le 05/09/15 à 21:19 Il Corriere delle Serie [le topic des séries italiennes] le 29/06/14 à 23:24 Southcliffe le 02/03/13 à 00:17 C'est quoi l'ensauvagement ? [Histoire] le 30/01/13 à 21:06 Ripper Street [Présentation de la série] le 11/09/12 à 15:57 [Sous-titrage] Liens utiles : logiciels, programmes, normes et dicos. le 06/07/12 à 15:25 Treme [Tremé] le 12/05/12 à 19:19 Propaganda ! le 15/04/12 à 21:11 Enseigner le Soft Power US par les séries le 30/01/12 à 11:29 The Corner (le livre), les origines journalistiques de The Wire le 10/01/12 à 20:35 Accused, saison 2. le 08/01/12 à 18:58 De The Wire à Treme : Steve Earle chez David Simon. |
L'Italie n'a pas la puissance de feu télévisuelle des États-Unis ni même celle du Royaume-Uni, mais elle produit de plus en plus d'excellentes séries qui réussissent à obtenir la faveur d'une diffusion sur une chaîne française (Romanzo Criminale, Gomorra et bien sûr La Linea). L'objectif du topic est de centraliser les infos et les avis sur ce qui se fait de bien dans le domaine des séries en Italie. Je commence. Diffusion sur OCS Max depuis le 1er septembre 2015 de la série 1992 (Sky Italia, mars 2015, 10 épisodes) qui traite de l'opération anti-corruption "Mains propres" qui a ébranlé la classe politique italienne dans les années 1990. Article de Philippe Ridet (correspondant du Monde à Rome) Fiche IMDb Des avis ? J'ai vu deux topics pour les épisodes 101 et 110, mais je n'ose pas les ouvrir de peur de me faire spoiler. [...] Lire la suite [ Commentaires (143) / Non lus (143) / Laisser un commentaire | Permalien ] Fiche technique : - Genre : Drame (pas du tout une série policière) - Créateur : Tony Grisoni - Réalisateur : Sean Durkin (pour les 4 épisodes) - Diffuseurs : Channel 4 (UK) et prochainement Canal+ (France) - Nombre d’épisodes : Mini série de 4 épisodes - Durée : 45 minutes - Lieu du tournage : Faversham dans le Kent - Récompenses en 2014 : BAFTA du meilleur acteur pour Sean Harris et Prix du public au festival Séries Mania Synopsis : À Southcliffe, on ne trouve pas la moindre falaise. C'est un peu Saint-Flour, mais en Angleterre. Il y pleut, c'est laid, on s'y emmerde. Et puis un jour, le "pas-comme-les-autres" local décide d'éradiquer la Team UK. Toute cette belle Anglo-Saxon England. Celle qui boit des pintes, joue au foot, trompe sa femme, danse sur Don't You Want Me, beugle Champagne Supernova, va faire la guerre en Afghanistan... Pourquoi ? On s'en fout, c'est pas le propos. Il fait un massacre, voilà tout. David Whitehead, journaliste natif de Southcliffe, est chargé de couvrir l'évènement. Il n'est pas super emballé, le gars. Il n'avait pas vraiment prévu de retourner chez ces ploucs qui ne lui avaient pas laissé le meilleur des souvenirs d'enfance. Il va interroger et s'interroger, sur place et à Londres, sur le présent et son passé. Avis personnel : Je fais simple, j'ai aimé. C'est vrai que c'est parfois un peu long, qu'on peut se perdre à cause de la déconstruction du fil narratif et que le dernier épisode n'est pas au niveau. Mais ce n'est pas une énième série policière, il n'y a pas le moindre profileur ni le moindre psy pour traquer le tueur ou expliquer ses motivations, c'est sans complaisance vis-à-vis de la médiocrité, les acteurs sont excellents et la réalisation soignée. Moi, ça me suffit. Surtout quand on utilise avec intelligence That's How Strong My Love Is d'Otis Redding. Les principaux personnages : Un petit tralier pour finir : [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Bientôt dans les bacs [...] Lire la suite Un petit partage d'une vieille fiche de lecture. Titre de l’ouvrage : Les sociétés en guerre, 1911 – 1946. Ouvrage collectif coordonné par Bruno Cabanes et Edouard Husson. Source : Armand Colin, collection U Histoire contemporaine, Paris, 2003. Chapitre 6 : Brutalisation des sociétés et brutalisation des combattants. (Antoine PROST, pages 