le 10/07/12 à 11:33 The Slap le 16/04/12 à 09:52 Girls : No more money ! le 14/04/12 à 21:36 The L.A. Complex le 27/08/08 à 16:40 Dirty Sexy Money : Présentation alternative le 06/08/08 à 01:42 Torchwood le 14/01/08 à 18:35 Skins (première génération) |
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The Slap The Slap, c'est l'histoire de l'Australie d'aujourd'hui, dans toute sa bassesse, dans tout ce qui fait d'elle une culture en déclin, un continent-île replié sur lui-même, des enfants laissés à l'abandon, des adultes empêtrés dans la drogue, le sexe, et la violence. La seule qui semble se soucier véritablement de son fils et de sa famille est complètement à côté de la plaque. C'est l'histoire de la classe moyenne qui ne sait pas où se situer, d'une génération en perdition, d'une autre qui semble la suivre dans le même chemin. C'est l'anniversaire d'Hector (Jonathan LaPaglia, génial), issu de la diaspora grecque - on compte quelques 700 000 Grecs qui vivent en Australie -, il a quarante ans, une femme (Sophie Okonedo), un fils et une fille. Il passe chez son cousin qui a réussi pour lui emprunter un barbecue en prévision de sa fête d'anniversaire, ses parents débarquent, des Grecs pur-jus, offrent à sa famille un voyage en Grèce avec eux pour voir les cousins. Aish n'est pas contente, ils avaient prévu quelques jours loin des enfants, en Indonésie, elle n'a aucune envie de passer des vacances avec la famille d'Hector, son cousin qu'elle n'aime pas, ses parents grecs orthodoxes traditionnels avec qui elle a du mal. C'est l'histoire de trois meilleures amies qui se sont connues jeunes, Anouk (Essie Davis), scénariste en chef d'un soap, elle sort avec le lead cast, Aish, mariée à Hector et la fantastique Melissa George, comme à son habitude, qui habite parfaitement le rôle de Rosie, la plus jeune des trois, qui vit en alter-mondialiste avec son mari alcoolique, qui donne encore le sein à son enfant de 6 ans à qui elle passe tout, qu'elle n'engueule jamais. C'est l'histoire d'Harry (Alex Dimitriades, parfait, d'un charisme extraordinaire), le cousin d'Hector, violent et riche. C'est aussi l'histoire de Connie, 16 ans, qui passe ses examens, travaille à la clinique vétérinaire d'Aish et fait aussi office de baby-sitter quand on a besoin d'elle, dont le père, gros punk, qui prenait des extazy par le trou du cul, est mort , qui est amoureuse d'Hector, qui est attiré par elle. Et puis, c'est l'histoire de Richie, meilleur ami de Connie, qui ne la lâche pas d'une semelle, lui aussi attiré par Hector. C'est, enfin, l'histoire de Manolis (interprété par le brillant Lex Marinos), qui ne sait plus où sont ses racines, piégé par sa femme, une grecque tradi, sa situation sociale, et sa vieillesse qui le handicape et met sa mort et son déclin en perspective. C'est l'histoire d'un système social, de rapports de classes, de l'entrée dans l'âge adulte et puis de ceux qui sont en plein dedans. C'est l'histoire d'une claque et de ses conséquences sur ce petit groupe, c'est des histoires d'amour jamais tout à fait réglo, dans la norme, c'est un système judiciaire à la dérive. C'est l'histoire de fêlures. Je vous recommande ce drama ABC1 (Australian Broadcasting) de huit épisodes, chacun centré sur un personnage, à la musique jazz mise à l'honneur dès le premier épisode, jamais omniprésente, toujours pour accompagner des moments pris sur le vif, l'évolution et la mise en scène sont une lente chorégraphie qui ne plaira pas à tout le monde mais que j'ai adoré par son respect de la direction artistique toujours au poil, d'acteurs au top et d'une histoire où le juste se demande quelle est sa place par rapport au bien et au mal. Je me dis même que j'aimerais le revoir avec quelqu'un qui partage mon amour des dramas et ma volonté de découvrir d'autres cultures, d'autres façons de vivre. 8 épisodes de 50 minutes, Hector, Anouk, Harry, Connie, Rosie, Manolis, Aisha, Richie. Les sous-titres français d'Adic7ed sont corrects si vous connaissez un peu l'anglais. