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Sujet n°34742 créé le 13/11/2011 à 21:10 par Ciné-club - Vu 2346 fois par 417 utilisateurs
   
Tags : ciné-club
Pages : 1
Message n° 3005633, posté à 21:10 le 13/11/2011  
+2.72
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Ciné-club
Kerial vous propose :
 [x]
Il grande Silenzio (Le Grand Silence)
Genre : Western Spaghetti
Réalisteur : Sergio Corbucci
Année : 1968
Cast :
Jean-Louis Trintignant : Silence
Klaus Kinski : Tigrero (version française) - Loco (version italienne - version anglo-saxonne)
Frank Wolff : Sheriff Burnett
Luigi Pistilli : Pollicut
Vonetta McGee : Pauline
Synopsis : Hiver 1898, dans les montagnes de Utah, des paysans et bûcherons sont devenus hors-la-lois pour survivre et se terrent dans les montagnes. Des chasseurs de primes, dirigés par l'atypique et cruel Tigrero (Loco), sont payés pour les abattre. Au même moment le gouverneur de l’État envoie un Shérif pour préparer la future amnistie qu'il désire mettre en place pour des raisons politiques et Pauline, dont le mari a été tué par Tigrero, engage, Silence, un pistolero muet pour la venger.
Pourquoi ce choix ?
Pour beaucoup de choses.
Pour voir y un français tout d'abord, un sorte de justicier handicapé caricature absurde des justiciers solitaires emblématiques au genre et qui renvoie directement au Manchot de Léone.
Pour y voir un méchant, le génialissime Klauss Kinski dans un rôle à complètement à contre courant des habituels chasseurs de primes.
Pour Pauline, "héroïne" à la beauté du diable métis afro-américaine.
Pour y voir le froid glacial et la neige remplacer le sable et les canyons.
Et enfin parce que c'est un vrai film noir, dans lequel on peinera à trouver un seul élément positif, c'est sans concession.
Anecdotes :
Franco Nero (Django/Keoma) devait incarner Silence. Le rôle était taillé pour lui.
L'étrange pistolet de Silence est un Mauser C96, ce qui n'est pas totalement invraisemblable (l'action se passe en 1898 et le Mauser C96 était disponible dès 1895). Selon les "puristes", il y aurait cependant anachronisme : Silence utiliserait en fait un "modèle 1912" doté d'un étui-crosse en bois.
La fin de Corbucci fut refusée par ses producteurs. Le réalisateur ne se laissa pas démonter et accepta de tourner une fin alternative totalement absurde, qui bien entendue ne pu être retenue.

Historique des éditions
Message n° 3014142, posté à 11:00 le 21/11/2011  
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Ciné-club
La discussion est désormais ouverte (depuis hier soir).
Vous avez jusqu'au 4 Décembre pour parler de ce film, alors ne traînez pas !

Message n° 3014145, posté à 11:03 le 21/11/2011  
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KoreanGuy
au prochain message, on se fait engueuler

Message n° 3014146, posté à 11:04 le 21/11/2011  
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koni
Bon, alors. J'avoue que revoir ce film m'a fait bien plaisir. Malgré tout, je souhaite quand même ajouter une chose ou deux.
C'est un peu longuet par moment. C'est plutôt caricatural. Ça défie les lois fondamentales de la physique (j'ai bien ri lors de la scène de l'entrainement au tir, avec Silence et le shérif). Le thème de Morricone semble par moment un peu trop en décalage, mais c'est surement moi.
Mais c'est sombre à souhait, l'ambiance est vraiment réussie, la fin est parfaite.
Et puis voir Trintignant (presque clone de Eastwood par moment) et Kinski dans un western, c'est unique.
Message n° 3014162, posté à 11:49 le 21/11/2011  
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Caracalla
Kinski aurait jouer dans 25 Westerns, après une recherche par genre sur IMDb !

Message n° 3026560, posté à 18:27 le 04/12/2011  
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Sao
Salut, je sais que c'est le dernier jour, mais y a moyen de laisser ouvert un ou deux jours de plus ? J ai pas encore recu le film, mais je devrais l'avoir bientot. (si c'est possible merci)

--
Je que vous l'homme de la situation.
Et comment donc qui, je vous prie ?
Message n° 3026594, posté à 18:53 le 04/12/2011  
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AnTiX
Vu que j'ai prévu de regarder le film ce soir, je suis assez d'accord !
Mais je me permettrais pas de décider.

