NikoMagnus
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Une flute vieille de 35 000 ans vient d'être présentée en Allemagne. Cette flute est en os de vautour.
C'est l'équipe du professeur Nicholas Conard de l'université de Tübingen qui a fait cette découverte. Ils avaient déjà découvert juste à côté de ces flutes la plus ancienne représentation connue d'une femme ce qui avait bouleversé les connaissances en histoire de l'art...
Le professeur Nicholas Conard
D'autres morceaux appartenant à d'autres flutes ont été retrouvés et sont en os de mammouth... Les chercheurs de l'équipe ont fait une réplique en bois d'une flute et ont constaté que les gammes de notes sont assez proches de nos notes actuelles.
Les morceaux de flute en os de vautour
La musique existait donc il y a 35 000 ans et la présence d'autres flutes ainsi que de statuette et d'art pictural indiquerait que des cérémonies collectives organisées prenaient place dans ces lieux... Peut-être un prémisse de religion ou de Woodstock préhistorique. Who knows ?
Extrait de musique joué avec une flute reconstituée EDIT : J'oubliais... Un os percé datant de 45 000 ans a été retrouvé en Slovénie (taillé à partir d'un fémur d'ours) mais tous les spécialistes ne sont pas d'accord quant à savoir si cet os est bel et bien une flute ou non. Cela prouverait que les néanderthaliens jouaient également de la musique...
Source :
Futura-Sciences Sciences et Avenir Le Nouvel Obs Le Figaro Le 112e élément vient d'être officiellement reconnu... Pour la première fois observé en 1996, ça faisait un petit moment que la communauté scientifique en parlait, maintenant, c'est officiel...
Cet élément est très très lourd (227 fois plus lourd que l'hydrogène), très instable et hautement radioactif.
Le petit dernier n'a pas encore de nom. Il en aura un dans 6 mois mais certains veulent l'appeler "
Ununbium " (symbole Uub), du latin 1, 1 et 2...
Le rideau de douche de The big bang theory est donc à remplacer, il est maintenant caduque...
Sources : Futura Sciences Techno-sciences AFP Je fais suivre ce message de Greenpeace afin de relayer la campagne de sauvetage des thons de Méditerranée...
Pour précision, ce ne sont pas les thons que vous trouvez en surnombre à Saint Tropez, mais bel et bien les poissons... ;-)
Prenez une minute pour lire ce message et une autre pour signer la pétition. 2 minutes pour tenter de sauver une espèce en danger, c'est pas la mer à boire... (subtil jeu de mot)
Bonjour,
La population de thon rouge de méditerranée est sur le point de s'effondrer du fait d'années de surpêche.
Les scientifiques estiment que la quantité de thon rouge pêchée équivaut au double des quotas légaux et à quatre fois le niveau maximal permettant aux thons de se renouveler !
La situation actuelle est complètement hors de contrôle et la pêche au thon rouge doit être immédiatement fermée.
Pour sauver ce trésor irremplaçable de la Méditerranée, nous devons mettre la pression sur les gouvernements français, espagnol et italien principaux responsables de cette pêche intensive. Cette semaine a lieu la Commission Internationale pour la préservation du Thon d'Atlantique (ICCAT), aidez-nous à envoyer un message clair aux décideurs : la fermeture immédiate de la pêche au thon rouge !
Vite ! il ne nous reste plus que 4 jours ! ET FAITES SUIVRE CE MESSAGE A VOS PROCHES !
Je compte sur vous pour faire pression sur ces décideurs afin de sauvegarder cette espèce unique.
François Chartier Chargé de campagne Océans Un RIP un peu particulier, certes...
Phoenix, la sonde que la NASA a envoyé sur Mars, ne donne plus de signe de vie...
Elle était déjà en mode ralenti depuis le 30 Octobre car l'hiver arrivant sur Mars et le soleil se faisant du coup beaucoup plus rare, il n'y avait plus beaucoup d'énergie qui arrivait par ses panneaux solaires (qui, en plus, étaient encrassés).