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] [...] Lire la suite [ Commentaires (65) / Non lus (65) / Laisser un commentaire | Permalien ] Série HBO créée par Lena Dunham et produite par Judd Appatow (Bridesmaid, Funny People, Pineapple Express), la série raconte l'histoire d'Hannah résidant à New-York, stagiaire dans une maison d'édition. Hannah veut se réaliser dans l'écriture. Malheureusement, ses parents, qui l'entretenaient depuis deux ans après son diplôme, lui coupent les vivres. Elle doit maintenant se débrouiller pour survivre à New-York tout en écrivant son bouquin. Elle est pour cela entourée d'un groupe d'amis plus ou moins fiables qui ont tous le même rêve : percer à New-York. Ils vont devoir affronter la dure réalité. Au programme du premier épisode : sodomie, prise d'opium, licenciement, arrivée d'une Anglaise. Bref, rien de très original. Je vous laisse découvrir les teaser. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] La série est sur les écrans tous les dimanches soir sur HBO à 22h30 et dès le lendemain en France sur Orange Cinema series. [...] Lire la suite Hollywood. Tous veulent percer. Acteurs, producteur, humoriste, danseuse. Le pitch de départ est simple : chaque année un tas de gus débarque à Los Angeles pour s'imposer dans le show-business. Mais 95 % repartent direct d'où ils viennent un an après leur arrivée. Là, c'est cinq vingtenaires, Abby de Toronto qui enchaîne les auditions, Nick l'aspirant comédien de stand up qui n'arrive pas à s'arrêter de parler, Connor dont le pilot de la série vient d'être acheté, Raquel qui était dans une série à succès il y a 20 ans mais qui ne retrouve pas de rôles, Alicia qui s'entraîne dur pour devenir danseuse et Tariq qui se retrouve à faire le larbin dans le milieu du rap. Ce qui les rassemble ? Ils vivent tous dans le même motel. Bien entendu, ils n'ont pas un sous en poche, à part Connor qui emménage dans une baraque au début de l'épisode, et vont devoir se débrouiller à jongler entre travail, relations et petits boulots. C'est l'occasion pour nous de faire un petit tour à L.A. Filmée en décors naturels, simplement, sans grands moyens, la série brille par sa fraîcheur et son spleen délicat, nous disent les Irock. C'est exactement ça, sans compter la BO servie en live par un petit groupe qui officie dans le motel. This city trades on desperation, desperate people just like you... La série, créée par Martin Gero (Degrassi) nous livre un paysage désenchanté de la jeunesse et de l'univers d'Hollywood et aborde des sujets tels que l'industrie porno, les sex-tapes, la drogue, l'auto-mutilation, la solitude, la pilule du lendemain, l'homosexualité et surtout la difficulté à se réaliser dans ce qu'on aime. Deux articles plutôt élogieux sur la série : Les Inrocks : la série qu'on attendait sur Hollywood et Watcher. La série a été diffusée au Canada sur CTV et MuchMusic et vient d'être achetée par la CW. La première saison comporte 6 épisodes et elle a été renouvelée miraculeusement pour une seconde saison. Voilà, je vous en dis pas plus, en espérant que la diffusion aux Etats-Unis va lui apporter le mérite qui lui revient et orienter la CW dans ses futures décisions. We are in the hedge of something amazing. [...] Lire la suite You can't be filfthy rich, without getting a little dirty Dirty Sexy Money est une série dont showrunner de la première saison est Craig Wright, entre autres scénariste de Six Feet Under, créateur de Twilight ou encore Brothers and Sisters. La série est diffusée depuis la rentrée 2007 sur ABC à 22h. La première saison n'a bénéficié que d'une dizaine d'épisodes à cause de la grève de milieu de saison en 2008. Pour faire court, Dirty Sexy Money c'est avant tout la rencontre entre une des familles les plus riches de New-York (ils possèdent un véritable empire comprenant Industrie, Immobilier, chaîne d'hôtels, etc...) et un avocat moraliste -Nick (Peter Krause, Six Feet Under)-, consciencieux, officiant pour les bonnes oeuvres. Mais ce qui vous échappe à leur actuelle, et pour cause puisque je ne l'ai pas encore révélé, c'est que Nick qui méprise les Darling a passé toute son enfance à leurs côtés, sans vraiment partager leur vie. En effet, son père Dutch George était l'avocat de la famille et meilleur ami de Tripp Darling (Donald Sutherland), et en s'occupant des besoins judiciaires de toute nature pour les Darling a légèrement sacrifié sa vie de famille. Et voilà, nous arrivons au climax, au point chaud, que dis-je nous subodorons l'intrigue du point initial de la série, nous caressons du doigt ce qui va déclencher une suite d'événements incontrôlables pour Nick George : son père meurt. Comme ça. Dans un accident d'avion, boum et oui et voilà. Plus personne pour défendre et materner ses pauvres Darling. Tripp demande donc, dans la grande