99 à 111) Introduction. On doit la notion de brutalisation à l’historien américain George L Mosse dans son essai de 1990 (traduction française date de 1999), De la Grande Guerre au totalitarisme. La brutalisation des sociétés européennes, London, Oxford University Press. Sa notion s’applique par lui prioritairement au champ politique allemand. La brutalisation (on dit aussi « ensauvagement ») désigne la contagion des sociétés des pays belligérants en temps de paix par des habitudes, des pratiques de violence contractées sur le champ de bataille lors du premier conflit mondial. Ce néologisme établit un lien fort entre l’expérience de la guerre et l’émergence du nazisme : c’est parce que la société allemande a été rendue brutale par la guerre qu’elle a accepté l’hitlérisme. « L’indifférence croissante à la mort de masse » aurait contribué à rendre possible l’extermination des Juifs. L’affirmation centrale dont part Mosse est : « La confrontation avec la mort de masse est sans doute l’expérience fondamentale de la guerre » et cette rencontre avec la mort de masse est « cruciale si l’on veut comprendre les attitudes envers la vie ». Pour Mosse l’effet principal de cette rencontre est l’acceptation, l’apprivoisement de la mort par un triple processus complémentaire : - La « naturalisation » : rend la mort douce et paisible en la plaçant à l’intérieur d’un cadre naturel (récits, images…). - La « sanctification » : les morts de la guerre sont des martyrs, bénis de dieu car ils ont donné leur vie en sacrifice rédempteur pour l’ensemble du peuple. - La « trivialisation » ou « banalisation » : dédramatisation de la guerre par une masse d’objets de pacotille, comics, films… Notion et processus sont contestés : - Naturalisation et sanctification des morts de la guerre font partie du deuil collectif et elles aident parents et amis à supporter la mort de leurs proches. Signifient-elles que la mort n’a pas d’importance et la vie pas de valeur ? La difficulté du deuil dit justement le contraire. - La trivialisation peut être vue comme une défense contre des émotions trop intenses pour qu’on puisse les évoquer de façon plus directe. - Les sociétés françaises et anglaises ont mené la même guerre et auraient donc dû subir la même brutalisation. Ce qui n’est pas le cas. Pourquoi ? Pour finir, la force réelle de la problématique de Mosse tient à ce qu’elle s’ancre dans la question qui hante l’histoire depuis Auschwitz ; la « mort de masse » sert de trait d’union entre la Grande Guerre et la Shoah. 1) La brutalisation relative des combattants. 1.1) La contre-culture des armées. La notion de brutalisation vise les sociétés et il ne faut pas la confondre avec celle de la violence de guerre qui concerne les individus. Toutes les deux partagent la question fondamentale de la transgression de l’interdit du meurtre. En effet, les armées se construisent autour de deux normes contraires à la vie civile et civilisée : l’acceptation de la mort et la résolution à tuer qui viole le tabou du meurtre. Elles transforment des civils en soldats qui se font tuer et qui tuent. Pour atteindre ce résultat, les armées développent une contre-culture qui repose sur une légitimation du tuer à la guerre. Les fondements sont multiples : déculpabilisation de l’exécutant qui ne fait qu’obéir aux ordres ; caution des autorités politiques, religieuses et militaires ; la légitime défense (tuer pour ne pas être tué) ; discours de dévalorisation, de déshumanisation, de diabolisation de l’ennemi => rôle central de la propagande et de l’idéologie nationaliste. Les armées ne veulent pas qu’un discours, elles veulent des actes => elles veulent des soldats qui ne disent pas seulement qu’il est beau de mourir ou de tuer pour la patrie mais des soldats qui tuent et se font tuer. Cela passe par l’entraînement qui valorise la culture physique ; permet une accoutumance au répugnant (ramper dans la boue) ; vise à constituer un groupe soudé ; développe l’obéissance « sans hésitation ni murmure » à l’ordre du chef ; et surtout enseigne les gestes qui tuent (par ex l’armée canadienne enseigne à ses marins pdt le 2WW le maniement de la baïonnette pour rendre naturel le meurtre en face-à-face même si cette arme n’est pas utilisée sur ses bateaux). => D’où la responsabilité considérable du commandement dans les brutalités guerrières, comme les exécutions de prisonniers. 