Rappelons tout de même que Phoenix s'est posée en mai 2008 et ne devait vivre que 90 jours à l'origine. La sonde a tenu plus de 5 mois pour, entre autres, nous donner la preuve de l'existence de l'eau sur Mars... Non négligeable, quand même !
Une veille de quelques semaines est organisée par sa famille (la Nasa) histoire de guetter si d'éventuels signes de survie pourraient encore arriver, mais il n'y a plus beaucoup d'espoir...
L'adolescence de Phoenix L'age adulte, le départ de la maison...
L'oeuvre majeure de Phoenix : de l'eau sur Mars. Phoenix is dead... All hail Phoenix !
R.I.P.
L'annonce du décès, sur le site familial les condoléances de Sciences & Avenir Inquiétant mais vrai...
On constate un certains nombre de leucémies autour de certaines installations nucléaires en Europe...
En fait, ce qu'on constate surtout, c'est qu'il y a un gros manque d'études là-dessus. Visiblement, la seule étude sérieuse est celle réalisée par l'Allemagne et qui démontre que jusqu'à 50Km autour des centrales, les taux de leucémie chez les enfants sont plus élevés que la moyenne nationale.
Au niveau de la France, mauvaise foi inside, puisque l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) nous dit qu'il n'y a qu'un "excès possible" de leucémies autour du centre de La Hague... on croit rêver...
Les leucémies sont bien là, mais ne seraient pas le fait des installations nucléaires. Mais bien sûr... on y croit.
J'en connais à Hiroshima qui doivent rire jaune. On pourra également évoquer les populations civiles et militaires dans le pacifique qui ne doivent pas du tout leurs nombreux cancers au essais nucléaires français...
Visiblement, l'opacité est l'apanage du nucléaire, en France... et ailleurs.
Extraits de l'article Pourquoi observe-t-on, au voisinage de certaines installations nucléaires, davantage de leucémies infantiles que dans le reste de la population ? En dépit de plus d'une centaine d'enquêtes épidémiologiques menées dans une dizaine de pays, les experts n'ont toujours pas de réponse à cette question.
(...)
Les scientifiques s'avouent impuissants à trouver une explication aux trois cas européens d'agrégats de leucémies, comme à la spécificité allemande. Sauf accident, les rejets radioactifs des installations nucléaires, inférieurs à la radioactivité naturelle, ne peuvent être suspectés.
Les chercheurs en sont réduits à évoquer l'hypothèse d'un phénomène infectieux non identifié favorisé par le brassage de populations autour des chantiers nucléaires ou de possibles facteurs environnementaux sans rapport direct avec l'activité atomique.
Source Tout est dans l'article...
cliquez pour lire l'article La masturbation éloigne le cancer de la prostate
Mais où est-elle donc ? Il semblerait que la masturbation masculine, quand elle est pratiquée régulièrement, réduise les risques de cancer de la prostate (numéro 12 sur la planche). Certains d'entre nous sont déjà sous traitement depuis longtemps et on saluera leur clairvoyance. Pour les autres, voilà une bonne raison de s'y mettre.
Une étude australienne, portant sur 2250 hommes et leurs pratiques sexuelles, a fait apparaître que ceux qui ont éjaculé le plus alors qu'ils avaient entre 20 et 50 ans sont les moins susceptibles de développer un cancer de la prostate.
A en croire les résultats de cette enquête, ceux qui éjaculent au moins 5 fois par semaine voient même leurs chances de maladie réduites d'un tiers. C'est très encourageant !
Mais n'allez pas croire que toutes les éjaculations se valent face au cancer de la prostate. Car ça n'est pas le cas : les rapports sexuels (entendez par là les rapports non solitaires) ouvrent potentiellement la voie à la contamination par les MST, et réduisent de fait les effets "protecteurs" de la masturbation. Mais ne le dites pas à Madame, car cela ferait bondir ses chances d'avoir une migraine (alors même qu'aucune enquête ne le démontre).