tradition que le dauphin parricide (comprenez dans le sens qu'il refusa de suivre son père) remplace son père. Nick George ne l'entend toutefois pas de cette oreille, méprisant grandement les Darling, sujet que nous avons déjà abordé plus haut. Or c'est sans compté l'obscurité dans laquelle est mort son paternel. Et malgré ces différends avec celui-ci ainsi que son refus du monde de la famille Darling, il va - ce n'est pas un secret - accepter l'offre de Tripp pour chercher à comprendre la mort de son père. Voilà pour l'ersatz de synopsis. Voyons donc maintenant les personnages plus en détail avant que je vous livre ma courte et humble critique de la série, qui elle ne l'est pas. N'est pas humble. Courte, pour le moment, ça oui. Enchainons car je crains de vous perdre dans mes conjonctions hâtives et bancales. Nick George, l'avocat moraliste et moralisateur et carrément mou. En tous cas c'est la sensation que nous transmet le jeu de Peter Krause. Déçu pour ma part de la prestation de Peter Krause, ce qui finalement confirme en ce qui me concerne mes réticences vis-à-vis de cet acteur déjà rencontrées dans visionnage de Six Feet Under. En effet, Krause nous livre un jeu monotone et plat, on a presque l'impression de retrouver Nate, et ça c'est pas bien car ce n'est pas vraiment le même personnage. Nick George et sa femme Lisa. Lisa George, donc. Alors honnêtement, c'est le personnage le plus aux ras des pâquerettes de la série. Tout simplement parce que c'est le cliché de la bobo écolo-social-démocrate New-yorkaise de base. Et le se porte constamment en juge de Nick et des Darling alors qu'elle même vend quand même des éponges à 100 000 dollar dans la "galerie d'art" où elle est employée. De plus elle est le personnage même de la jalouse malade, ce qui m'exaspère au plus au point, ayant connu des filles comme celle-ci. En ce qui concerne l'actrice, Zoe McLellan, elle est tellement fade, sans saveur, sans relief que l'on est exaspéré à chaque fois que Nick rentre chez lui ou lui propose de l'accompagner. La Famille Patrick "Tripp" Darling III. Comme il est présenté dans la série, "le bâtisseur de l'empire" (bien que lui-même contestera cette appellation plus tard dans la série et préférera en toute humilité celle de "conservateur de l'empire".) Un des personnages les plus intéressants car très bien joué de la part de Donald Sutherland (ce qui n'est pas malgré tout un grande surprise). Letitia Darling. "La femme mondaine". Personnage difficilement saisissable. En gros Letitia a vécu, s'occupe comme elle peut mais avec de l'argent. Patrick Darling IV. L'homme politique, destiné par son père à devenir un jour Président des États-Unis. Il est procureur général de la ville de New-York et désire poussé par son père se présenter au poste de sénateur lorsque la série commence. Personnage le plus intéressant bien que le jeu surfait de William Badwin le gâte un peu. Mais on ne va pas trop le critiquer étant un des rares qui ne joue pas trop mal dans ce show. Karen Darling. La divorcée professionnelle, comme la présente Nick George. Natalie Zea est assez bien dans le rôle, mais comme celui-ci n'offre pas vraiment de liberté ni d'opportunité, on n'a pas grand chose à dire. Révérend Brian Darling. Le révérend est un des personnages les plus complexes et les plus intéressant de la série, ce qui est sûrement dû au fait qu'il est l'un des mieux travailler. Le jeu de Glenn Fitzgerald est assez juste et impressionnant pour qu'on puisse considérer cet acteur comme une des révélations de l'année. Peut-être encore un peu rigide, mais j'ai bon espoir. Juliet Darling. Je sais pas quoi dire. Pour faire court, le personnage est une caricature de Paris Hilton au premier abord. Mais malgré son quotient intellectuel qui doit se situer quelque part entre celui de la moule et de l'huître en activité, elle est un peu plus profonde (Ça y est je l'ai dit. Je vais aller boire un verre d'alcool fort pour faire passer ça.) qu'il n'y paraît. Personnage qui dans la seconde saison peut être totalement médiocre ou se révéler bien mieux qu'on n'était en droit d'espérer. En ce qui concerne l'actrice, Samaire Armstrong, je ne peux guère me positionner car soit elle joue extrêmement bien dans son personnage, soit elle a carrément déteint sur celui-ci. Jeremy Darling. Frère jumeau de la sus-nommée Juliet. Que dire de lui. On peut d'abord affirmer qu'il a sans aucun doute des airs de