1.2) Qui a tué à la guerre ? Problématique : Les civils au front sont-ils devenus des tueurs ? Réponse difficile car : - 1WW d’abord une guerre de matériel, une entreprise industrielle d’anéantissement et où la mort de masse est d’abord l’œuvre de l’artillerie. - Des soldats ont tué en face-à-face (ex les nettoyeurs de tranchées), certains ont même éprouvé du plaisir mais bcp ont refusé de tuer alors que l’occasion s’en présentait. - Des soldats ordinaires ont tué mais seulement dans une situation de « lui ou moi ». En fait, le précepte « vivre et laisser vivre » est au moins aussi important que le « tuer ou être tuer ». Ainsi, ceux qui tuent, sont rares et un peu des spécialistes que l’armée regroupe dans des unités spéciales comme la Légion étrangère ou l’unité d’élite que commandait Jünger. En effet, si chez quelques-uns uns la guerre libère des pulsions réprimées par la culture civile, il faut à tous les autres une lente érosion de la culture civile pour qu’ils acceptent de transgresser le tabou du meurtre. Enfin, le statut du tueur n’est pas celui d’un héros positif que l’on donne en exemple comme le montre les témoignages qui font l’éloge de ceux qui ont résisté à la rage et à l’excitation du combat pour laisser la vie à l’ennemi qui se rendait. => La guerre n’a donc brutalisé qu’une infime minorité des soldats (ceux qui y étaient sans doute enclins) et s’il y a brutalisation des sociétés occidentales, elle passe surtout par une accoutumance diffuse de l’ensemble de la société à la mort de masse. 1.3) Le pacifisme des combattants. Thèse centrale : En France, le pacifisme est très fort dans l’ensemble de la société. Il combat le mythe de l’homme nouveau régénéré par la guerre, il dénonce la brutalisation et la déshumanisation des combattants. La guerre est donc condamnée et il faut impérativement à l’avenir épargner les vies humaines (d’où non-opposition à Hitler et non-intervention en Espagne). Ainsi, le « jamais plus » était le cri de tous les anciens combattants. Que ce soit l’UNC (Union nationale des combattants, droite) ou l’UF (Union fédérale, gauche), elles sont toutes les deux pacifistes et regroupent près de deux millions d’adhérents. Exemple : Quand Mussolini développe son argumentaire sur la guerre régénératrice, l’UNC (pourtant proche des thèses fascistes) répond dans La Voix de Combattant du 13 août 1932 : « C’est avec ces solennelles âneries qu’on trompe les peuples, qu’on mobilise les cerveaux et qu’on prépare les prochaines boucheries. Non. Mille fois non, la guerre n’est pas une école de noblesse et d’énergie […] La guerre est un fléau plus redoutable que la lèpre, la peste, le choléra, le cancer ou la tuberculose ». 2) L’expérience de la guerre et la culture politique. Thèse centrale : Les soldats français et allemands ont combattu dans la même guerre, les différences ne sont dons pas dues à la violence de guerre et à la mort de masse. Chaque société lit l’expérience de guerre à la lumière de sa propre culture. 