le 29/01/09 à 13:37 Il fait beau, allons chanter en choeur le 15/11/08 à 16:33 Pédophilie = homosexualité : un raccourci un peu Longuet. le 22/10/08 à 12:17 L'hécatombe carcérale le 28/05/08 à 13:22 Homophobie, école et devoir de mémoire. le 13/04/08 à 18:17 Blablabla hebdo : un journal satirique sans pub. le 06/04/08 à 20:59 Documentaire sur la Commune d'Oaxaca : Un poquito de Tanta Verdad le 21/03/08 à 17:21 Crachez vos blogs! |
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Ça fait longtemps que je ne suis pas passé dans le coin, emploi du temps plus que chargé oblige. On ne va pas changer le monde, les forces de l'individualisme semblent imbattable, après avoir implosées en beauté on arrive encore à nous faire croire qu'en leur remboursant l'argent qu'ils ont perdu (le notre) on va relancer la machine. Mais aujourd'hui c'est jeudi noir, poussez le bouton stop et descendez parler avec vos copains de galère dans la rue, il fait beau et de toute façon on l'a dans le cul. Enjoy. PS : des préavis de grève sont déposés dans TOUS les secteurs d'activités, privé ou publique si vous ne descendez pas c'est que vous ne le voulez pas, ça se respecte, mais je ne veux pas entendre parler de ces nantis du public qui se permettent de faire grève, c'est un choix d'autant plus coûteux en terme de salaire dans le public vu ce que représente 1/20 de salaire chez nous. [ Commentaires (61) / Non lus (61) / Laisser un commentaire | Permalien ] Un ancien d'Occident (organisation d'extrême droite, ancêtre du GUD, comptant entre autre Madelin, Goasguen ou encore Devedjian dans ses rangs), repris de justice, nous fait part de ses convictions sur la collusion entre l'homosexualité et la pédophilie. [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Ce n'est en rien un dérapage, mais l'affirmation nette de ses convictions. Et oui un dérapage peut découler d'une conviction, prout. On est pas sorti. Pour une fois que le couillon dans l'affaire n'est pas Darcos.. Une réponse partielle de Longuet face à l'avocate Caroline Mécary : [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] J'adore ça : « Quand Madame Mécary dit que je suis catholique réactionnaire... Je suis très étonné d'apprendre que je suis catholique... Je le suis naturellement, de culture (...) Réactionnaire, il m'arrive de l'être, parfois... » Et pour l'éviction du concerné par l'UMP demandée par l'association Couleurs Gaies, on se dira qu'il y a peu de chance que Devedjian y accède. Cf plus haut. Sources : GayClic Wikipedia EDIT : j'en ai même oublié de mettre ma lecture des choses. Il est évident que derrière tout cela il y a la peur de "fabriquer du PD" en faisant rentrer le sujet à l'école. Encore heureux qu'ils ne se reproduisent pas! [...] Lire la suite On a encore décroché un type du plafond de sa cellule la nuit dernière à la maison d'arrêt de Loos, ce qui porte le nombre de détenus s'étant donnés la mort volontairement à 91 depuis le début de l'année, ne parlons même pas du nombre de ratés (en terme de tentatives j'entends). Si l'on considère qu'il reste deux mois pleins avant la fin de l'année, et que les suicides augmentent (partout) à l'approche des fêtes on va pouvoir tabler sur un très joli score pour 2008. On est tout de même à une augmentation de 27% sur le premier semestre en regard à 2007, on dirait une augmentation d'un employé de l'Elysée (pardon). Alors bien entendu ça donne lieu à de grand effets d'annonce de part et d'autre : [...]la sénatrice Alima Boumediene-Thiery déposera aujourd'hui une demande de constitution d'une commission d'enquête chargée d'étudier le système français d'évaluation du risque suicidaire et la prise en charge des détenus présentant un tel risque. [...] la création, à l'initiative de Madame Rachida Dati, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d'un groupe de travail chargé de mener une réflexion sur les