--
Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3026623, posté à 19:04 le 04/12/2011  
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mpm
AnTiX a dit
le 04/12/2011 à 18:53
:

Mais je me permettrais pas de décider.
Tu devrais.

--
Vlan !
"Voilà, prenez modèle sur mpm" ©Bbsiocnarf
www.tupeuxpastest.fr
Message n° 3028095, posté à 01:28 le 06/12/2011  
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Sao
Des fois on se sent con, surtout quand on met super longtemps a avoir un film, pour se rendre compte que
1: On l'a en fait deja vu
2: On ne l'avait pas aime
Du coup je l'ai reregarde quand meme.
Et bien pareil. Le film fait en 1h40 ce qu'il pourrait faire en deux fois moins de temps.
Tout le film repose sur des plans tres travailles, chose qui me passe toujours completement au dessus. Je veux que les films me divertissent, pas qu'ils me fassent m'extasier devant de jolies plans.
Un doublage original a cote de la plaque. J'ai du m'y reprendre a plusieurs fois pour savoir si la version d'origine etait Italienne ou Anglaise, tellement les deux ne collent pas du tout. Apparemment c'est bien Italienne, mais ca a du etre redouble en studio. Ce qui donne des incoherences comme un type qui arrive a manger la bouche pleine et parler en meme temps sans remuer les levres. C'est comme superman, dans le metier, on l'appelle superventriloque.
Avec un hero sans vrai classe, un mechant qu'on ne craint pas vraiment, une veuve epleure qui donnerait sa maison pour venger la mort de son cher et tendre, mais qui se livre corps et ame au mercenaire pour payer sa vengeance (je ne comprends pas la).
Mon prof de cinema etait fan de ce film. Je crois que je suis definitivement pas fait pour ce genre de cinema.

--
Je que vous l'homme de la situation.
Et comment donc qui, je vous prie ?
Message n° 3028097, posté à 01:49 le 06/12/2011  
+1.00
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AnTiX
Sao a dit
le 06/12/2011 à 01:28
:

Un doublage original a cote de la plaque. J'ai du m'y reprendre a plusieurs fois pour savoir si la version d'origine etait Italienne ou Anglaise, tellement les deux ne collent pas du tout. Apparemment c'est bien Italienne, mais ca a du etre redouble en studio. Ce qui donne des incoherences comme un type qui arrive a manger la bouche pleine et parler en meme temps sans remuer les levres. C'est comme superman, dans le metier, on l'appelle superventriloque.
C'est la marque Italienne, les voix sont enregistré après.

