Le gouvernement ne vante pas son bilan de ce côté-ci. C'est déjà un aveu. Pire aujourd'hui les chiffres sortent. Le gouvernement espérait voir 900 millions d’heures supplémentaires par an. On serait autour de 700 millions.

Le nombre d’heures sup par salarié n’a pas bougé depuis la loi.

Les raisons de ce cuisant échec ? Déjà, et d'une, les Français ne veulent pas faire d'heures supplémentaires. Dans quelle langue faudra-t-il le dire au gouvernement ? Travailler plus pour gagner autant (le plus souvent) ou des clopinettes en plus (quelques dizaines d'euros supplémentaires), les gens n'en veulent pas. Autre raison, la croissance en berne ne pousse pas les patrons à donner des heures sup.

Alors que la SNCF annonce un bénéfice record de plus d'un milliard d'euros, le gouvernement annonce la fin des privilèges !

Eh oui, toutes ces richissimes familles nombreuses qui profitaient honteusement d'un tarif préférentiel pour emmener leurs enfants en vacances, fini ! Tous ces privilégiés d'étudiants (vous savez ceux qui se prostituent et qui bouffent au resto du cœur) qui profitaient eux aussi de réduction pour leur transport, fini la rigolade !

Mais rassurez-vous, point de pénalisation des 4*4 superpoluants et supermeurtriers, point de nouvel taxe sur les long-courriers, point de hausse de l'ISF. Toute la frange de la population la plus en difficulté salement touchée par ces impôts peut par contre dormir sur ses deux oreilles, le gouvernent veille.

Et vous vous dite, oui, mais c'est pour faire des économies substantielles. C'est pour la France ! Pour éviter le déclin de la Nation ! Pour sauver les finances de l'État !Eh bien encore une fois vous avez raison, les économies s'élèveront à près de 70 millions d'euros, soit 7 % du monstrueux bénéfice réalisé cette année par l'entreprise publique. No comment.

Vive le gouvernement, vive Nicolas, vive la France !

L'Etat est pauvre c'est bien connu.

Ca c'est HONTEUX.

Oui.D'ailleurs hier j'entendais Nadine Morano expliquer que c'était à la SNCF de faire l'effort, vu qu'ils font des bénéfices records.Et puis, je me suis souvenu des grèves d'automne, quand le gouvernement disait que la grève allait plomber la SNCF qui était déjà pas aux mieux.

C'est à vomir, tout l'est de toute façon. Pouvoir d'achats, heures supp imaginées, taux de chomage éhontément truqué, la guerre pour la démocratie en Afghanistan... je crains que Sarko n'arrive jamais au bout de ses 5 ans, enfin pas son gouvernement de pantins en tout cas.

C'est quand qu'on se met en grève ? :D

Quelle autre solution tu nous proposes? Attendre 2012? Faire confiance à l'opposition?

Le gouvernement ne comprend que le rapport de force, c'est dommage mais c'est comme ça.

Notre démocratie fonctionne mal, la violence et les démonstration de force sont les seuls moyens de faire bouger les choses.

Mais le rapport de force il existe plus depuis que l'on prend le permis de conduire des routiers dès qu'ils font trop chier ou bloquent des routes.Sans eux, tout mouvement est tué dans l'oeuf, le gouvernement se fout que des milliers d'étudiants, de chômeurs, de fonctionnaires, de retraités ou de bobos défilent dans les rues.

Les seuls rapports de force : routiers, paysans marins pêcheurs.Je me souviens des grandes manifestations des pécheurs à Rennes y a 14 ou 15 ans, quand ils étaient face aux CRS, c'était pas eux qui reculaient.Certes il peu y avoir des affrontements contre nos jeunes sauvageons, mais eux n'attirent pas la sympathie de l'opinion publique contrairement à nos travailleurs de la terre et de la mer et nos étudiants taillés comme des allumettes qui crient peace and love.Par contre le jour où toutes ces forces seront dans le même mouvement, le gouvernement sautera.

Il y en a eu d'autres : cheminots, dockers...

En tout cas quand l'on aura atteint le point de non retour et que ces forces finiront par s'unir, il va y avoir du sang sur les pavés.

hum si l'UMP n'avait pas la majorité au Sénat, à l'assemblée nationale et n'était pas au pouvoir, la grève serait beaucoup moins courante puisque l'avis de l'opposition aurait plus de valeur ....Il ont une sorte de monopole depuis la réélection de Chirac....

Le problème des grèves, c'est que depuis très longtemps, chacun ne fait la grève que pour défendre ses intérêts.

Un mec dans le privé risquant de se faire virer (je sais, c'est pas légal, mais ça se contourne), il ne fera grève que si ses intérêts propres sont directement en danger. Par exemple, si il n'a pas une famille nombreuse ou si il ne prend pas le train, il n'ira pas gueuler contre la suppression de la carte SNCF pour les familles nombreuses, au contraire ! De même, si les profs font grève pour défendre leur boulot, ça le fera chier plus qu'autre chose, car qui va s'occuper de ses gamins pendant que LUI bosse pour payer des fonctionnaires qui foutent rien ! (je caricature, je bosse dans le privé et je vois mes collègues...)

Inversement, un mec dans le public, fera grève quand sa centrale le lui demande (bon, j'excluerai l'image pas tant d'Epinal, des profs qui vont bouffer des glaces pendant que les autres manifestent). Mais si c'est une grève qui touche une entreprise (par exemple pour éviter sa relocalisation, une restructuration, etc...), alors là, il ne bougera pas.

Notre problème, c'est que nous ne bougeons jamais tous ensemble. Etrangement, en Allemagne, les syndicats sont plus forts et sans même faire la grève, ils arrivent à débloquer la situation.

Sans aller jusque là, je pense que si chacun commence par faire son devoir de citoyen, i.e. va voter, au moins, on n'aura pas un gars effectivement élu par 25% (chiffre non exact donné à des fins de débat) de la population en droit de s'exprimer.

On rigole de la démocratie en Amérique, mais la notre n'est guère meilleure.

Vote for Gaius !

j'ai pas du tout dit ça, je dis que la valeur "travail" est redevenue porteuse alors que les socialistes l'avait annihilée, et ça, ça a plu aux travailleurs...

après, l'approche de Sarko était bonne mais quelque peu fallacieuse, n'expliquant pas aux gens que tout dépendait du contexte économique international...