Comment la branlette protège-t-elle la prostate ? Graham Giles, du Cancer Council Victoria de Melbourne propose une image pleine de sens pour comprendre :
éjaculer, c'est un peu comme tirer la chasse d'eau .
"CC'est une hypothèse de stagnation prostatique. Plus vous évacuez les liquides des conduits, moins ils restent dans les parages et endommagent les cellules." Une autre théorie voudrait que des éjaculations fréquentes conduisent la prostate à un stade de maturation plus complet, la rendant plus résistante aux agents cancérigènes.
Quoi qu'il en soit, le docteur Chris Hiley, du Prostate Cancer Charity, a affirmé à BBC News Online que "c'est une théorie plausible". Chouette.
Tout savoir sur
la prostate , sur wikipédia
BBC News
Masturbation "cuts cancer risk" Planche anatomique :
Male reproductive system lateral sur wikipédia
SOURCE Personnellement, je suis persuadé que c'est la deuxième théorie la plus juste. C'est bien sûr l'éjaculation qui est salvatrice. Alors même qu'on l'appelle la petite mort, elle prolongerait la vie, belle ironie, non ?
Mesdames, si vous nous aimez, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire... Éjaculons, mes amis, éjaculons ! Et ne soyons pas égoïstes, faisons jouir nos partenaires aussi, tant qu'on y est !
Sinon, ben il vous reste la mimine, ce qui me fait dire que pas mal de geeks vivront longtemps... et rendez-vous sur le topic de la team BangBus...
"C'était vraiment très très intéressant." Maintenant vous, users de Sub Way, me connaissez... vous savez que j'aime les femmes et que je ferai tout pour les préserver !
Dans cette quête, il y a un passage obligatoire : préserver les seins de nos femmes !
Il semblerait que les acides gras trans ne sont pas les amis des seins et qu'ils provoquent des cancers de cette partie oh combien charmante de l'anatomie de nos moitiés...
Cliquez pour lire l'article de Sciences et Avenir Les graisses industrielles favorisent le cancer du sein
Le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant des taux sanguins élevés d%u2019acides gras trans. Les acides gras trans incriminés sont ceux d%u2019origine industrielle (produits manufacturés, pains industriels, viennoiserie, gâteaux, chips, pâtes à pizzas).
L'auto-examen des seins (cancerdusein.org) Les effets défavorables des acides gras trans sur le risque cardiovasculaire sont connus depuis le début des années 1990, mais leur impact sur le risque de cancer du sein restait à définir. Les équipes de chercheurs de l%u2019Inserm et de l%u2019Institut Gustave Roussy ont cherché à évaluer le rôle joué par les différents types d%u2019acides gras sur le développement du cancer du sein en utilisant des prélèvements sanguins recueillis entre 1995 et 1998 parmi 25 000 des 100 000 femmes suivies dans le cadre de l%u2019étude E3N.
Pour tester l%u2019effet de l%u2019alimentation sur la santé, les scientifiques ont mesuré différents biomarqueurs de l%u2019alimentation dans le sang, en particulier les taux d%u2019acides gras. Les données des 363 femmes ayant eu un cancer du sein postérieur au prélèvement de sang ont été analysées. Leurs taux sanguins d%u2019acides gras ont été comparés avec ceux de femmes n%u2019ayant pas eu de cancer du sein et choisies comme témoins.
Les chercheurs ont trouvé que le risque de cancer du sein augmente avec la teneur en acides gras trans, reflet de la consommation en produits industriels transformés. Leurs résultats montrent que les femmes ayant des taux élevés d%u2019acide gras trans dans le sérum ont un risque d%u2019avoir un cancer du sein presque doublé par rapport aux femmes ayant le taux le plus bas.
J.I. Sciences et avenir 10/04/2008
Cliquez pour lire l'article de Futura-Sciences Cancer du sein : les acides gras trans fortement suspectés
Une étude française indique que le risque de développer un cancer du sein est presque doublé chez les femmes dont le sang renferme une grande quantité d'acides gras trans. Déjà accusés de favoriser des maladies cardiovasculaires, ces composés, que l'on trouve surtout dans des produits industriels (comme les pâtisseries et les margarines) se retrouvent de nouveau sur la sellette.