conditions de travail des personnels pénitentiaires et les violences en détention. Nicolas Sarkozy à lancé un grand chantier de construction de 3 nouveaux établissements pénitenciers, marché légalement refilé à son grand pote Martin Bouygues (foutage de gueule!). Mais personne ne pose la vraie question : au delà des conditions de détentions (maintes fois relevées par l'Europe, d'où de nombreuses amendes dont personne ne parle) qu'en est il de la légitimité d'enfermer des gens de façon quasi systématique pour leur apprendre à mieux se tenir? La fonction punitive on la voit bien, mais quid de la dimension de réinsertion? Le système carcéral a montré ses limites, et ce n'est pas le bracelet électronique ou la construction de nouvelles taules qui vont y changer quoique ce soit à mon humble avis. Ceci est le résultat d'une judiciarisation et une pénalisation à outrance de notre société et plus on fera des lois menant à des condamnation d'enfermement, plus on enfermera de gens, plus ils mourront en prison. Il serait peut-être temps de réfléchir à une autre façon de limiter les exactions commises dans le cadre de la société qui est la nôtre, et pour cela peut-être faudrait-il se pencher sur une modification des cadres de cette dite société. J'en appelle à la mémoire de Beccaria (grand théoricien du XVIIIème sur l'abolition de la torture et de la peine de mort). Enfin le moyen le plus sur mais le plus difficile de lutter contre le crime est de perfectionner l'éducation. Mais on préférera couper les crédits des associations, limiter le nombre d'éducateurs spécialisés et d'assistants sociaux. Et tiens, pourquoi pas, supprimer 13500 postes dans l'Education Nationale l'année prochaine. Ça se tient. Ce sujet n'est pas dans "sujets qui fâchent" à dessein, c'est juste d'une tristesse sans nom, mais aussi quand même un peu ordurier, puisque totalement voulu et réfléchi. Sources : Le Monde prison.eu.org Le Figaro Wikipedia [...] Lire la suite La lutte contre l'intolérance et les discriminations me tenant particulièrement à coeur et l'info m'ayant soufflé quelques reflexions, j'aimerais dresser un portrait (nuancé) de la position française sur le sujet. Alors que les Allemands viennent de dresser hier (enfin!) un mémorial à la mémoire des méconnus triangles roses qui n'ont fait que (sic) 5 à 15 000 morts dans les camps nazis, la France se contente encore de déclarations de principe. En effet un cube de béton a été inauguré hier à Berlin pour honorer la mémoire des 15 000 victimes du nazisme parmi les invertis. Qui sait que dans les camps les homosexuels étaient les seuls à avoir deux jolies formes géométriques cousues sur leurs uniformes? Une sur la poitrine comme tous les autres (étoiles jaune pour les juifs, triangles marrons pour les tziganes, bleus pour les émigrés, etc.), et une sur la couture du pantalon. Ceci afin qu'ils soient bien identifiés au sein même des camps et que même dans le cadre de la plus grande marque d'intolérance on reproduise encore des hiérarchies. En deux mots les pédés étaient tout simplement la lie de la lie, et subissaient encore des persécutions par ceux qu'on avait enfermés là pour les punir d'être juifs/métis/étrangers, etc. Voila ce que Berlin vient de reconnaitre officiellement et voila quelle mémoire est finalement (60 ans après...) en train d'être construite au-delà des cadres communautaires. A côté de ça les homos déportés français ou tenants de cette mémoire se font encore jeter des pierres tous les ans en tentant de venir témoigner leur douleur et leur respect avec les autres, plus légitimes sans nul doute (anciens combattants, juifs, etc). Et ceci au sens propre du terme, on trouve des images d'homos se faisant jeter manu militari du cortège, saletés d'invertis! Alors les choses bougent me dira t'on, pour preuve cette circulaire de rentrée qui consacre un paragraphe entier contre toutes les