Pete Doherty. Pour ceux qui comme moi trouve que Pete Doherty craint vraiment, on se prépare à le détester. En ce qui concerne l'acteur, Seth Gabel, on peut dire qu'il est dans son rôle et c'est très bien comme ça, car j'ai bien peur de passer pour un amer individu à force de tous les critiquer. Simon Elder Simon Elder est, comme présenté dans la série, un milliardaire philanthrope qui a une dent contre les Darling. On remettra au fur et à mesure de l'avancée de la série en cause cette qualification de philanthrope. Par peur de trop spoilier, je m'arrête là sur les relations de Simon Elder avec les Daleks ou avec Nick George. L'acteur est Blair Underwood que l'on retrouve avec un certain contentement car il relève le niveau général du jeu de cette série. Difficile de savoir en revanche si la psychotérapie qu'il a suivi en tant que patient Alex dans In Treatment lui a été profitable. Critique non-constructive, non exhaustive et très partiale de la série. C'est avec intérêt non dénué de crainte que j'ai commencé le visionnage de Dirty Sexy Money au court de l'été. J'ai été en effet assez séduit par le synopsis d'Allociné et la présentation de Fresh Prince. Tout d'abord, le synopsis d'Allociné est une injure pour les Kennedy, bien que je le cache pas ce soit à l'origine de mon attraction. Quant à la présentation de FP, je ne dirai rien : tout simplement parce que je ne critique pas mes petits camarades et que je n'ai pas la prétention de détenir la vérité contre son enthousiasme ni contre l'engouement qu'a suscité la série aux autres spectateurs, mon propos ici est uniquement de le tempérer, de proposer un nouveau point de vue. Reprenons. C'est donc avec un intérêt non-décroissant mais de plus en plus habillé de crainte et de stupeur que je continuai le visionnage du show. En effet, je suis plutôt sceptique de la pertinence avec laquelle n'est pas mené le propos de la série. Et ce pour plusieurs raisons. La première, et la principale est pour moi le jeu des acteurs évoqués plus haut. En effet, comme c'est la première chose que l'on voit d'une série. C'est comme pour les filles, elle est un peu sa vitrine, si la vitrine est dégueulasse, on a pas envie d'entrer dans la boutique. En ce qui me concerne, l'arrangement d'une vitrine n'est pas le plus rebutant lorsqu'il reste honorable ce qui est le cas pour Dirty Sexy Money. En ce qui concerne les personnages, je suis très dubitatif, car ils sont tous des caricatures de caricatures. Prenons l'exemple à mon sens le plus révélateur et le plus frappant qu'est Jeremy Darling. C'est un jeune homme pourri gâté à qui on aimerait bien fiche une paire de claques tellement il ressemble à un adolescent attardé. Il prend des drogues et ne manque pas de le souligner dans une réplique sur deux, et aime le cul, le cul, le cul. Mais comme par hasard, sous sa couverture de gosse de riche, on découvrira un type passionné par les planètes qui est gentil, attentionné, aime lire, etc... A ce moment là, on comprend pas bien ce que je reproche à cela. C'est moins l'ambivalence clichée à mort du personnage qui me déroute que l'on passe abruptement d'un côté à l'autre sans bien savoir qu'elles en sont les raisons, les fondements et les véritables caractéristiques. Car c'est en effet le propre de tous les personnages, on ne développe que la surface, et lorsqu'on veut montrer ce qu'il y a en dessous, on passe de l'un à l'autre dans une certaine schizophrénie clinique. Un peu comme si un sous-marin en plongeant se retrouvait d'un coup à quelques mètres du fond de l'océan sans être passé par les plusieurs niveaux si caractéristiques de celui-ci. Il serait un peu dérouté, ne croyez-vous pas ? Je suis donc rentré dans la boutique et j'ai fait le tour, hâtivement je vous l'accorde, des dix épisodes que constituent cette première saison. Ainsi je suis assez perplexe quant à ce que cherche à montrer la série car l'intrigue est assez intéressante, mais n'évolue quasiment pas, et ce au profit des pérégrinations et autres convolages partiels, chrétiens ou pas très catholiques de nos protagonistes. Mais ceci n'est pas très surprenant de la part d'ABC, c'est en effet dans la droite lignée de la tradition qu'ont mise en place Desperate Housewives, Grey's Anatomy ou autres défunts tel qu'October Road. Malgré mon irritation croissante, je m'acharne et poursuis. C'est avec un effarement assez prononcé que je me crois me retrouver dans une