2.1) Le citoyen. La première différence entre les deux pays tient au mode de relation entre l’individu et la nation. En F, avant 1914, l’affaire Dreyfus démontre qu’il n’est pas juste de condamner un individu pour préserver l’intégrité d’une institution comme l’armée. Dès lors, on donne plus de valeur à l’individu qu’à l’institution et donc inversement l’institution doit respecter l’individu car aucune valeur n’est plus haute que le citoyen. Cet idéal de citoyenneté n’est valable qu’en F qui est la seule République parmi les pays belligérants. La guerre n’a pas suspendu ce principe et les soldats se vivaient comme des citoyens mobilisés et c’est la raison pour laquelle ils n’ont jms accepté les exécutions sommaires. La F est de ce point de vue à l’opposé de l’All donc l’affirmation que la mort de masse a entraîné une dévalorisation générale de la vie humaine n’est pas une règle générale. Il faut aller voir du côté de la culture politique. 2.2) La force et le droit. Conditions qui expliquent la différence F/All : - La victoire d’un côté ; la défaite de l’autre. Dans un pays victorieux, l’existence de la nation n’est pas en jeu alors qu’en All la nation sa désagrégeait sous le choc de la défaite et de la révolution. - La culture politique allemande affirme la légitimité de la force. Pour Bismarck, les questions devaient être tranchées par le fer et le sang donc le plus fort doit imposer sa volonté. Cette logique est inapplicable dans les rapports entre individus. On se retrouve donc avec un double système de valeurs : la vie privée doit respecter les règles du droit alors que les hommes politiques n’ont pas à les respecter pourvu qu’ils agissent pour le bien de l’Etat et de la Nation. Conception totalement inverse en France où il n’y a qu’une seule morale qui régit à la fois la vie publique et la vie privée. Cette conception d’une morale globale identique est partagée par les républicains et l’Eglise pour qui la maxime : « La fin justifie les moyens » est inacceptable. Dès lors, ni la nation ni l’Etat ne sont au-dessus de la loi morale et la politique doit être soumise au droit et non à la force. 2.3) Nation et nationalisme structurent les réactions à l’expérience de la guerre. Le nationalisme français est particulier. Ainsi, le terme même de « nation » ne désigne pas ici une communauté ethnique ou linguistique confrontée à d’autres nations (def allemande) mais désigne le peuple en tant que détenteur de droits politiques (au départ face à la monarchie absolue car le terme apparaît pdt la Révolution Française). Les Français se définissent donc comme des citoyens égaux en droits et non pas comme une communauté opposée aux autres nations (rien d’analogue au pangermanisme en France). De ce fait, l’amour de la patrie conduit à l’amour de toute l’humanité, la France ayant la prétention de parler pour l’ensemble de l’humanité car elle se considère comme son anticipation, comme le modèle même de ce que l’ensemble de l’humanité devrait devenir. On le trouve chez :- Clemenceau (discours à la Chambre le jour de l’armistice : « La France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, sera toujours le soldat de l’idéal ». - Victor Hugo : « Le jour où la France s’éteindrait, le crépuscule se ferait sur toute la terre ». - Michelet : « L’Humanité aime la France parce que la France aime l’humanité et la sert ». Tout l’enseignement de l’école républicaine avant 1914 développe cet amour de la patrie et de l’humanité et tourne le dos à l’impérialisme guerrier continental (même l’Alsace-Lorraine ne justifie pas une guerre, ce n’est qu’un deuil sur les cartes). 2.4) L’homme nouveau. Thèse centrale : Dans les deux pays, le thème est récurrent au début du 20ème s d’une société décadente qui avait besoin d’être régénéré par la jeunesse, la vitalité, l’énergie et la volonté. L’impact est important sur les étudiants et les élites intellectuelles (enquête Agathon en France). Ainsi, il y a une héroïsation des anciens combattants comme exemples vivant d’énergie et de virilité. Cela conduit à revendiquer pour eux un droit éminent à contrôler les destinées de la Nation. - En France, les anciens combattants réclament une « magistrature morale » et pensent qu’ils devraient être en charge de la nation. Pourtant, cela ne débouche pas sur une brutalisation