptaient pas, de son temps l'édifice était pas infiltré par ces fils de pute de gauchistes soixante-huitards. Il soupira, alluma sa cigarette sans filtre et commença à observer la foule se pressant dans la rue piétonne. Il est beau le spectacle, des larves décérébrées s'agglutinant à la sortie des magasins, près à rejoindre leurs familles de merdes dans leurs rades de merde avec leurs dindes de merde, se préparant aux embrassades hypocrites et à l'overdose de champagne histoire de bien se préparer à une autre année de régime et bronzages UV, hi soire de bien se préparer à ressembler de plus en plus à leurs modèles. La pute et la pedzouille, héros des temps modernes. Qu'ils crèvent tous ces connards.Le toussotement de Gyzmo le tira de sa rêverie. Il ricana. C'est pour les vrais mecs ces clopes. Putain pourquoi l'autre con de supérieur a pensé qu'ils iraient bien ensemble? Encore un franc-maçon avec des idées progressistes de merde, ce monde a décidément besoin d'un lavement en profondeur. -Crrrr... Signalement d'une tentative de suicide et d'une agression au pont de St Laurent. -Voiture 34, nous nous dirigeons vers les lieux. Nazutti sourit, enfin un peu d'action.
Message n° 1622748, posté par H3AV3N à 18:11 le 07/12/2009
Message n° 1622748, posté à 18:11 le 07/12/2009
Message sous votre seuil ( Afficher quand même) Un petit appartement. Pas très grand, mais juste assez pour y vivre confortablement De tout façon, il s'en foutait, il vivait seul. Tout seul. Depuis que sa femme l'avait quitté. L'amour de sa vie, renversée par un chauffard. Ce con n'avait même pas passé une seule heure en prison. Immunité diplomatique, mon cul. Ça fait pas revenir Suzanne, ces conneries. Et cet enfoiré, riche comme 12 crésus, pouvait offrir des cadeaux pour toute sa famille. Sans se soucier qu'il avait arraché une moitié du coeur de ce pauvre Georges. Et puis en plus, sa retraite avait été réduite, à cause de la récession. Georges était devenu un vieux loup solitaire. Il ne parlait à presque personne. Et personne ne lui parlait. Même ses gosses ne venaient pas le voir. Lui qui s'était sacrifié pour eux, pour ces petits enfoirés. Il allait donc passer Noël tout seul, pour la huitième année consécutive. Pour Georges, Noël était un jour presque comme les autres, s'il n'y avait pas eu toutes ces boutiques fermées. Georges avait bien sûr pensé au suicide. Mais apparemment, Dieu ne voulait pas de Georges, du moins pas tout de suite. Il faut dire que Georges avait déjà essayé de se suicider. Par deux fois. La deuxième fois, c'est en essayant de se suicider qu'il avait rencontré Suzanne. Sa Suzanne. Il avait essayé de se noyer dans le St Laurent, et c'est Suzanne qui était de garde dans l'ambulance, ce jour-là... -- Oral contraception : I asked a girl to have sex with me, and she says no... (Woody ALLEN)
Tu es un ange, c'est mieux ? Un panda-ange ? (vicka, 24/06/2009) *édité à 18:13 le 07/12/2009
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