le 13/01/17 à 00:50 Les chaînes YouTube le 16/01/12 à 19:45 François Asselineau - le souverainisme autrement le 14/06/11 à 15:54 World of tanks : le MMO PvP free to play ! le 04/05/11 à 12:38 [--------------] le 31/01/11 à 00:01 Jena Lee : la culture série enfin mise en musique le 05/10/10 à 20:57 Le jour où la Chine s'est pris ma main dans la gueule le 28/09/10 à 20:27 [--------------] le 16/08/10 à 10:59 TGV 8341 : drame épique à Montparnasse sous le signe du vendredi 13 le 29/07/10 à 19:40 Collapse, ou quand un théoricien du complot vous met le doute le 13/03/10 à 22:23 Mélancolie française, un essai d'Eric Zemmour le 11/01/10 à 22:36 Repose en paix Philippe Séguin le 11/01/10 à 19:47 La justice en folie : Quand les juges craquent leur slip le 14/12/09 à 22:45 Pour les podcastvores, Canal académie le 27/01/09 à 00:59 Didier Porte stands for us all ! |
Personnellement, je ne regarde plus les programmes de la télévision. Soit ils m'exaspèrent, soit ils ne me divertissent pas. Comme beaucoup, je suis passé quasi exclusivement sur Youtube. Ma tablette me suit partout et j'y trouve la plupart du temps mon bonheur. Je propose donc que nous partagions les chaines que nous suivons et, histoire de lancer la machine, je me propose de lancer le bal. C'est une sélection subjective bien évidemment, de chaines francophones ou anglophones et cela ne se veut pas exhaustif. - Histoire BazBattles : un exposé en images concernant des batailles antiques ou médiévales. La qualité s'améliore de vidéo en vidéo. Binkov's Battlegrounds : Si la France et le Royaume-Uni se faisait la guerre aujourd'hui, sans armes nucléaires et sans alliés, qui gagnerait ? Epic History TV : des docus en format court. La série en cours sur la Russie est top, surtout pour la période la plus lointaine, que je connais moins. Extra History : de l'histoire avec des bonhommes, très simple d'accès et agréable. Historia CIvilis : la chaine référente concernant l'histoire romaine : des batailles et le fonctionnement de l'état. Très bon. History Buffs : critique des films historiques et de leurs différences avec la réalité. Sympathique et bien réalisé. Nota Bene : un breton obèse et socialiste qui fait l'histoire pour les nuls. Reply History : des documentaires courts, très bien réalisés. Très peu de vidéos pour le moment. The Great War : la première guerre mondiale vue par les anglais ... trop british THFE Productions : des reconstitutions de batailles antiques réalisées grâce à Total War ... brillant ! - Jeux Vidéos Alwartz : le melon de choca, des découvertes quasiment chaque jour. Gamekult : pour l'émission hebdomadaire. Arumba : la star du min/max des jeux de stratégie et de gestion. Regarder un let's play, c'est déjà maitriser un jeu mieux que beaucoup. Quill18 : le plus populaire pour les jeux de gestion et de stratégie. Il faut dire que c'est un canadien très sympathique. Marbozir : le polonais qui est sans doute le meilleur joueur du monde de civilization. Jay's Gaming : la meilleure chaine française pour les jeux de gestion et de stratégie. Bonne réalisation mais il a un niveau bien faible comparé aux anglo-saxons. Shenryyr : le plus drôle sur le même créneau. - Cinéma / Culture Le cinéma de Durendal : ses Vlogs sont à chier mais ces formats longs sont, souvent, intéressants. Le Fossoyeur de Films : top. Nexus VI : je ne sais pas si l'habillage était nécessaire. Sympa cependant. - Politique et Actu Thinkerview : la meilleure chaine du tube. Des interviews réalisés par des hackers : à chaque fois elles sont passionnantes. Ils ont interviewé pas mal de candidats à la présidentielle, publication à venir ! Le Raptor Dissident : oui, c'est très drôle ! Valek Noarj : et lui aussi ! [...] Lire la suite [ Commentaires (14) / Non lus (14) / Laisser un commentaire | Permalien ] "2000 ans d'histoire sont là pour attester que l'on a toujours raison d'avoir foi en la France" L'histoire de l'UPR, c'est l'histoire d'un personnage, François Asselineau. Pour le présenter rapidement, il a une cinquantaine d'années, il a fait HEC, l'ENA et est devenu Inspecteur Général des Finances. Il a