de la politique car ils refusent de voir le politique comme un combat et cela reste en général une rhétorique qui ne descend jamais au niveau des actes. Au contraire, on peut dire, que le mouvement des anciens combattants a été en France un élément de consolidation de la République, de mise en garde contre la tentation fasciste et d’apaisement de la vie politique (il faut réconcilier et unir les français) spécialement pendant le Front Populaire. - En Allemagne, la guerre se poursuit effectivement par une autre guerre contre les ennemis intérieurs. Les révolutionnaires sont des traîtres à la nation dont l’élimination est un devoir sacré. Tuer les révolutionnaires est aussi légitime qu’il l’était de tuer des soldats français ou anglais. Conclusion : Il est donc difficile de soutenir que la brutalisation de la politique allemande et son point ultime, l’arrivée au pouvoir des nazis, découle directement de l’expérience de guerre, si cruciale qu’elle ait pu être. Elle résulte de conditions beaucoup plus larges, enracinées dans la culture allemande bien avant la guerre. En France, au contraire, la même expérience, modelée par une autre culture, a conduit au pacifisme et à la réconciliation civique. [...] Lire la suite Ripper Street Fiche technique : - Genre : Série policière en costumes. - Créateur : Richard Warlow - Diffuseurs : BBC One - BBC America. - Nombre de saisons : Une saison, mais elle renouvelée pour une deuxième en 2014 (Source). - Nombre d’épisodes : 8. - Durée : 58 minutes. Synopsis : En 1889, dans le quartier populaire de Whitechapel à Londres, la population reste traumatisée et fascinée par les meurtres commis par Jack l'Éventreur. L'équipe de policiers qui a traqué le tueur se retrouve 6 mois plus tard face à une nouvelle victime présentant de nombreux points communs avec celles de Jack. Est-il de retour ou est-ce une morbide imitation ? Les personnages principaux : La cote de la CoT : Une grande cote d'amour pour cette série en costumes qui mêle habilement la reconstitution historique avec une certaine modernité de ton. Ripper Street, c'est le dialogue de l'ancien et du moderne, de l'Angleterre et des Etats-Unis, de l'église et du bordel. Compléments : Le Monde des séries : article de Pierre Sérisier Captain Homer Jackson : "And that, Reid, is the human barrier to progress." [...] Lire la suite "Et là bordel, je merge ou j'anticipe de 400 ?" 1) Les logiciels de sous-titrage. - VSS : la référence sur Subfactory. - Subtitle Worshop - 47 logiciels pour le subbing : Pour PC et Mac (merci underzero). 2) Programmes et outils. - Subtitle Spotting : pour améliorer ton VSS. - Pour télécharger les packs US et UK de SW2 à SW4 - Subtitles.toh : convertisseur de fichiers. - Convertisseur de l'atelier u-sub. - Comparo² : comparateur de fichiers. - Antidote : correcteur orthographique et grammatical. - Cordial : correcteur. - Typo : éditeur de sous-titres permettant l'édition simultanée de plusieurs versions d'un même sous-titre. Utilisé lors des mises à jour des fichiers - SubSearch : pour éviter de devenir dingue avec un previously (programme et tuto par dapitch666). - SRT Tool (Zip dans le 1er message du sujet) - Convertissuer de fichier de DeX pour windows - Convertisseur de fichiers de DeX pour Mac - Autoreplace : petit programme pour ajouter les majuscules sur l'ensemble d'un srt (tuto de Cable et lien pour le télécharger). - SeRenamer : logiciel de badmath pour renommer les séries (pour télécharger le zip). 