violences et toutes les discriminations, notamment l'homophobie. Le mot est lâché, et c'est une première (excluons les circulaires sur la prévention du virus du SIDA (sic)), et vous allez me traiter d'exprit chagrin en arguant que c'est un début et que c'est mieux que rien. Mais pour faire de la prévention il faut des moyens, et des assos qui ont un agrément académique. Et il n'y en a qu'une : SOS homophobie, attaquée depuis 2004 par des associations catholiques (tiens donc, tolérance et tendage de joue ça ne vous dit rien?) pour cause de préjudice moral. Et pour y bosser je peux vous assurer que Sale pédé, tapette! Sont les mots d'oiseaux qu'on y entend le plus avec enculé (qui est quasiment décorrélé de sons sens propre pour devenir une expression "amicale" à part entière) dans les cours de récré. Et que tenter de faire comprendre à des marmots que c'est aussi grave que de traiter quelqu'un de sale juif ou de sale arabe (les lois étant de plus soeurs dans leur libellé) n'est pas une mince affaire. Le fond de l'histoire surtout c'est que c'est bien beau de marquer ça dans des circulaires, mais il faut des volontés sur le terrain et le soutien des parents. Je vous passe les retours que j'ai pu avoir de la part de gamins dont les parents ont tendance à les amener à l'église/temple/synagogue (certains hein, je ne généralise pas. Mais je n'ai pas eu de retours négatifs d'athés néanmoins)... Ensuite sur les différents chefs d'établissements que j'ai pu cotoyer j'ai été soit totalement soutenu dans ma volonté de monter des interventions en interne sur les tolérances (sautage de cours, mise à dispo de projo et de salle...), soit parfaitement mis au placard sur le mode de très bonne idée, nous verrons l'année prochaine. Bref dans le système éducatif français le principal est maître à bord (bien normal) et vous pourrez chier autant de circulaires que vous voulez, il fera ce qui lui chante. Alors que faire pour dépasser ces hypocrites positions de principe qui ne changeront rien mais permettront de dire : ah si , on l'a marqué c'est qu'on a fait des choses? Et bien s'il y a un truc sur lequel les personnes n'ont pas de prises ou presque ce sont les programmes! Alors en education civique rajout d'un chapitre sur la tolérance face aux orientations sexuelle (à mettre en parallèle avec la laÏcité) et mention des pays où la peine de mort est encore maintenue pour un tel crime, en histoire mention de la mémoire des déporté pour cause d'homosexualité. En SVT banalisation de l'homosexualité dans le cadre des cours d'education sexuelle comme une évolution possible et "normale". Dans bien des cas c'est déjà en place, mais il serait temps de l'institutionnaliser et de le rentrer vraiment dans les textes. Sinon ça ne reste que de la parlotte pour calmer les assos les moins revendicatives, sans faire peur à son électorat. Le changement de mentalité ne pourra partir que de l'école, mais il serait peut être temps de lui donner les vrais moyens de se lancer non? Sources : Blog d'Alain Piriou (on est pas parfaitement d'accord sur l'interprétation à donner aux efforts de l'état français sur le sujet... SOS Homophobie Bleu, blanc, rose, excellent documentaire d'Yves Jeulland sur l'histoire de l'homosexualité en France dans les années 70/2000. Je le mets là pour ceusses que ça intéresse. Et si jamais vous êtes d'accord de prêt ou de loin, venez le montrer : Vous aimez les pavés? Moi aussi! [...] Lire la suite On touche là à la possiblité d'avoir une presse diverse et indépendante en France, ou plutôt à l'impossibilité... Un journal satirique sans pubs, une maquette rouge et noir... Tiens? Le Canard enchainé a changé sa maquette? Non même pas, c'est juste un nouvel hebdo qui parait le samedi et qui se donne comme mission de décortiquer les infos que l'on peut trouver dans les autres médias et d'en donner une vision différente, ou bien d'éclairer