La ville de New York les a interdits de séjour dans les restaurants. Le Danemark les a quasiment exclus des denrées alimentaires. L'Europe étudie le problème. L'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) recommande de les éviter. Les acides gras trans, ou AGT, sont mis en examen un peu partout. Ils semblent bien augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et, d'après une toute récente étude de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l'Institut Gustave Roussy, qui vient d'être publiée dans la revue American Journal of Epidemiology, ils seraient aussi impliqués dans le développement du cancer du sein dans les pays industrialisés.
Les AGT sont des acides gras insaturés, ceux que l'on dit plus bénéfiques à notre santé que les acides gras saturés. Présents dans les graisses animales, ces derniers favorisent la production du mauvais cholestérol, le LDL (Low Density Lipoproteins). Les acides gras insaturés, que l'on trouve dans les poissons, les végétaux et diverses huiles végétales (olive et colza notamment), favorisent, eux, le bon cholestérol (HDL, High Density Lipoproteins).
Des graisses commodes Mais tout n'est pas si simple. Les acides gras insaturés naturels ont en général une certaine forme, appelée cis, alors que ceux fabriqués par les industriels de l'agroalimentaire en ont en général une autre, appelée trans. Cette différence apparemment minime se révèle déterminante pour les effets sur notre organisme. Depuis les années 1990, on suspecte les acides gras trans de favoriser la formation du mauvais cholestérol voire d'inhiber celle du bon.
Ces AGT sont pourtant très présents dans notre alimentation. Fabriqués naturellement dans l'estomac des ruminants (par les bactéries qui démarrent la digestion de l'herbe au profit de l'animal), ils se retrouvent dans le lait et dans tous les produits laitiers, mais en quantités relativement faibles. La principale source dans les pays développés vient de l'industrie agroalimentaire. Le procédé dit de l'hydrogénation partielle permet de fabriquer des graisses à partir d'huiles végétales liquides. Cette technique commode est employée pour confectionner une quantité de produits, comme les margarines et les pâtes à tartiner. Elle offre le moelleux et une excellente conservation aux pâtisseries, viennoiseries, barre chocolatées, chips, biscottes, plats préparés... Les quantités d'AGT y sont parfois très élevées.
La différence entre un acide gras cis et un acide gras trans ne tient qu'à la forme de la molécule, articulée dans un sens ou dans l'autre au niveau d'une double liaison entre deux atomes carbone (une liaison caractéristique d'un acide gras insaturé). © Lawrence Chasin/Deborah Mowshowitz/Department of Biological Sciences/ Columbia University L'étiquetage les mentionne rarement, sous la mention de « graisses hydrogénées » mais cette précision n'est pas obligatoire. Les industriels ont eux-mêmes déjà commencé à chercher des alternatives mais le mouvement semble plutôt lent.
Evitons les trans L'étude qui vient d'être publiée l'accélérera peut-être. Elle ciblait l'incidence des différents types d'acides gras sur le développement d'un cancer du sein. Les chercheurs ont utilisé les analyses sanguines effectuées entre 1995 et 1998 chez 25.000 femmes faisant partie de l'étude E3N. Ce vaste programme de recherche assure le suivi depuis 1990 d'une population de 100.000 femmes (une cohorte dans le jargon des statisticiens), adhérentes à la Mutuelle Générale de l'Education Nationale. Elle fait elle-même partie d'une étude européenne plus vaste (Epic).
L'équipe de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy s'est intéressée à 363 femmes qui ont développé un cancer du sein après les prélèvements sanguins. Les chercheurs ont comparé les taux des différents acides gras à ceux de 702 témoins. Résultat : le taux d'acides gras trans semble lié au risque de développer une tumeur dans la glande mammaire, jusqu'à multiplier par près de deux la probabilité d'apparition de la maladie. « A ce stade, nous ne pouvons que recommander une diminution de la consommation de produits manufacturés, source d'acides gras trans d'origine industrielle. Il conviendrait en particulier de limiter les procédés industriels générant des acides gras trans (huiles végétales partiellement hydrogénées) » indiquent collectivement les chercheurs dans le communiqué de l'Inserm.