atteint l’acmé de sa carrière administrative en devenant délégué à l'intelligence économique à Bercy, sous Sarkozy. Il prétend qu'il a été saqué et que sa carrière a été détruite lorsqu'il a produit un rapport pointant la desindustrialisation de la France, prévoyant la crise financière et recommandant de sortir de l'UE. Est-ce vrai ? Est-ce une façon d'habiller quelque chose de moins avouable ? Je ne sais pas. Partant d'une conviction simple, que la démocratie ne s'exprime que dans le cadre national, que la construction européenne ne fait que priver les citoyens de leurs moyens d'expression démocratique et les états de leurs moyens d'action, il décide de créer un mouvement politique : l'Union populaire républicaine. Pour se faire connaitre, il parcourt la France et donne des conférences fleuves qui font parties des plus intéressantes qu'il m'ait été donné d'écouter. Elles sont accessibles sur internet ICI. Je vous laisse les découvrir. L'objet de ce mouvement n'est pas de se transformer en parti politique classique, il est conçu comme un rassemblement temporaire visant à redonner les rênes de son destin au peuple français. A ce titre et pour les acharnés des clivages obsolètes, il n'est ni de gauche, ni de droite son programme s'inspirant du programme du CNR : Pour le moment, son audience est plutôt confidentielle. Il a réussi à passer sur BFM business. Il est assez marrant de remarquer qu'il passe aussi bien sur les petites radios "de droite" (radio courtoisie, radio notre dame) que sur des radios plus communautaires (radio tropiques, beur FM). Je ne me voile pas la face, le plus probable est qu'il n'obtienne pas les 500 signatures. Pour autant, écoutez le, vous vous étonnerez peut être vous même. [...] Lire la suite Ce jeu est tellement excellent que je me sens obligé de vous en faire la présentation. Le système est simple, en gros, cela ressemble aux combats d'arène de WOW : des équipes de 15 contre 15 se mettent joyeusement sur la gueule sur des maps diverses et variées. Ici, pas de personnage, vous commencez avec 3 tanks : un tank US, un tank allemand et un tank soviétique. Au fil des parties, vous engrangez de l'argent et de l'XP. L'XP vous permet d'évoluer dans l'arbre de compétence et de débloquer de nouveaux tanks et de nouveaux modules à y ajouter. L'argent vous permet d'entretenir vos tanks et d'acheter de nouveaux modèles. Les tanks sont repartis en plusieurs catégories dotées chacune d'un game play particuliers : tank light tank medium tank heavy SPG (artillerie, très fun à jouer) tank destroyer Niveau organisation des parties, c'est très simple. Vous cliquez sur un bouton et vous vous retrouvez instantanément propulsé sur une map avec des équipes équilibrées (répartition des catégories de tank, upgrade de chacun etc) pour de grands moments de capture the flag. Le gameplay est très efficace. On pilote le tank au clavier (direction et vitesse) et la tourelle à la souris. Que vous jouiez tank light qui fonce vers les lignes ennemis et évitant les tirs pour révéler la position des forces adverses aux tanks plus lourds ou à l'artillerie, ou que vous campiez dans un bosquet comme un traitre, tout est marrant et surtout, véritablement stratégique : un tank léger bien piloté appuyé par deux batteries d'artillerie peut dévaster le front ennemi alors qu'une attaque frontale de tanks lourds risque de s'empaler comme une merde. Il s'agit d'un free to play. En l'occurrence, payer ne permet que d'avancer plus vite dans les modèles de tank et d'acheter des munitions spéciales. A mon niveau, je n'ai pas vu de grandes différences dans les combats, c'est peut être plus impactant pour les high levels. En guise d'illustration, en deux jours de jeux, j'ai pu m'acheter 7 ou 8 tanks et essayer toutes les catégories. Mais, il y a un problème. La grande majorité de la population est allemande, ^polonaise, tchèque etc .... alors, pour défendre l'honneur du pays, grimpez dans votre tank léger et foncez vers les lignes de tanks ennemis en criant VIVE LA FRANCE ! http://worldoftanks.eu/ [...] Lire la suite Moi, j'ai toujours regretté de ne pas