Lefoufurieux
Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2331389 fois par 23088 utilisateurs
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el_metatron a dit :
moi se qui me fait vraiment mal au coeur ,c est que twilight 2 est battu le record du dark night ...
moi se qui me fait vraiment mal au coeur ,c est que twilight 2 est battu le record du dark night ...
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1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Fresh Prince
Pierrot le Fou : Il y a ces films qui dépassent le simple divertissement, pour devenir une véritable invitation synesthésique à un voyage poétique et pictural. Pierrot le fou fait partie de ces films.
Belmondo joue Ferdinand Griffon, un père de famille au chômage. Un soir, il décide de s'enfuir avec Marianne, jouée par Anna Karina, la babysitteuse de ses enfants. Ce voyage vers le sud de la France va les entraîner dans une spirale de violence sans fin. Tel un Bonnie & Clyde moderne, le film de Jean-Luc Godard nous présente ce couple qui sème la mort derrière lui, sans jamais cesser de s'aimer. Pourtant, tout les oppose. Lui aime la littérature, elle aime la musique. Cette opposition sera d'ailleurs source de conflits, mais sera surtout prétexte à une présentation de l'art.
En effet, ce film poétique se vit par tous les sens. On voit la photographie éclatante teintée de bleu, vert, ou encore rose. On entend la musique inquiétante, mais envoutante, du duo Antoine Duhamel et Boris Bassiak. On sent l'odeur de sang qui parcourt le cou des cadavres dont se débarrasse le couple. Un sang que l'on sent dans notre bouche, également, à la fin du film, tant le final est explosif; on a comme une sensation de sang dans la bouche, comme si nous avions participé, nous aussi à cette spirale ensanglantée, comme si nous avions tué ces personnes, de nos propres mains.
Puis nous avons droit à la présence du lyrisme, notamment avec les deux chansons, interprétées par les deux acteurs principaux, ou encore via les vers en voix-off que nous récite le couple. Un lyrisme d'autant plus présent grâce aux images subliminales, laissent apercevoir des pages écrites par Ferdinand, ou encore des termes comme "VIE".
Ce lyrisme rejoint alors les références à la poésie, et plus particulièrement à la poésie de Rimbaud. L'histoire veut que l'une des "nombreuses vies" du poète fut celle d'un marchand d'armes, en Afrique; tout comme Fred. De plus, le couple fuit au départ une société de consommation, une mondanité d'un ennui mortel, tout comme Rimbaud aimait fuir les études, et même sa propre maison. Pendant ces fugues, il écrivait des poèmes; Ferdinand écrit pendant sa fuite. Bref, nous pouvons continuer longtemps sur les références à la poésie Rimbaldienne.
Mais le film ne s'attarde pas seulement à l'art poétique, mais aussi à l'art cinématographique (caméo de Samuel Fuller, au début du film, qui développe une thèse sur l'art cinématographique), à l'art pictural (on pourrait une fois de plus évoquer la photographie, ou encore des images subliminales éclatantes entre deux scènes), à l'art musical (les chansons, les références à la musique)... A l'art tout court. Godard signe une oeuvre d'art, reposant sur l'art. Ce qui entraîne la réflexion sur la vie, la mort, l'amour... Des thèmes chers à Godard, donc, comme peut le prouver l'un de ses nombreux films : A bout de souffle.
Beaucoup plus intéressant que divertissant, ce Pierrot le Fou s'avère être un chef d'oeuvre explosif dans lequel les acteurs principaux montrent une implication, et un talent, rares. Même si le film est plus un film à analyser, pour tout ce qui a été évoqué plus tôt, qu'à voir pour passer une bonne soirée en compagnie d'un couple de gangsters. Mais la pellicule de Godard s'impose, notamment avec ce final nous clouant sur place, comme l'un des plus grands films jamais faits. Car le Cinéma, avant tout, c'est l'Art.
Karimsupprimé
À la base, je ne suis pas vraiment fan des films sur la guerre, mais là comme c'était Tarantino j'ai voulu tester, et je ne regrette pas. Le scénario est bien ficelé (de mon point de vue), les acteurs jouent bien, J'ai bien aimé le jeu du Pitt. La BO était sympa. Et sinon j'ai aimé les scènes de et celle du cinéma :
*édité à 04:41 le 22/11/2009
ricorod
el_metatron a dit :
moi se qui me fait vraiment mal au coeur ,c est que twilight 2 est battu le record du dark night ...
moi se qui me fait vraiment mal au coeur ,c est que twilight 2 est battu le record du dark night ...
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Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
tenia
Fresh Prince a dit :
Pierrot le Fou : Il y a ces films qui dépassent le simple divertissement, pour devenir une véritable invitation synesthésique à un voyage poétique et pictural. Pierrot le fou fait partie de ces films.
Pierrot le Fou : Il y a ces films qui dépassent le simple divertissement, pour devenir une véritable invitation synesthésique à un voyage poétique et pictural. Pierrot le fou fait partie de ces films.
Et encore, je ne pense que que tu l'aies vu en HD...
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
tenia
Baje a dit :
La différence entre certains DVD est hallucinante. On passe de scènes de nuit à scène de jour suivant les éditions ...
La différence entre certains DVD est hallucinante. On passe de scènes de nuit à scène de jour suivant les éditions ...
On sait que techniquement, un BR est supérieur à un DVD. Ici, la bonne nouvelle, c'est qu'en fait, c'est le BR qui respecte la colorimétrie originale.
Mais si on prend, par exemple, French Connection, vaut-il le DVD qui est inférieur techniquement, ou le BR passé complètement par Friedkin en pastel, ce qui flingue, mais flingue ! complètement le film ?
On est loin de soucis comme les différentes colorimétries du Cercle rouge de Melville, et sa fameuse table de billard changeant de couleur (je précise que je préfère le Criterion, parce que quand même, les autres paraissent franchement surexposés).
D'autant que le DVD tend, je m'en rends compte de plus en plus à force de voir les comparatifs, vers des teintes verts/jaunes.Certains films en HD, les comparatifs, ça fait franchement peur (et c'est pas le pire que j'ai vu).
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
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spaces a dit :
Lucky Luke.
Lucky Luke.
spaces a dit :
Morris doit se retourner dans sa tombe.Nous retiendrons de ce film, son unique divertissement, c'est à dire les petites phrases dans le générique de fin.
Morris doit se retourner dans sa tombe.Nous retiendrons de ce film, son unique divertissement, c'est à dire les petites phrases dans le générique de fin.
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1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Baje
tenia a dit :
Ah ça, c'est le grand débat DVD / HD d'une manière générale.
Ah ça, c'est le grand débat DVD / HD d'une manière générale.
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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
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