Quoiqu'il en soit, ces résultats viennent encore renforcer la suspicion du rôle de l'environnement et de l'alimentation dans la fréquence des cancers du sein dans les pays développés...
Des mines d'acides gras trans... © Adam Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences Source Alors vous me direz : On sait même pas ce que sont des acides gras trans et pis on s'en fout, nous, on est des mecs...
Là, je dis, grave erreur !
Tout d'abord, que sont les acides gras trans. Ce sont es acides gras naturellement présent dans notre nourriture mais en assez faible quantité. L'industrie agro ailmentaire en introduit de manière artificielle pour stabiliser les produits, les rendre plus jolis, etc.
Comment ? C'est très simple, ils mettent de l'hydrogène. Ce sont les fameuses graisses hydrogénées présentes dans moultes produits industriels.
On a constaté que si l'on consomme plus de 3 produits par jour contenant des matières grasses hydrogénées, les risques d'accident cardio vasculaire sont augmentés de plus de 90%... flippant, non ?
Quelques liens :
les acides gras trans sur wikipedia article assez complet sur les acides gras trans et les moyens de les remplacer Un reportage de France 2 (envoyé spécial) sur ces matières grasses. ( A voir absolument) Intro [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] 1ere partie [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] 2de partie [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] 3eme partie [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ] 4eme partie [ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ]
L'ONU s'inquiète de la situation de la planète au niveau de l'eau... Voici un article qui traite de ce sujet.
"cliquez pour voir l'article" Journée mondiale de l'eau : l'Onu tire la sonnette d'alarme
Chaque année, les Nations Unies organisent la Journée mondiale de l'eau. C'est toute l'année 2008 qui a été déclarée Année mondiale de l'assainissement. Car, pour une grande part, là réside le problème aujourd'hui.
Sur la planète, plus d'un milliard de personnes manquent d'eau. Cette situation perdure dramatiquement et il y a peu de chance pour qu'elle s'améliore rapidement. En 2002, la Déclaration du millénaire était adoptée par les Nations Unies et prévoyait, dans son septième objectif de « Réduire de moitié, d'ici à 2015 (par rapport à 1990, NDLR), le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable ». On sait aujourd'hui qu'il ne sera pas atteint.
Comme chaque année depuis 1993, l'Onu veut sensibiliser l'opinion par cette Journée mondiale, invariablement programmée le 22 mars, sauf cette année où elle est avancée au 20 pour cause de fête pascale exceptionnellement précoce. 2008 a aussi été déclarée Année mondiale de l'assainissement et c'est ce thème qui préside cette Journée du 20 mars. Car en effet, le problème ne concerne pas seulement la quantité d'eau disponible mais aussi sa qualité.
Selon l'Onu, 2,6 milliards de personnes ne bénéficient pas d'installations suffisantes pour assainir l'eau. Ce sont autant d'enfants, de femmes et d'hommes qui n'ont à leur portée que de l'eau souillée, vecteur de maladies.
Hafsatu Garba, 13 ans, qui vient de sortir des toilettes de son école, se lave les mains, aidée par une amie.
La scène se déroule à Konkiyel Village, au Nigeria.
© Unicef/HQ07/Chrstine Nesbitt
Comment sauver trois mille enfants par jour Les diarrhées sont une des causes principales de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans les pays pauvres. Pour l'essentiel, ces maladies sont dues à des agents pathogènes provenant d'excréments humains et la cause directe de leur propagation est l'insalubrité de l'eau. On peut mettre des chiffres terriblement concrets sur cette analyse : selon une étude de l'Unicef (rapport Progress for children) sur les données de 2004, 5.000 enfants sont morts chaque jour des conséquences d'une diarrhée et pour 88 % de ces décès, la cause première était l'eau insalubre. L'étude égrène d'autres chiffres dont celui-ci : la part de ces décès qui pourraient être évités par une amélioration des installations d'assainissement d'eau est de deux tiers...