pouvoir lier mes deux passions : les séries de TF6 et la musique de skyrock. Maintenant, gràce à Jena Lee, c'est possible : Dans sa chanson US Boy, elle rend hommage à nos séries préférées : [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Et les lyrics : Une situation « Bal du lycée », le quarterback m’emmènerait danser et la reine nous ferait (Chuuut… hein) Décors à la Desperate, la voix s’il te plait, je vivrais là-bas juste pour l’engager comme jardinier. Ce sont des bads boys de LOST Sawyer, la beauté de Nate de Gossip Girl, le coté chanteur-danseur de ju,ju,justin. Un humour à la Friends et le mystère de Fringe. [Refrain] US boy sont le rêve des French girls On veut un American boy friend for ever US boy, US boy, US love, US love Un seul baby et je touche le bonheur Je veux mon American boy friend for ever US boy, US Boy, Us love, US love Sa me rend folle, j’aime l’écouter parler Pour toutes les filles, il est l’idole, Le plus beau du quartier Pour le séduire, je lui donnerai des cours de français Même si cette idéal n’existe que dans mes pensées. Il a souvent le charme d’Ashton Kutcher, la folie de Barney dans How I Met Your Mother. Le coté romantique d’Edward dans twilight, Le talent d’Eminem et la voix de Brian McKnight. [Refrain] French kiss sous les étoiles de la Californie, Or a Us kiss, le dernier avant que je retourne à Paris (yeah yeah) US Boy (x8) [Refrain] (x2) [...] Lire la suite Cette tronche de cake, c'est Wen Jiabao, le premier ministre chinois. C'est aussi votre pire ennemi. Il est fier de son coup, le Wen et il peut l'être. Il vient juste d'acheter le berceau de la civilisation occidentale : la Grèce. Et ça ne lui a pas couté grand chose : l'engagement d'acheter les obligations d'état grecques quand elles seront émises et c'est tout. Cherry on the cake, il s'est payé le port d'Athènes, une belle tête de pont pour envahir le marché européen. En contrepartie, il demande simplement la levée des restrictions sur les ventes des biens de haute technologie (comprendre qu'il peut piller nos technologies sans qu'on l'emmerde) et le renoncement à tout protectionnisme (comprendre que nos industries vont définitivement crever). Pendant ce temps, à Strasbourg et à Bruxelles, ça réagit sévère. La commission a souligné qu'on avait plus une thune de toute façon (comprendre qu'on peut rien faire d'autres que de se faire mettre). Personnellement, me faire mettre par un milliard et demi de chinois, je le sens moyen, ça va piquer. Se laisser dicter quoique ce soit par une civilisation qui n'a pour elle que le nombre et l'avidité servile de ses classes moyennes décérébrées, c'est inacceptable. Il est temps que les présentateurs de télé réalité qui nous servent de dirigeants se fassent pousser une paire de couilles. De deux choses l'une, soit on continue dans ce mouvement d'acceptation morbide de cette fatalité. Soit on se souvient de ce qu'est l'Europe. L'Europe, c'est Prométhée qui vole le feu aux dieux, l'Europe, c'est une poignée d'hommes qui ont conquis le monde et accouchée de la modernité. C'est la médecine, c'est l'industrie, l'aviation, la radio .. L'Europe, c'est l'homme qui refuse le règne absolu de la nature. L'Europe, ce sont des hommes qui se dressent et qui vainquent la fatalité. L'Europe est née de la Grèce. Espérons qu'elle lui empruntera encore une chose. Sa devise : La liberté ou la mort ! [...] Lire la suite Le weekend du 15 août, c'est un peu la mère des batailles pour la SNCF, c'est là que tout se joue, que ses ressources sont mises le plus à l'épreuve, que le dévouement et l'efficacité de son personnel sont confrontés à un afflux de passagers sans commune mesure dans l'année. Et, bien sur, comme on est en France, ça part en cacahuète. Quand on me parle de vendredi 13, je fais le blasé. Je joue quand même au loto, hein, on sait jamais, on va évité d'être trop con. Pour le reste, le coté, "journée officielle du fail", ça n'a jamais pris, jusqu'à vendredi dernier. Donc, nous sommes un vendredi 13 août, dans un immeuble de bureaux proche de Montparnasse. Bureaux, c'est vite dit. Quand on imagine un