les coulisses du dit média afin d'éclaircir certains choix éditoriaux. En bref ils partent du principe que la pouvoir de la presse et de l'argent (coucou à ceusses du Plan B) rend l'espoir d'une information neutre caducque, ce que tout le monde sait et que personne ne dit. Voila leur premier édito : Un hebdo qui décortique le bruit médiatique ambiant en s'amusant Autant le dire d'emblée: nous ne croyons pas à "l'actualité". C'est une invention de journalistes. Et c'est bien parce qu'il n'y a pas, dans l'absolu, de "vraie actualité", parce qu'il n'y a que des "informations", des milliers d'"informations" nouvelles qui sont "fabriquées" chaque jour, qu'il importe avant tout de faire le tri. La première des missions d'un journaliste, à notre époque, c'est de décortiquer le travail de ses excellents confrères du monde entier, de partir de cette matière et de tout faire pour rendre accessible au plus grand nombre ce qui semble important - ou significatif. En laissant de côté l'insignifiant, l'anecdotique, le douteux et le faux... Grâce au web, nous disposons désormais, à portée de clic, de centaines d'excellentes sources d'information. Avant de proposer à ses lecteurs (ou auditeurs, ou téléspectateurs) une énième "enquête" sur tel ou tel sujet, pourquoi ne pas lui fournir, à travers une large "revue de médias", un aperçu de ce qui a déjà été dit et écrit? Plutôt que d'ajouter du bruit au bruit, blablabla hebdo tentera donc avant tout de décortiquer le "bruit" existant. Nous vous proposons "le meilleur" du web, de la presse française et internationale et, dans une moindre mesure, des médias audiovisuels. Sur un ton souvent enjoué, parfois espiègle, parce que rien n'est pire que de se prendre au sérieux... blablabla hebdo est un hebdomadaire du samedi, farouchement indépendant, appartenant à 100% à ses deux fondateurs, Stéphane de Rosnay (ancien journaliste au service politique de France 2, co-présentateur de L'Assiette anglaise de Bernard Rapp, rédacteur en chef de nombreux journaux dans plusieurs groupes de presse) et Frédéric Lafeuille (directeur de plusieurs magazines). Merci d'avoir acheté ce tout premier numéro.Bonne lecture et soyez indulgent. Nous attendons vos réactions à: redaction@blablablahebdo.com. Et à samedi prochain ! La rédaction Dans le principe c'est assez acerbe, pas toujours très pertinent, mais quand ça l'est ça doit faire très mal à ceux d'en face. On y a appris cette semaine que Le Monde avait officiellement (en interne...) lancé un plan CSP plus qui consiste à tenter de vendre leur canard presque exclusivement aux "Catégories Socio Professionelles supérieures". Bravo la ligne éditoriale! A mettre en parallèle avec les licenciements annoncés cette semaine et la grève qui est en cours à ce omment même. Dans la pratique ils ont la sale habitude de citer les journaux en mettant entre parenthèses le groupe industriel auquel il appartient. Et c'est tout con mais je peux vous assurer que de voir Libération (Rotschild) ou Le figaro (Dassault) A côté du traitement de certaines infos "sensibles" ça remet vite les choses à leur place. Un seul problème : personne ne parle d'eux (ah bon... C'est étonnant tiens!), une mention spéciale à Birnembaum sur son blog et à une journaliste de France Info. Pas de Schneidermann (pour rien au monde il ne voudrait perdre SA place de poil à gratter des médias cette raclure) ni aucun autre des pseudos "analystes électron libres polémistes" de notre belle société des médias. Ils sont donc tranquillement en train de crever au troisième numéro. Troisième numéro qui est un "double" puisque la prime à la nouveauté qui permet de payer moins de taxe pour la diffusion à un nouvel hebdo ne dure que quatre numéros. C'est donc encore le numéro trois qui est en vente pour une semaine. C'est deux euros, soyez curieux, soyez solidaires, faites vous votre propre avis. Et si ça vous plait