--
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Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3030588, posté à 16:34 le 08/12/2011  
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AnTiX
Alors !
Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises. Je suis pas trop western. Ca m'empêche pas de m'en faire de temps en temps. On y voit qd même des choses différentes et pour un seul qui vaut vraiment le détour, je me dis que ça vaut le coup de regarder tous les autres. Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment l'impression que c'est un genre de pure divertissement et qui sert à pas grand chose d'autres. Le Grand Silence confirme cette impression.
Je trouve qu'au final, ça ne raconte pas grand chose. Je suis p-e passer à coté de l'essentiel, mais moi je vois deux choses :
    1. Les lois du Far West, c'est mal. Donner la possibilité à n'importe qui de faire la justice est une mauvaise chose.
    2. Il fait de la "négresse" une sorte de femme fatale. Ce qui est assez atypique.
Mais franchement, c'est intéressant de faire ce constat en 1968 ? Mettre une noire en avant pour sa beauté pourquoi pas, mais même pour 68, ça me parait banal. Et parler des lois du 19eme, c'est pareil quoi. C'est partagé une vision assez unanime de la chose. Après c'est p-e moi, qui ait du mal à replacer le film dans son contexte historique. Ya p-e un truc avec les bandits affamés, mais ça m'échappe.
Y a d'autres choses que j'aime pas.
Le coté défi les lois de la physique rapporté par Koni (je rajouterais le fusil enterré dans la neige comme si c'était suffisant pour le préserver du froid, alors que bon plutôt ils font la remarque dessus).
Le manque de soin apporté au détail. La femme qui joue du piano sans appuyer sur les touches dans le fond. L'autre qui fait semblant de verser du café depuis sa théière vide.
Le "on vous explique tout de la psychologie du perso avec un petit flashback de son enfance". Bonjour la facilité.
Et pourtant, ya des trucs qui m'ont bien plu. Déjà Trintignan est énorme. Il dégage une aura assez exceptionnelle (et pas besoin de shooter des patates). L'histoire se suit bien et y a des bons passages (la dilligence avec Trintignan, Kinski et le sheriff). Et puis surtout les personnages ne sont pas manichéen (enfin pas tout à fait). Kinski est censé être le mauvais, mais il suit la loi. Le gentil est loin d'être tout blanc, il utilise souvent la ruse pour arriver à ses fins. Et finalement ses pratiques sont assez proches de Kinski. Y a que le sheriff et la noire qui tombe instantanément sous le charme de Trintignan qui me dérange un peu. Il nous oriente à bien pensé "gentil" vs "méchant", je vous décrypte tout ça.
Et puis voilà, au final c'est super sombre. Je trouve cette fin très très bien. Je suppose que c'est fait en opposition totale à ce qui pouvait se faire en Amérique et c'est grandiose.
Donc voilà, je suis pas convaincu par le fond qui me parait trop léger, mais je le recommanderai aux fans de Western à la recherche de ce genre de sensation.

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Message n° 3030591, posté à 16:39 le 08/12/2011  
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Caracalla
Disons que les fans de Western, comme tu dis, le connaissent probablement déjà.
Et si tu veux du fond, tu peux essayer The Ox-Bow Incident. C'est pas non plus révolutionnaire, mais il fait toujours son effet, 70 ans après.

*édité à 16:45 le 08/12/2011
Message n° 3030592, posté à 16:42 le 08/12/2011  
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AnTiX
Oh tu sais les gens se prétendent assez facilement "fan de", surtout quand ça a un coté nostalgique, même s'ils en ont probablement vu trois fois moins que moi.

--
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Message n° 3030595, posté à 16:45 le 08/12/2011  
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Caracalla
Ah désolé, je pensais que tu parlais de fans de Western.

Message n° 3030597, posté à 16:49 le 08/12/2011  
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AnTiX
Des soit-disant fan mais pas vraiment cinéphile, dirons-nous :)

--
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Message n° 3031035, posté à 23:55 le 08/12/2011  
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koni
Je conseillerais de mon côté, je sais, j'insiste, Missouri Breaks.
Message n° 3031065, posté à 01:36 le 09/12/2011  
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KoreanGuy
koni a dit
le 08/12/2011 à 23:55
:

Je conseillerais de mon côté, je sais, j'insiste, Missouri Breaks.
Quitte à choisir un film d'Arthur Penn, je conseillerais Little Big Man avec Dustin Hoffman.

Message n° 3031073, posté à 01:56 le 09/12/2011  
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underzero
AnTiX a dit
le 08/12/2011 à 16:34
:

Mais franchement, c'est intéressant de faire ce constat en 1968 ? Mettre une noire en avant pour sa beauté pourquoi pas, mais même pour 68, ça me parait banal. Et parler des lois du 19eme, c'est pareil quoi. C'est partagé une vision assez unanime de la chose. Après c'est p-e moi, qui ait du mal à replacer le film dans son contexte historique. Ya p-e un truc avec les bandits affamés, mais ça m'échappe.
1968, c'est l'année de l'assassinat de Martin Luther King.
Et le Civil Rights Act (la fin de la discrimination légale dans les lieux publics) ne date que de 1964.
Donc, non, c'est pas "banal"... sauf que le film n'est pas américain.

--
si vs arrivez pas a comprend cela c'est que vs devez etre alphabete!!!
Logan 07:04
Message n° 3031127, posté à 08:14 le 09/12/2011  
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koni
KoreanGuy a dit
le 09/12/2011 à 01:36
:

Quitte à choisir un film d'Arthur Penn, je conseillerais Little Big Man avec Dustin Hoffman.
Bien sûr, mais c'est connu Little Big Man.
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