Les problèmes sont criants en Afrique mais d'autres pays sont confrontés à des situations qui s'aggravent, comme le Mexique ou l'Inde, qui dépassera probablement 1,5 milliard d'habitants en 2050, et dont l'agriculture aura encore plus besoin d'eau. Même l'Espagne a quelques soucis puisque Barcelone veut acheter de l'eau... à Marseille. Vendue par la SEM (Société des eaux de Marseille), le précieux liquide sera acheminé par bateau.
Pour aller plus loin dans le sujet : Ou comment simuler un trou noir grâce à la mécanique des fluides appliquée à la fibre optique... Un article passionnant quoiqu'un peu ardu à certains moments...
Cela nous permettra par déduction de mieux connaitre notre univers et son fonctionnement...
Liens préalables à l'article pour une meilleure compréhension : cliquez pour lire l'article Un trou noir et du rayonnement Hawking dans une fibre optique ?
A la stupéfaction générale en 1974, Stephen Hawking démontrait que les trous noirs ne l’étaient pas vraiment si l’on tenait compte des effets de la mécanique quantique. Cependant, le rayonnement Hawking des trous noirs n’a toujours pas été détecté et des incertitudes théoriques restent à son sujet. En réussissant à simuler l’horizon des trous noirs dans une fibre optique des chercheurs pensent observer l’analogue de ce rayonnement dans peu de temps.
En cherchant à prouver que l’on ne pouvait associer une entropie à un trou noir comme le proposait Jacob Bekenstein, Stephen Hawking a fait sa fameuse découverte qui l’a rendu mondialement célèbre. Bekenstein avait en fait raison et, lorsque l’on applique la théorie des champs quantiques en espace-temps courbes à un trou noir, on trouve que celui-ci doit rayonner comme un corps noir avec une température inversement proportionnelle à la masse du trou noir.
Malheureusement, cette température est bien en dessous de celle du rayonnement fossile dans le cas des trous noirs stellaires, sans parler des trous noirs galactiques qui, au lieu de peser quelques fois la masse du Soleil comme les précédents, sont des millions à des milliards de fois plus lourds. Ainsi, non seulement le rayonnement de ces trous noirs est-il incroyablement faible mais, leur température étant plus basse que celle du rayonnement de fond diffus étudié finement par WMap, ils absorbent du rayonnement (celui du fond diffus) plutôt que d’en émettre !
Sous réserve bien sûr que le rayonnement Hawking existe... Or, même s’il semble inévitable lorsque l’on cherche à rendre compatible la relativité générale, la thermodynamique et la mécanique quantique, bien des zones d’ombres existent dans la dérivation théorique de celui-ci.
De même que les chercheurs peuvent simuler le comportement hydrodynamique des écoulements d’air autour d’une maquette, ou la génération du champ magnétique de la Terre en laboratoire avec l’expérience VKS, il serait du plus haut intérêt de pouvoir simuler un trou noir par un phénomène physique facile à observer en laboratoire et reposant sur des équations mathématiques analogues à celles décrivant un trou noir et le rayonnement Hawking.
Construire l'analogue d'un trou noir
Cette stratégie a été proposée il y a longtemps déjà par William Unruh qui, en 1981, démontrait qu’un écoulement supersonique pouvait en théorie reproduire l’analogue de l’horizon d’un trou noir et qu’une sorte de rayonnement Hawking en découlerait sous forme de quanta d’ondes sonores.
Pour se faire une idée de cette situation, rappelons qu’un trou noir n’est pas défini par l’existence d’une singularité mais par celle d’un horizon entourant une région de l’espace et l’isolant complètement de toute communication vers l’extérieur (un signal quittant cette région devrait dépasser la vitesse de la lumière).
Dans un écoulement d’air supersonique dans une tuyère, il peut exister une région du fluide de laquelle aucune onde sonore ne puisse sortir, précisément à cause de la vitesse supersonique des écoulements. En considérant la vitesse du son comme une analogue de la vitesse de la lumière, on obtient des conditions qui ressemblent à celles d'un trou noir.