bureau, on visualise des mecs et des nanas derrières un ordi faisant des camemberts sous excel. Le but étant bien sur de les mettre dans une belle présentation ppt dont personne n'aura rien à carrer. Mais non, parce qu'on est une veille de weekend du 15 août, qu'il est 16h et qu'il ne reste plus que deux blaireaux en train de faire un puissance 4 par mail. Un des blaireaux se dit "ma douce et chère et tendre moitié se languit de moi, son attente doit être insoutenable, soyons fou et, puisque l'illusion du travail ne doit plus être maintenue, changeons de billet, prenons un train plus tôt." Passage express par sa boite mail, il clique sur "gérer sa commande" et plouf plouf : il choisit le TGV 8341 de 17H10 aussi appelé le 5:10 to Poitiers Plus beaucoup de temps, il faut envoyer deux trois mails pour justifier le salaire de l'après-midi. La solution : le mail recap. Le mail recap, il est long, il a plein de bullet point et il donne l'impression que vous avez travaillé dur toute la journée. En réalité, il rappelle juste les trois vagues conneries que vous avez faites ces trois derniers mois. Le mail recap est envoyé, il n'y a plus qu'à quitter l'immeuble pour se rendre à la gare. Là, un mot d'ordre, la discrétion. On ne sait jamais, un manager fait peut être lui aussi semblant de travailler et on risque de se faire chopper dans les ascenseurs. Donc, on prend les escaliers, on sort par la porte de derrière. Bon, on a pas pu mater une dernière fois la jolie fille de l'accueil mais l'opération dégagement à la solid snake est une réussite. Une gare, un vendredi, c'est un choc des cultures. Il y a les mecs sérieux, ceux qui rentrent du taf, ceux qui ont fait des mails recaps et il y a les autres, la plèbe, ceux qui "partent en weekend en famille". Nous, on a des abonnements pro, des cartes fréquence +, on est pas des bouseux et on tient à le faire savoir. Alors on prend un air étudié, mi blasé mi condescendant face à ces familles surchargées qui cherchent des yeux le quai de départ de leur train. Nous, on connait, on a la valise profilée, aérodynamique (tu la mets dans une catapulte et je suis sûr qu'elle dépasse mach 5 easy) et on connait l'emplacement des quais, des escalators et des panneaux par coeur. Il y a un endroit fatidique : la machine à composter les billets. Là, on distingue la grosse tarlouze du pro de la SNCF. La grosse tarlouze, elle doit remettre 4 fois son billet dans la fente pour parvenir à obtenir le petit bruit caractéristique et oh combien jouissif. Le pro, lui, il le fait du premier coup. Ce n'est pas qu'il a mieux compris que les autres comment cette machine de merde est censée marcher, c'est juste que là, en train de fumer avec son air blasé, il est en train de surveiller votre échec, de scruter la position de votre billet lors de vos tentatives. Il peut donc se ramener, sûr de lui et dominateur alors que vous remettez votre billet dans votre sac et, en vous regardant dans les yeux, l'air narquois, composter son billet en un seul et magnifique essai. Mon dieu, que j'adore faire ça ... On monte alors dans son wagon. Il s'agit de toujours avoir l'air pro. Check check : est ce que je suis à coté d'un gros qui pue ? D'une vielle chieuse ? De gamins qui chialent ? Non, good, le voyage va bien se passer. On met la valise aérodynamique dans le rangement au dessus des sièges, si possible en ejectant les gros sacs décathlon pourris des bouseux d'à coté, on enlève la veste, et on se pose dans le siège. Check check : est ce qu'il y a de la bonnasse en tailleur dans la rame ? Non, bon, pas besoin de sortir un faux dossier du boulot, on peut sortir la DS et avancer dans ce putain de Zelda de merde où on est bloqué. Le train démarre, on remarque à peine le militaire qui est derrière, la mère et sa fille qui discutent (bonasse repérée mais présence maternelle rédhibitoire) et la famille qui sort tout juste de son avion et qui rentre de sa campagne. Quelques secondes passes, on regarde encore une fois les HLMs dégueulasses du XIV qui bordent les voies. Un petit bruit retenti, un petit clanc. C'est le son de la loose qui s'abat sur