sorte de farce burlesque tellement le personnage de Nick nous apparaît de plus en plus monotone, mou et agaçant. En effet, tout d'abord, il répète tellement que les Darling sont bêtes, affreux et inhumains que ça en devient presque le geemick de chaque épisode. Ensuite malgré sa formation d'avocat, celle-ci n'est pratiquement jamais mise à contribution, sinon pour quelques actes notariés, et en dépit de la pâmoison de droit que peut procurer une telle famille, nous nous retrouvons avec un juriste qui ne joue guère plus qu'un rôle de prêtre ("c'est pas bien" est effet aussi un de ses nombreux propos récurrents) remplaçant en quelques sortes du révérend qui lui ne le joue pas vraiment à fond comme il nous sera donné de le découvrir au fur et mesure que la série avancera. Toutefois, en se forçant un peu, on le lui pardonnera car après tout il était prévenu, et surtout nous aussi, puisqu'il a pu admirer son père jouer le même rôle durant toute sa tendre enfance. Enfin, la dernière raison, et c'est pour moi la principale, sinon la plus importante, au scepticisme qu'a induit chez moi ce show. Son titre. En effet Money est bien là, ça c'est clair : lorsque Jeremy achète un collier à 600 000 dollar comme nous on s'achète un bracelet brésilien sur les marchés d'été, ou que sa soeur s'offre une suite dans un des hôtels les plus luxueux de New-York dans la juste fin de clamer son indépendance comme nous on irait se payer une chambre de bonne pour défier nos parents, cela montre bien que du fric, ils en ont. En revanche, lorsqu'on se penche sur les deux autres adjectifs de ce titre néanmoins accrocheur, on émet quelques doutes justifiés. D'abord, Dirty. Alors, là, franchement, faudrait qu'on m'explique en quoi c'est Dirty. Dirty c'est expliqué par le sous-titre : "On ne devient pas putain de riche sans se salir un peu." (En gros.). Bon. Dans ces dix premiers épisodes, n'apparait que des personnages qui semblent à ce niveau là plus propres les uns que les autres. L'absence de mains sales m'empêche presque de trouver des arguments pour vous prouver justement son absence. A ce moment-là je pressent la réplique que vous allez m'envoyer : et leurs histoires de cul, elles ne sont pas Dirty ? Je vous répondrai que je vais y venir, et que dans le titre Dirty s'attache aussi bien à Sexy qu'à Money, et qu'au niveau de l'argent, du pouvoir, etc, rien ne nous est dit à ce sujet. Passons donc à Sexy. Leurs histoires de cul, ne sont tout au plus que des petites histories d'alcôves et d'adolescents déshabillant des marguerites. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas, je dis qu'elles ne sont pas Dirty. A côté, Gossip Girl pourrait presque passer pour une fresque adaptée à l'époque moderne sur la décadence de l'Empire Romain. Et pour moi Gossip Girl n'est pas une série qui en contient beaucoup de "Dirty Sex". Et le pire c'est qu'au moins, Gossip Girl, c'est un teenshow, ce qui n'est certainement pas le cas de Dirty Sexy Money. Cependant, certaines qualités font que je vais suivre ce show l'année prochaine. Tout d'abord, l'espoir qu'ils soient en mesure en de me contredire sur tous les points que je viens d'aborder succinctement et ainsi réduire à néant toute cette critique dépourvue de toute honnêteté intellectuelle. Et puis aussi et surtout parce que je me suis bien amusé durant le visionnage, que j'aimerais voir quelle direction va prendre l'intrigue principale. Bref, Dirty Sexy Money aurait été un excellent divertissement, car il faut bien se l'avouer, il n'a pas d'autres prétentions et c'est bien comme ça, on a pas toujours envie de voir des chefs-d'oeuvre comme Six Feet Under et consorts, si l'engouement pour la série n'avait pas été trompeur et si l'équipe acteurs-scénaristes-réalisateurs avait été un peu plus rigoureuse. Je vous invite maintenant à gueuler si vous le souhaiter, à m'insulter, voire à manifester envers moi un mépris plus que mérité. [...] Lire la suite Torchwood est le spin-off de la deuxième série de Doctor Who. - Torchwood est l'anagramme de Doctor Who pour "renforcer la filiation" Elle est diffusée sur la BBC Three et la BBC HD. (Et aux U.S.A. sur la BBC US, elle a d'ailleurs fait un score excellent pour son serie premiere) Pour bien comprendre la série, il faut d'abord avoir vu Doctor Who jusqu'à l'épisode 11 de la saison 3 (non inclus), pour ne pas être spoilé, les deux univers, les deux trames scénaristiques, étant