vous savez quoi faire : du buzz autour de vous, sur le net, etc. Et au passage demander à un max de marchands de journaux s'ils l'ont, en repartant avec une mine dépitée en cas de réponse négative sur le mode : Alors lui il est pas prêt de me revoir pour que je dépense des thunes chez lui... Jouer la corde sensible du commerçant quoi. [...] Lire la suite Un poquito de tanta verdad ________________________________________________ La Commune d'Oaxaca, what the fuck? Mexique, le 14 juin 2006. Une grève des enseignant-e-s dans la ville d'Oaxaca de Juarez, la capitale de l'État, plutôt banale au départ, donne lieu à une répression hors de proportions de la part d'Ulises Ruiz Ortiz (URO), gouverneur élu par la fraude et honni de la population. Celle-ci va prendre fait et cause pour les professeur-e-s. Une partie importante de la société oaxaqueña [de Oaxaca], s'est solidarisée en un mouvement aux revendications plus vastes. Trois jours plus tard, le 17 juin, était fondée l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (APPO). Depuis le début de la crise, Ulises Ruiz Ortiz manifeste un grand talent pour répondre par la violence à l'insatisfaction sociale, comme l'avait fait Enrique Peña Nieto, gouverneur et membre du même parti politique de l'État de Mexico, à Atenco, quelques semaines auparavant, avec la collaboration de l'exécutif fédéral. Le gouverneur de l'Oaxaca transmet ainsi clairement le message émis par son chef, Roberto Madrazo : le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) est le parti de l'ordre. Actuellement, le terme simple de grève ne suffit plus et les sites internet alternatifs rapportent les faits en parlant de Rebelión Popular en Oaxaca ou de « Commune libre », terme évoquant inévitablement les luttes sociales du XIXe siècle en Europe. Il faut savoir que l'état d'Oaxaca est une portion de territoire hautement stratégique, car il ne constitue pas moins que la zone la plus riche en biodiversité de tout le Mexique. Le sous-sol quant à lui recèle du pétrole, de l'uranium, du charbon, du fer, de l'or, de l'argent, du plomb, du mercure. De 1540 jusqu'au début du XXe siècle, les mines d'Oaxaca ont fourni la moitié de la production nationale d'or et d'argent. On y trouve de l'eau en abondance, source d'énergie hydroélectrique, et c'est l'une des régions les plus ventées du monde. Mais c'est aussi l'état qui a le niveau de pauvreté le plus élevé de tout le Mexique où près de 460 des 570 municipalités de l'Etat ne disposent pas de services de base (eau, assainissement, électricité, routes. La discrimination envers les 1,5 millions d'indigènes (50% de la population) et les conditions de vie générale sont un terreau pour le mouvement de protestation des enseignant-e-s qui va cristalliser les nombreuses contradictions sociales de l'Etat. En un an et demi de temps ce mouvement a entamé un processus innovateur d'auto-organisation et a été la cible de violentes répressions de la part du pouvoir fédéral et régional. C'est une lutte avec ses morts, ses blessés et ses disparus, et pas seulement chez les militants locaux. Tapez Brad Will dans Google et vous verrez l'histoire de ce .journaliste indépendant américain assassiné en pleine rue par un policier en civil le 28 octobre 2006. On peut donc s'étonner de l'occultation médiatique totale des grands médias d'actualité sur le sujet, bien qu'Amnesty International (entre autre) ait officiellement rappelé au Mexique son devoir de respect des droits fondamentaux des manifestants et apporté son soutien au prisonniers et disparus. ________________________________________________ Le filmou, de quoi il cause? Et plutôt que de vous faire une chronologie et analyse du conflit (ce que vous trouverez bien mieux fait en cherchant un peu, et ce que je vous incite à faire), je tenais à vous présenter un film produit par Corrugated Films qui revient sur l'appropriation