3) Tuto VSS. - Le tuto de Lin : Une méthode de synchro normée avec VSS et autres outils. (Version 2) - Guide du subbing des voisins 4) Tutoriels Subfactory. - Normes SW et qualité : le topic général des certificateurs de SF. - Le topic de la traduction. - Le topic des règles typographiques et italiques. - Le topic de la relecture orthogrammaticale. - Le topic des découpages et des césures. - Le topic du repérage. - Le topic des tags de positionnement. - Tags et balises par Bbsiocnarf. - Le topic de la resynchro. - Envie de sous-titrer, oui, mais comment faire ? : pour demander une formation à la team formateur. - Pas de lien pour obtenir une certification, il faut formuler votre demande par MP. 5) Liens anglais - français. - Lexilogos : de ce lien vous avez accès à Reverso, Larousse, WordReference, Collins, Google, Blabla, Mediadico, Ultralingua, Linguee, Eurocosm, Terminologie et Termium. - The Free Dictionary : utile pour le médical, le judiciaire ou la finance. - Dico.isc.cnrs. - Le GDT (Grand Dico Terminologique) du Québec donc attention ! - IATE : base terminologique. - Frenchtranslation : pour les proverbes. - Le topic SF des expressions (presque) intraduisibles : pour utiliser les compétences des utilisateurs du site. - Faux-amis en anglais de chez Wiki. - Le CinéDico : traduction des termes techniques du ciné et de la télé. - Métiers de la police et de la défense : deux tableaux avec les correspondances US et UK. - Anglais-Pratique : des tableaux pour traduire aussi bien de la géographie que des métiers ou le vocabulaire commercial. - Abréviations et acronymes. - Online Conversion : très complet. - Grades des forces américaines et de l'Otan. : l'ami Wiki de la Guerre de Sécession à nos jours. 6) Liens anglais - anglais. - Lexilogos le retour : pour partir vers 9 dicos anglais (britannique) et 9 dicos anglais (américain). - Urban-Dictionary : pour traduire "fuck" ou "motherfucker". - Thesaurus : définitions et synonymes. - Slang Dictionary : idem. - The free dictionary. - Answers. - WordWeb (logiciel). - BibleGetaway : pour trouver n'importe quel passage de l'Ancien et du Nouveau Testament (pour la traduction voir le dernier lien de la rubrique 7). - Zenit : agence d'information internationale sur le Vatican (vous recherchez une Audience Générale de Jean-Paul II ou une déclaration d'un évêque français, c'est le bon endroit => la version en français est dans la rubrique suivante). - Vocabulaire de l'espionnage - Les codes radio de la police américaine. 7) Maîtrise de la langue française. - Le Trésor de la Langue Française Informatisé. - Le TypoDiplo du Monde Diplomatique - Conjugaison du NouvelObs. - Le Conjugueur du Figaro : c'est comme l'autre mais de droite. - Comment bien utiliser la virgule - Banque de Dépannage Linguistique de l'OQLF. - Le Bréviaire d'orthographe française (BOF) : aide-mémoire sur l'orthographe et la grammaire. - Un ou plusieurs mots ? Avec un trait d'union ? - Pluriel des mots composés : très pratique avec son classement alphabétique. - Une virgule ou pas ? : Banque de dépannage linguistique de l'Office québécois de la langue française. - Dictionnaire des synonymes. - Synapse : typographie française. - Toutimages : caractères spéciaux en utilisant la touche alt comme par exemple pour faire un ♥ ou un Ç ou encore un É. - Grammaire par Reverso. - Conversion des distances, vitesses et poids. - Le portail du CNRTL : définitions, étymologie, synonymes, antonymes... projet du laboratoire ATILF (l'Université de Lorraine + CNRS). - Petit Dico orthotypo de DioKuan : lien pour le télécharger. - FranceTerme : Tous les termes du Journal Officiel par la commission générale de terminologie et de néologie. Voir aussi l'onglet en bas à gauche de la page "Vous pouvez le dire en français" pour traduire un terme technique de l'anglais vers le français. - Liste des couleurs de l'ami Wiki. - Lire la Bible : pour trouver n'importe quel passage du l'Ancien et du Nouveau Testament. - Zenit (en français). - La Référence Biblique : comparateur - Dictionnaires de rimes Tous les liens sont bons (j'ai vérifié). Je ferai une MàJ régulière pour ajouter vos liens, trucs et astuces. [...] Lire la suite Tremé Fiche technique : - Genre : Série dramatique. - Créateurs : David Simon et Eric Overmyer. - Diffuseurs : HBO (Etats-Unis) – Orange