extrêmement liés. Nous devons la série Torchwood, tout autant que la deuxième série de Doctor Who, au génial Russell T. Davies " Torchwood. "Outside the government, beyond the Police. Fighting for the future of the behalf of the human race. The 21st Century is when everything changes, and Torchwood is ready. Torchwood est un institut créé par la reine Victoria en 1879, année durant laquelle elle fit la rencontre du Docteur. Il a été créé dans le but protéger le Royaume et la Terre contre les extra-terrestres. Puis d'étudier aussi les aliens, ainsi que la technologie alien pour préparer la Terre à son avancée. L'institut qui nous concerne dans la série est le Torchwood 4. Le premier se situant à Londres. Torchwood 4, sous la Roald Dahl plaza à Cardiff, Pays De Galles. Torchwood 4 est à Cardiff car la ville est traversée par une faille temporelle (c.f. encore une fois Doctor Who, saison 1), et c'est de là que le plus souvent la technologie alien ou les aliens apparaissent - toutefois pas toujours. La plupart des personnages ont d'ailleurs un impossible accent gallois qui plonge bien dans l'ambiance. A sa tête, le Capitaine Jack Harkness (Jack Barrowman), rencontré pour la première fois dans l'épisode The Empty Child (Doctor Who, première saison) Suzie Costello (Indira Varma), commandant en second. L'officier médical, Owen Harper (Burn Gorman) qui sait aussi très bien manier le gun. La spécialiste informatique, Toshiko Sato (Naoko Mori). Ianto Jones (Gareth David-Lloyd) Et enfin, voici la petite nouvelle Gwen Cooper (Eve Myles), c'est à partir d'elle que vous (spectateur) rentrez dans Torchwood. Au premier épisode, elle est agent de police. Maintenant, vous avez rencontré les personnages. Ah oui, au fait ils arrivent souvent en bouldé comme ça... et ils ont un S.U.V Au passage, pour ma part, je pense qu'il est essentiel de regarder Doctor Who avant, d'ailleurs si vous ne l'avez pas encore fait, faites-le. Ainsi, pour moi ce n'est pas tant le contenu stricto sensu de la série qui la rend savoureuse, mais bien plus le fait que ça soit tiré de l'univers de Doctor Who, et qu'il y ait une véritable cohérence entre les deux séries. Nous retrouvons des personnages bien singuliers, mais en même temps presque des caricatures, tout ça baignant dans un humour anglais très fin et typique. De plus, je trouve qu'on se retrouve plongé dans une sorte d'univers très psychédélique, finalement. On assiste très souvent à des mimiques ou des répliques très amusantes, parfois ils se moquent de C.S.I. ou même de House. Je vous recommande vivement cette série si vous voulez vous rechercher à vous échapper de la réalité. Pour ma part, il me semble que c'est un petit plus léger que Doctor Who au niveau de la réflexion et de la complexité (mais je dis bien un petit peu). J'allais oublier, série à absolument ne pas voir en VF, absolument. Je vous balance au passage la partie présentation qu'il y a au début de chaque épisode pour que vous rendiez compte un peu de l'atmosphère. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] En revanche, passez votre chemin si vous êtes insensibles à la culture britannique, ou encore si vous êtes imperméables aux ambiances un peu irréalistes. Torchwood est vraiment un bon trip. Il y actuellement deux saisons. La prochaine saison (2009) sera probablement une mini-série d'une seule histoire de 5h. Mais la série étant très populaire au Royaume-Uni, on peut raisonnablement penser qu'elle ne s'arrêtera pas là. merci à mpm pour les corrections et à tous ceux qui font suggestions [...] Lire la suite Avant de commencer, pour ceux qui connaissent déjà, je vous invite à jeter un coup d'oeil à la Bande-annonce de la saison 2 : [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Skins... Skins est une série anglaise, diffusée et produite en Angleterre par la chaîne E4, channel 4 . Elle est produite par la chaîne et réalisée par Jamie Brittain et Bryan Elsley. La diffusion du premier épisode, Tony, a été le 25 janvier 2007. La première saison contient 9 épisodes, et la seconde saison débutera en février 2008 - 10 épisodes. Les deux saisons sont entièrement et uniquement sous-titrées par Nathbot, merci beaucoup à elle. La série veut décrire au plus proche de la réalité le quotidien de jeunes anglais. C'est la ville de Bristol qui sert de cadre au déroulement de l'histoire. Nous nous retrouvons ainsi face à plusieurs personnages dont le caractère, la