particulièrement vive des médias par la population à Oaxaca depuis le début du conflit et depuis le muselage violent de Radio plantón. La Commune d'Oaxaca a vu en effet des dizaines de milliers de travailleurs, d'indigénes, de femmes au foyers et d'étudiants prendre 14 stations de radio et une chaine de télé, et les utiliser pour s'organiser et défendre leurs luttes sociales, culturelles et économiques. Quand le peuple d'Oaxaca a décidé qu'il en avait soupé des mauvais gouvernements il n'est pas allé raconter son histoire aux médias, il a pris les médias Un documentaire de Jill Freidbegr, réalisatrice primée de Granito de Arena et This is What Democracy Looks Like Production : corrugated films et mal de ojo. Ce n'est pas un brûlot militant mais un témoignage d'une organisation de lutte réfléchie, tournée vers la population et mise à son service. ________________________________________________ Détails techniques : General #0 Complete name : un_poquito_de_tanta_verdad_Xvid.avi Format : AVI Format/Info : Audio Video Interleave Format/Family : RIFF File size : 728 MiB PlayTime : 1h 32mn Bit rate : 1095 Kbps StreamSize : 4.16 MiB Audio #0 Codec : AC3 PlayTime : 1h 32mn Bit rate mode : CBR Bit rate : 192 Kbps Channel(s) : 2 channels Channel positions : L R Sampling rate : 48 KHz Resolution : 16 bits StreamSize : 128 MiB Quelques liens concernant les gens qui sont à l'origine de ce projet et d'autres qui soutiennent sa diffusion: http://corrugate.org/ http://www.cinerebelde.org/product_info.php?products_id=68 http://promediosfr.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=32 Ne loupez pas ce docu sur une des luttes actuelles les plus méconnues. Pour la bande annonce voyez par ici : [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] Pour télécharger l'ensemble du film c'est par là : http://88.191.11.97/video/un_poquito_de_tanta_verdad_Xvid.avi Ou par là : (préférez le premier lien à mon humble avis, merci à Sixe!). http://dl.free.fr/dMFFF4bMI/un_poquito_de_tanta_verdad_Xvid.avi PS : ce film est sous licence Creative Commons. http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.fr Gravez le, diffusez le, c'est légal et souhaité. El pueblo unido... se fera toujours enculado, mais au moins avec panache! [...] Lire la suite On a tous un dossier de bookmarks qui s'appelle "Blogs", non? Alors si on se faisait une bourse aux échanges de blogs ça vous dirait? Je vous ai fait une chtite selection : S'il n'y avait que les élèves : http://profseteleves.blogs.liberation.fr Deux profs, une ZEP de seine Saint Denis, un collège à Paris : regards croisés. Très léger, souvent assez fin. Pas mis assez souvent à jour. Ca vaut le coup de remonter dans les archives il y a de jolis perles. Langue sauce piquante: http://correcteurs.blog.lemonde.fr/ Le blog des correcteurs du Monde. Vous connaissez surement déjà, c'est court et souvent assez abrasif. En tout cas touorus parfaitement écrit... Le blog de Monsieu le chien http://www.monsieur-le-chien.fr/index.php De la BD, assez acerbe, pas trop d'accord politiquement mais souvent très poilant, c'est ce qu'on lui demande non. Anecdote : aloupé son entretien d'embauche à Fluide en étant pistonné par Gotlib.... Lettre ouvertes http://lettres.blogs.liberation.fr/sorin Divagations d'un monstre de l'édition et critique littéraire qui ne doit pas être de splus facile à lire, mais qui a une plume. Et puis bien sûr : http://www.unmotditfansub.com/ Rien à rajouter je crois. Ah si : Aïmebi, on t'aime. C'est une selection drastique, j'en ai des caisses d'autre avec des types qui écrivent de la poésie en prose imbitable, des lesbiennes post-ados déprimées qui illustrent de photos en noirs et blancs tristes à se suicider.. etc... A vous de jouer. [...] Lire la suite |
NON
Le blog qui dit non, ou peut-être, ou parfois, ou oui. C'est selon
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