Cinénovo et France Ô (France). - Nombre d’épisodes : 36 épisodes sur 4 saisons. - Durée : Le plus souvent 58 minutes avec le générique, mais certains épisodes comme le 101, le 110 ou le 211 dépassent les 1H20. - Lieu du tournage : La Nouvelle-Orléans. Synopsis : En août 2005, l’ouragan Katrina frappe La Nouvelle-Orléans. Le bilan est terrible : presque 2000 morts, des quartiers dévastés, des dégâts estimés à 80 milliards de $. La série débute trois mois après le drame et s’attache à nous montrer les efforts cyclopéens des habitants (en particulier les musiciens) pour surmonter la catastrophe et revivre dans leur ville meurtrie. Les personnages principaux : - Les musiciens au sens large :- Les autres : - Quelques vrais musiciens dans leur propre rôle :Trailers saisons 1, 2 & 3 : Quelques liens pour teminer : Homepage de Tremé chez HBO Tremé sur Wiki Des titres de la B.O dans le sujet initial et dans les messages Voila, à voir avec les yeux et les oreilles de la tête ! [...] Lire la suite Propaganda ! Dans la même veine qu'Uncle BenJ, mon truc c'est l'art au service de la propagande politique et économique. C'est un plaisir personnel mais aussi un besoin professionnel. Je suis sans cesse à la recherche d'oeuvres artistiques belles, rares, exploitables en classe... et cela pour tous les régimes et surtout avec la plus grande diversité pour les supports. Voici quelques exemples de "pièces" que j'utilise en cours : Vous voulez commenter une de ces oeuvres : c'est ouvert ! Vous voulez proposer une oeuvre de propagande : merci d'avance ! Medieval [...] Lire la suite Pendant 10 ans, pour enseigner l’influence planétaire de la culture américaine, les profs de Géo n’avaient dans leurs manuels que deux documents : un tableau statistique (les entrées ou les recettes) des films américains dans les cinémas en France et une affiche de cinéma d’un blockbuster US (souvent Titanic ou Avatar) en chinois ou en arabe. Avec ça difficile de montrer autre chose que l’aspect mondial et le poids économique. Rien sur la qualité de la culture US, les valeurs, l’American way of life et les séries. Bien sûr, on compensait par des docs extérieurs. Depuis 1 an, les éditeurs ont enfin pris la mesure et l’intérêt des séries US. On a souvent une photo totalement inutile d’une série merdique comme NCIS ou les Experts N’importe Où mais surtout on a cette carte qui est une simplification d’une carte de l’Atlas des Mondialisations: Quelques remarques : Les séries ont détrôné les films dans 8 manuels sur 10 du niveau 4ème. On peut désormais insister sur le fait qu’une série n’est pas qu’un simple divertissement ou une machine à se faire du fric. Elles « montrent » les Etats-Unis (urbain/rural ; composition mixte de la population ; son histoire ; ses valeurs et son mode de vie ; ses rêves et ses désillusions…). Cette carte est intégrée à un ensemble documentaire sur la culture américaine avec des docs sur les prix Nobel, les grandes universités, l’anglais comme langue de communication internationale… Evidemment cette carte comme toutes les cartes est contestable dans ses choix (les séries et surtout les aspects mis en valeur dans la légende), c'est même pour ça que je fais ce sujet. Pour finir, la carte complète avant simplification par les éditeurs. C'est aussi intéressant de comparer les deux : [...] Lire la suite Couverture du format poche En 1993, David Simon et Ed Burns réalisaient une enquête sur le « marché » de la drogue au corner de Fayette et Monroe à Baltimore. Elle a ensuite été publiée aux Etats-Unis en 1997 sous la forme d’un volumineux roman-enquête sous le titre : The Corner, A Year in the Life of an Inner-City Neighbourhood. Après la Grande-Bretagne en 2009, c’est maintenant au tour des Français ne maîtrisant pas la langue des ghettos de la côte est des Etats-Unis (c’est mon cas) de pouvoir le lire. Enfin, presque. La maison d’édition