ma soirée ... Il est 17h12, le train est parti deux minutes plus tôt, il n'a parcouru que quelques centaines de mètres. Les lumières s'éteignent, des regards s'échangent et, doucement, le train s'immobilise en pleine voie. C'est le début de l'aventure du 5:10 to Poitiers [...] Lire la suite On est tous, en bon français, plus ou moins cartésiens. Alors, quand on nous propose des fadaises du genre "le mossad et 9/11" ou les "cropcircles", on se marre doucement (sauf Nikomagnus mais lui il est pas français, il est métalleux à cheveux longs et ça, ça change tout). Bref, parfois, on regarde un film ou un documentaire au hasard, parce que c'est la grosse dèche et qu'il y a rien d'autre à voir ou à faire. C'est comme ça que je suis tombé sur Collapse. Le réalisateur cherchait à faire un documentaire sur une opération de la CIA qui aurait consistée à faire entrer de la drogue aux USA. Et il tombe sur ce mec, Michael Ruppert. Ce mec est persuadé que le monde tel que nous le connaissons va bientôt s'effondrer, et il entend le démontrer. Là on se dit "haha, le gros blaireau, il va raconter n'importe quoi encore". Et des conneries, des présupposés, des vérités qu'il nous demande d'accepter sans les démontrer, il y en a. Mais des démonstrations convaincantes, des faits qui font froid dans le dos, il y en a aussi. Beaucoup. Et le malaise s'installe, on commence à moins se foutre de la gueule de ce vieux américain. Il est parano, il est aussi imbu de lui même, il a une philosophie de la vie égoisite plus que contestable, mais il vous met le doute, un affreux doute. Donc, je vous invite, comme moi, à regarder ce documentaire, ce face à face avec une personnalité originale. Et, une fois que vous l'aurez visionné, vous ferez comme moi : vous essayerez de ne plus y penser. [...] Lire la suite Eric Zemmour, n'en déplaise à certains, écrit, et il écrit bien. Pour ceux qui ont lu ses précédents ouvrages, le constat est clair. Son style se prête d'une façon bien plus efficace aux essais qu'aux romans. Il a peut être lui même tiré cette conclusion puisqu'il nous revient avec un nouvel essai, Mélancolie française. Le propos est simple. Il propose sa grille de lecture personnelle de notre histoire. Pour lui, la France aurait, dès sa création, une volonté impériale calquée sur le modèle romain. Issues des décombres des provinces gauloises romanisées, les dynasties françaises auraient cherchées à reproduire ce modèle, lentement, pas à pas. Ce modèle ne se retrouvant pas seulement dans une politique d'expansion continuelle mais aussi dans les institutions. Si, dans ce cadre, la France est une nouvelle Rome, le Royaume-Uni est une nouvelle Carthage et la terre s'oppose une nouvelle fois à la mer. Il reprend des siècles d'histoire et les passe à la moulinette de sa grille de la lecture ... Une date en ressort, elle est bien connue, c'est 1815 et les mornes plaines de Waterloo. Zemmour ne voit dans l'Empire Napoléonien que la dernière tentative française d'assumer son destin impérial, une tentative dans laquelle elle a tout risqué et où elle a définitivement tout perdu. De là date la mélancolie française. La mélancolie d'un pays qui sait qu'il a échoué et qui se paye de mots pour tenter de l'oublier. De là vient le tropisme de nos élites qui, ayant dans leur gène le culte de l'Empire et ne trouvant pas d'Empire à servir dans l'héxagone, se jetent aux pieds des empires du moment : le Reich, l'URSS ou les USA. La restauration, la monarchie de juillet, la IIème république, le second Empire, la IIIème république, l'état français, les IV et Vème républiques ... l'échec est déjà consommé. Puis vient le dernier chapitre, le chapitre qui fera scandale. Ce chapitre qui nous parle de la chute de l'Empire romain, de son incapacité à assimiler les populations barbares comme la raison principale de son effondrement. Et de mettre en face la situation française actuelle ... et de conclure par ce constat un peu vite oublié de nos jours : la France, ce pays de guerres civiles, où la paix de ces quarante dernières années est l'exception, et non la règle. [...] Lire la suite |