le 21/12/08 à 16:26 Idées reçues et anecdotes : le saviez-vous ? le 28/10/08 à 23:48 La démocratie devient-elle folle ? le 21/08/08 à 17:13 L'INA présente : L'Europe des Cultures le 23/04/08 à 17:14 Réformes des institutions |
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Alors j'ai cherché et j'ai pas trouvé de topic qui pouvait permettre de rencenser ces petites idées reçues qu'on tient pour véritable et dont au s'aperçoit par hasard souvent la fausseté. Par exemple, contrairement à ce qu'on a pu croire, Pierre Curie n'est pas mort des radiations du Radium mais a été écrasé par un camion ! Ou encore, saviez-vous que le général de Gaulle avait déclaré que les japonais n'auraient jamais pu inventer la bombe H car ils n'avaient pas la lettre H dans leur alphabet ! Si ça vous intéresse, à vous de vous lancer ! [ Commentaires (174) / Non lus (174) / Laisser un commentaire | Permalien ] Titre général pour traiter du particulier, ma manière à moi de reprendre les termes de René Dubos : "Penser global, agir local". En effet, qu'apprend-je à l'instant, notre cher ministre de l'Education, Xavier Darcos propose que le programme d'histoire soit soumis à la représentation nationale. Je cite "Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une bonne fois pour toutes ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale ?" A force de tout soumettre à l'opinion qui selon Platon est par définition fausse, ne risquons-nous pas de soumettre des questions relevant de la raison, voire du bon sens aux fluctuations des passions primaires ou conjoncturelles ? En effet, quid si dans cinq ans la représentation nationale change ou qu'un grand sujet historique n'est plus à la mode ? Disparaîtra t'il ? Tous les cinq ans ce qui doit être appris changera t'il ? Au nom de quoi ? De l'orientation politique de la chambre basse ? Du crime contre l'humanité qui fait l'actualité du moment ? Ces questions particulières rejoignent sensiblement celles qui seraient légitime de se poser dans une époque où l'on gouverne par les sondages, les victimes épleurées sur les plateaux télé ou lorsqu'on songe à faire fi du cadre juridique dans lequel s'inscrit l'U.E. juste parce que l'on est content du boulot du Président français le mardi matin en se levant de bonne humeur, et en accompagnant sa reflexion sur l'information selon laquelle le président Tchèque serait un euro-sceptique (ce qui veut dire... ? D'ailleurs...) alors qu'on ne sait pas quelle est la capitale du pays en question. [...] Lire la suite L'Europe des Cultures Je vous présente un projet de l'INA produit en partenariat avec Cultures France à l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne. Il s'agit de découvrir, au choix par pays ou en suivant la ligne chronologique, quelques 350 vidéos d'événements culturels, de créateurs, d'artistes, de lieux à travers toute l'Europe depuis la signature du Traité de Rome. Je vous invite à découvrir ces vidéos qui ne sont pas toutes foncièrement captivantes mais dont beaucoup présentent un véritable intérêt. Lien vers la page d'accueil Le projet de loi de révision constitutionnelle, connu comme la révision des institutions, s'apprête à entamer sa phase de procédures prévues à l'article 89 de la Constitution, seul article permettant de réviser la Constitution (bien que De Gaulle ait utilisé à deux reprises, en 1962 et en 1969 l'article 11, mais là nous digressons vers un contentieux qui n'a pas sa place ici, du moins à première vue ). Pour une meilleure compréhension, voici le dit article En mon sens, ce projet de loi constitutionnelle renferme bien plus une portée politique qu'autre chose qu'on aurait été en droit d'espérer. Tout d'abord dans sa procédure, en effet, apparemment, la forme d'adoption choisie a été le Congrès, et non le Référendum, ce qui aurait été plus pertinent au regard de l'ampleur de la réforme. Mais ce qui nous intéresse bien plus, ici c'est le fond. En effet, la révision constitutionnelle touche trois points essentiels, à savoir : de nouveaux droits pour les citoyens, un renforcement du Parlement et un affermissement du contrôle de l'exécutif. A titre d'exemple, il va être ajouté à l'article 35 portant sur la déclaration de guerre : « Le gouvernement informe le Parlement de toute intervention armée des forces armées à l'extérieur du territoire de la République. [...] » M. Nicolas Sarkozy n'a cependant pas anticipé la réforme - ce qui aurait été geste en direction de l'abandon de ce soit disant domaine réservé du président de la République - en envoyant un contingent de quelques 700 soldats en Afghanistan. L'opportunité de cette modification, qui dans une certaine mesure est inspirée de procédure imposée par la Constitution américaine, permet un renforcement, concurremment, des pouvoirs du Parlement, et de la représentation nationale. Mais penchons-nous sur une autre partie de cette réforme : les droits et pouvoirs de l'opposition, qui étaient au coeur de la campagne, et au coeur des enjeux de cette réforme, n%u2019est présente dans le projet que par ces mots : « Charte » et « Règlements des assemblées ». La question sera traité a posteriori de l'adoption du projet de loi constitutionnelle. Ce qui peut poser un problème. Abandonnons quelques peu ces considérations un peu arides pour nous pencher sur un problème autrement plus grave. En effet, a priori, ce projet, peut sembler à juste titre séduisant. Seulement, la mutation de l'article 5 : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il définit la politique de la Nation Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.» Cet ajout procède d'une profonde transformation, et dans une large mesure qui peut s'avérer dangereuse. Marie-Anne Cohendet, professeur de Droit Constitutionnel et de Sciences Politiques à l'Université Paris I - Panthéon-La Sorbonne souligne que « ces sept mots dénaturent totalement le régime » et que « Le comité Balladur a fait un excellent travail : l'opération "camouflage de l'extension des pouvoirs présidentiels" est parfaitement réussie. » Et a fortiori que l-article 20 est aussi transformé : « le gouvernement ne détermine plus la politique de la Nation, il se contente de la conduire ». Le professeur Marie-Anne Cohendet est très claire : « On a l'air de se contenter d'aligner la règle sur la pratique. Ainsi, le Président ne violera plus la Constitution quand il dirigera lui-même tous les pouvoirs. Il ne fera que son devoir. Voilà un principe de gouvernement d'une grande simplicité. » Ainsi, derrière cette réforme qui, à première vue, a vocation a rendre l'exercice du pouvoir bien plus démocratique, ne fait que dissimuler une ancrage de notre régime dans une tendance de « monarchie élective ». Que peut-on faire ? Sources : Le rapport du Comité Balladur en Pdf L'article de Marie-Anne Cohendet sur le blog du Contre Journal de Libération Le site légifrance, pour la Constitution Précisions : j'ai volontairement tenté de ne pas être trop exhaustif afin de rendre la lecture plus agréable, mais le débat est ouvert à toutes les questions, sur l'ensemble du projet, et d'autre part, c'est mon premier sujet qui essaie de respecter la non-citation totale d'articles [...] Lire la suite |
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