En exclu : un texte que j'ai écrit, c'est l'histoire d'amour entre un homme et... vous comprendrez assez vite...
Il plongeait dans les lignes de mon visageEt ressentait violemmentL'expression de mon usureDe toujours voir la même tête.On aurait dit un papy russeMéditant par les chemins Au bord de l'OlenekJ'avais trop de caractères pour rester éternellement avec un seul homme.
Nous nous scrutions de prèsA un moment j'ai cruQue ses yeux essayaient de me transpercer.(En réalitéIl cherchait tout simplementÀ lire dans mes pensées.)Ses mains tenaient fermement ma coiffeSon regard glissait sur ma peau SècheComme polie à la pierre ponce et à la poudre de craieDe gaucheÀ droiteDe hautEn basIl analysait toutes les parties de mon corps.
Puis DélicatementJe sentis ses mains glisserLe long de mon dosEt l'espace d'une secondeS'effaçait tous mes maux.D'un coup Le soulagement d'avoir à faire à un hommeQui me connaissait par coeur.
Il tendit un bras.Il attrapa une gourde d'eau.Il dévissa d'une main le bouchon.Il porta à sa bouche le goulot.Il m'écarta de la gourde d'eau.Il avala une dizaine de gorgées.Il revissa d'une main le bouchon.Il posa la gourde d'eau.
Nous étions de plus en plus prèsFaceÀ faceInvolontairement Nous nous rapprochionsJe sentais le frémissement de ses brasFatigués de me tenir pressé au dessus de lui.Il tint encore quelques secondesPuis Me caressaMe soulevaNous nous retournâmesPour nous retrouverLuiAu dessus de moiMoi Sous son visage.Quelques minutes immobiles.
Ma figure trahissait des signes de désir intense.Ses yeux brillaientComme le soleilSur les roseaux du delta du Nil.Le battement de son coeur faisait vibrerMa tête nerveuse et ma queue volumineuse.Il était sur le ventreEt son sexe se gonflait de sangSon doigt humectéTendrement frôlait mon écorceDe gaucheA droiteDe hautEn basChatouilleux je frissonnaisLa moiteur de ses mains mouillait Sous ma couverture bandéeDes phalanges humides pénétrant ma chairLégère et soupleJe m'estimais Bible dans les mains D'un homme.
Soudainement. Il me prit à pleines mains.Il se mit à genoux derrière moi.Il me souleva.Il me retourna.Il s'appuya sur ses mains de tout son poids sur mon dos.
Et lâcha prise.Que se passait-il derrière moi ?J'étais à la merciD'une cueillette sacrée A cet instantLe mot fantasme était sur le bout de ma langueIl ne soupçonnait pas l'expression de ma pensée.Je tremblaisEn imaginant ce cylindre enrouleur.Que se passait-il derrière moi ?Des fantômes ressurgissaient.J'étais ouvert en deuxLe dos nuÀ découvertIl pouvait entrevoir ma tranche inférieureIl pouvait entrevoir ma tranche inférieureQue se passait-il derrière moi ?
Un sablier passe.Le sablier dit :Écoute la phrase.Écoute les sons qui la composent.Regarde comme ils s'écrivent.Lis la phrase.Un sablier passe.
Il me prit. Il me martela durant deux heures.Il se retira.Il poussa un long soupir.Il me referma.Il me serra dans ses bras une dernière fois.Il se mit de son côté du lit.Il tendit un bras vers l'interrupteur.Il éteignit la lumière.
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"C'est moi qui suis là."
Tous sont dans leur droit.
- Ironie fervente. -
www.subfactory.fr/forum.html#thread/19769/1/1200464
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*Édité à 12:09am, 06/09/09