Florent Massot a décidé de sortir l’intégralité du texte mais en deux volumes. Si je fais ce petit sujet aujourd’hui c’est que le volume 1 (The Corner, enquête sur un marché de la drogue à ciel ouvert, volume 1 : Hiver / Printemps) sort en poche chez J’ai Lu policier (le grand format est paru en février 2011, prix 21 euros) et que le volume 2 (Eté / Automne) est enfin annoncé pour le deuxième trimestre 2012 (si mon libraire s’est planté, je vais passer pour un con !). Pour ceux qui découvrent cette version papier, il y a à mon sens plusieurs bonnes raisons de se plonger dans ce pavé : Tout d’abord, c’est écrit dans un style très peu courant dans les médias français, un reportage en prose. On est dans une enquête réelle (les lieux, les personnages, les faits, les chiffres…sont véridiques) et en même temps la construction du récit flirte avec le romanesque par le choix de l’angle d’attaque des auteurs : le regard d’une famille de toxicomanes. De plus, la règle classique des 3 unités est respectée à la lettre (Baltimore, Une Année, Un problème la Drogue). On ne lit pas tous les jours, une enquête tragique au sens premier du terme. Ensuite, le fond est riche et extrêmement documenté. Quand un journaliste et un policier devenu prof plantent leurs regards aiguisés sur ce morceau de trottoir, on a une description acide de la situation mais aussi des grilles de lecture pour décoder les causes et les enjeux économiques, sociaux et politiques de ce très lucratif business. A noter que les deux auteurs ont vécu un an au cœur d’un des quartiers les plus pauvres de Baltimore pour écrire ce livre. Enfin, et ce n’est pas le moins important, lire The Corner c’est mieux appréhender le travail créatif des auteurs de The Wire en découvrant le matériau brut sans sa trame narrative qu’est l’enquête de police. La mise en abyme de The Corner (le livre) avec The Corner (la série) et The Wire permet de suivre ce processus. On voit ainsi comment on passe d’une enquête chronologique sur la drogue à travers le portrait d’une famille brisée à des portraits de toxicos qui ont le « blues » pour aboutir à un projet vaste et ambitieux sur les méandres d’une ville par le prisme d’une enquête de police. On suit aussi très bien le travail de densification des êtres pour passer du témoin au personnage. Bon pour faire simple, c’est un grand livre qui sort en petit format et le deuxième tome ne va pas tarder ! Bonne lecture. Medieval [...] Lire la suite Accused Accused est une série anglaise écrite par Jimmy McGovern pour la BBC one qui a été diffusée pour la première fois en Angleterre entre novembre et décembre 2010 (inédite en France). C'est une série judiciaire sans procès (6 épisodes autonomes) construite sur le fil narratif cause/fait/conséquence en procédant par flashback (voir la fiche série de Subfactory). La série est passée à deux doigts du trépas suite à une violente polémique concernant l'épisode 2 "Frankie's Story". Il s’agissait de l’histoire d’un jeune soldat anglais sur le front irakien qui devenait « the bitch camp » à cause de sa peur irrépressible des combats. Cette vision sans concession de l’univers militaire a provoqué la colère du chef d’Etat-major de l’armée britannique qui a demandé la non diffusion de l’épisode jugé « profondément offensant pour les soldats sous les drapeaux ». Heureusement, la BBC one croit en cette série ! Il y aura donc 4 nouveaux épisodes pour 2012 et l’on apprend sur le site serieslive.com que Robert Sheelan vu dans Misfits (est-ce une bonne nouvelle ?) interprétera un ado convaincu que l’infirmière de sa mère a des intentions cachées dans l’épisode 2 qui est en ce moment même en tournage. Pour ceux qui découvrent, le lien en dessous (vers le site de la BBC one) vous permettra de voir les « clips » des 6 épisodes de la saison 1. Medieval. http://www.bbc.co.uk/programmes/b00w5csr/episodes/guide [...] Lire la suite |