personnalité, les relations qui les lient et l'évolution de ceux-ci sont profondément travaillés. Nous savons tous que les shows qui se proposent de mettre en scène des adolescents tombent aisément dans le cliché, les sentiers battus et les situations faciles. Mais la grande réussite de Skins se trouve dans la justesse des situations qui nous sont présentées. Au premier abord, le problème central que nous fait découvrir la série est présenté dans le personnage de Tony qui clame que si on ne provoque pas les situations, rien ne se passe. Dès lors, nous allons explorer la vie de chacun des personnages, en passant de Tony - le séduisant et brillant personnage charismatique de la bande qui suscite tout autant un fascination malsaine qu'un regard attendri - à Syd - le meilleur ami de Tony, largué dans la vie, qui ne sait pas trop dans quelle direction s'orienter - ou encore Cassie - une anorexique délurée - ou encore à Chris - amoureux de sa professeure de psychologie, et qui prend tout un tas de drogues -... Enfin, ce qui ressort de tout ça, ce qui nous explose au visage à chaque seconde, c'est cette atmosphère de tristesse constante, presque résolue, qui semble être réellement le quotidien de ces personnages peut-être plus encore que leurs rencontres avec les drogues, le sexe, les relations sociales, la dépression. Au final, la série reste très dure, mais très plaisante car la réalisation est très juste, le jeu des acteurs est à la hauteur du défi, et le scénario parfaitement élaboré. Reste aussi une bande-son magnifique et en accord très pertinent avec le déroulement de l'action. De plus, la particularité anglaise ne gâte rien, bien au contraire, renforce cette magnifique série. Les personnages/Les acteurs D'abord, laissons Tony se présenter lui et ses potes, histoire de vous mettre dans l'ambiance*. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Tony Stonem (Nicholas Hoult) Tony Stonem est le personnage central de la bande. C'est d'ailleurs par lui que la série débute, le premier épisode l'ayant pour personnage principal. Il n'est cependant pas le plus important. Tony est le garçon presque parfait qui est le chanteur dans une chorale de fille, rend des devoirs brillants, sort avec toutes les filles qu'il souhaite. Il est beau, charismatique, séduisant. Il connaît des vers de poésie et de théâtre par coeur. Mais en réalité, il s'avère manipulateur, calculateur et il joue sur son charme pour provoquer des situations malsaines entres ses amis, ses parents. De plus, il ne rate pas une occasion pour prendre des drogues et participer à des fêtes ou à des soirées hors de contrôle. Nicholas Hoult joue son rôle avec une justesse étonnante au vue de la complexité de son personnage. Nous l'avons vu notamment plus jeune dans Pour un garçon aux côtés de Hugh Grant, ou plus récemment dans Equus, la pièce de théâtre qui a fait scandale outre-manche, comme partenaire de Daniel Radcliffe. Michelle Richardson (April Pearson) Michelle est la petite amie officielle de Tony, dans l'épisode qui porte son nom, nous allons en savoir plus sur sa vie familiale. Elle supporte mal les jeux de Tony, mais est folle amoureuse de lui. Malgré tout, Michelle révèle au fur et à mesure que la série avance un caractère résolu et plus dur qu'en apparence. Voici Michelle [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Cassie (Hannah Murray) Cassie est un des personnages les plus attachant de la série. Peut-être est-ce dû à l'actrice qui a su porter ce rôle d'une anorexique maniaco-depressive, délurée, légèrement déphasée. "Odd", disent-ils dans la série. Mais le personnage de Cassie se révèle être beaucoup plus complexe et diversifié que ce que son anorexie peut bien laisser dévoiler. Cassie est le personnage central du second épisode de la série. Syd Jenkins (Mike Bailey) Syd est le meilleur ami de Tony. L'intrigue démarre d'ailleurs dans le premier épisode sur la volonté de Tony de trouver un moyen de mettre un terme à la virginité de son ami. Au départ, on imagine Syd comme tenant uniquement le rôle de l'ami fidèle à qui on fait les pires crasses mais sur qui on peut néanmoins toujours compter. Mais nous verrons rapidement que son rôle est loin de se limiter à celui-ci et que Syd a une personnalité complexe et une vie familiale un peu difficile. D'ailleurs, le fait d'être le meilleur ami de Tony mène tout le monde à constater qu'il est un incapable, ce qui le fait énormément souffrir, de même que les jeux auxquels Tony le mèle. Pour conclure le tout, Syd est amoureux de Michelle. [daily]x3o4j1[daily] Chris Miles (Joseph Dempsie) Le trip de Chris c'est de prendre n'importe qu'elle substance ayant un effet sur son physique ou son cerveau, de plus au premier abord il semble s'en foutre de tout, mais il est profondément malheureux. Il passe beaucoup de temps à zoner, et à zoner dans sa tête spécialement. Il est d'autre part profondément amoureux de sa professeure de psychologie. Un personnage très attachant, avec un coeur d'or. Mais, voyez plutôt*: [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Maxxie (Mitch Hewer) Maxxie est un fabuleux danseur de claquettes, et il dessine magnifiquement bien. Il est aussi gay, ce qui va lui amener des difficultés dans sa relation avec son meilleur ami, Anwar. Maxxie est un personnage qui prend de l'importance au fur et à mesure de l'avancée du show, cependant comme l'épisode qui porte son nom est partagé avec Anwar (saison 1, épisode 6 Maxxie and Anwar), on n'en sait pas beaucoup sur sa vie familiale. Le premier épisode de la saison 2 comblera ce manque (saison 2, épisode 1 Maxxie). Anwar Kharral (Dev Patel) Anwar est un musulman d'origine pakistanaise qui prie beaucoup. Ce qui ne l'empêche pas de n'avoir qu'une seule envie : faire l'amour. Ni de prendre toutes sortes de drogues. Dans l'épisode final, on en apprend plus sur sa vie familiale. Son amitié avec Maxxie lui pose des problèmes, car il voit l'homosexualité comme contraire à sa religion. Jalander Fazer (Larissa Wilson) Jal est la fille qui semble être la plus saine de la bande. Mais sa vie familiale est un peu trop dure à supporter. C'est une fille intelligente qui pratique la clarinette, qu'elle maîtrise très bien. Pour le reste, je vous invite à regarder l'épisode 3 intitulé Jal, car sinon je risque de dévoiler l'essentiel. Effy Stonem (Kaya Scodelario) Effy est la soeur de Tony, elle semble avoir tout juste 14 ans. Il tient énormément à sa soeur Effy ne parle jamais, et a des tendances pyromanes. D'autre part elle fait le mur tous les soirs pour aller s'amuser dans des fêtes où la drogue et le sexe coulent à flot. Encore une fois, de peur de trop vous en dire je vous laisse découvrir ce personnage très particulier et complexe dans l'épisode 8, Effy. A signaler, la série doit être suivie par un public avertit uniquement, car présentant des scènes parfois choquantes, des propos crus, des prises de drogues en toutes sortes, et des scènes de nudité. Pour finir, vous pouvez écouter les chansons de la série, et notamment la dernière sur le site infos - spoilers sur la saison 2 skins-france Voilà, ma présentation de Skins est terminée. J'espère qu'elle vous donnera envie de la découvrir. Pour ma part, j'ai essayé de coller le plus fidèlement possible à l'exercice de la présentation qui consiste non pas à analyser la série ou à en faire une critique, mais à vous donner les moyens de vous décider ou pas à la regarder. Je tiens d'ailleurs à vous dire que je reviendrai souvent sur cette présentation pour tenter de l'améliorer et de la mettre à jour, en suivant vos conseils bienvenus. Saison 1 1- Tony 2- Cassie 3- Jal 4- Chris 5- Syd 6- Maxxie and Anwar 7- Michelle 8- Effy 9- Final La chanson du final, qu'ils interprètent est un texte de Cat Stevens. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Voici quelques vidéos (trailers de la saison 1, scènes coupées, petits films d'interlude d'entre-saison) à découvrir au plus tôt* : vidéo -->L'épisode de Noël, sous titré en français (il est en streaming sur le site de la chaîne)<-- L'épisode de Noël -->Vous avez dit "fête" ?<-- [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] -->Making-Of de la bande-annonce de la saison 2<-- [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] [b]Saison 2[/b 1- Maxxie and Tony 2- Sketch 3- Sid 4- Michelle 5- Chris 6- Tony 7- Effy 8- Jal 9- Cassie 10- Final kelidric a dit : A noter aussi le très bon site Skinsmusic. On peut trouver facilement toute la musique de la série. *Vous pouvez retrouver plein de petits films courts comme celui-ci sur le site de la chaîne, soit pour découvrir la première saison, soit pour patienter en attendant la seconde... je vous laisse découvrir tout ça sources: skins-france, series-live, channel 4, wikipedia [...] Lire la suite |
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