On peut appliquer à l’équation du son les règles de la mécanique quantique, tout comme à l’équation de la lumière qui lui ressemble beaucoup. Il apparaît alors des quanta d’énergie sonique analogues aux quanta de lumière que sont les photons. Comme il s’agit ici de son, on parlera tout naturellement de phonons et, au lieu d’avoir un trou noir, on aura un trou sourd (on parle aussi de trou noir acoustique), susceptible d'émettre un rayonnement sonique de corps noir.
Figure 1. Représentation à deux dimensions d'un horizon (zone grise) évoluant au cours du temps du bas vers le haut selon un axe vertical. Des paires de particules apparaissent et produisent un rayonnement Hawking. Cliquez pour agrandir. Crédit : University of St Andrews Tout se passe alors bien comme pour un trou noir et si l’on trace un diagramme d’espace-temps, comme celui de la figure 1, le trou sourd peut se voir comme une zone entourée d’un horizon (région grise) avec des paires de phonons-anti phonons apparaissant et disparaissant par fluctuations tout autour de l’horizon. Un des phonons se dirigera vers l’horizon et, pénétrant à l’intérieur du trou sourd, il ne pourra plus en sortir, l'autre quittera alors le voisinage de l'horizon pour être éventuellement absorbé par un capteur au loin. D’autres analogies hydrodynamiques sont éclairantes et valent la peine d’être mentionnées. La plus célèbre est celle de la cascade peuplée de poissons pouvant se déplacer avec une vitesse maximale c (elle est représentée sur la figure 2). Si l’on considère la vitesse v de l’écoulement de l’eau, celle-ci augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche de la cascade, qui peut être vue comme la singularité au sein de la solution classique de Schwarzschild décrivant un trou noir. Lorsque la vitesse v dépasse la vitesse maximale c des poissons, peu avant d’arriver à la cascade, on obtient un horizon de non retour pour les poissons au-delà duquel ils ne peuvent plus s’échapper et finiront inévitablement par tomber dans la cascade.
Figure 2. Crédit: SonntagsZeitung Un trou blanc dans un évier
De même qu’il existe des trous noirs, il existe des trous blancs avec une frontière impénétrable de l’extérieur pour des particules. Un trou blanc émettra donc sans cesse de la matière sans jamais en absorber et repoussera toute particules cherchant à y pénétrer.
On peut réaliser facilement un trou blanc chez soi avec un jet d’eau tombant dans un évier. La vitesse de l’écoulement de l’eau sera plus grande que celles d’ondes perturbant cet écoulement à l’intérieur d’une zone circulaire. Brutalement, sur l’analogue d’un horizon, les vitesses de ces ondes devenant plus importantes que celle de l’eau, celles-ci seront clairement visibles, comme on peut le constater sur la figure 3.
Figure 3. Un trou blanc peut se simuler chez soi dans un évier. Au voisinage du jet, tout est calme mais passé une zone circulaire, l'horizon du "trou blanc", tout change. Crédit : University of St Andrews En fait, la réalisation d’un trou noir acoustique et l’observation d’un rayonnement Hawking analogue avec celui-ci sont très difficiles en pratique. Toutefois, on a vu que les caractéristiques liées aux trous noirs sont modélisables par des fluides, comme John Wheeler l’avait fort bien compris. En effet,
les équations non-linéaires de la mécanique des fluides donnent lieu à des phénomènes analogues à ceux de la géométrie de l’espace-temps gouvernés eux aussi par des équations non linéaires, celles d’Einstein.
Or, comme on l’a vu récemment avec le phénomène des vagues scélérates, on peut simuler de l’hydrodynamique non linéaire avec de l’optique non linéaire dans des fibres optiques. C’est pourquoi un groupe de chercheurs travaillant à l’Université St Andrews a décidé d’étudier la question de la réalisation d’un trou noir optique analogue d’un trou noir dans une fibre optique
L’équipe de Ulf Leonhardt s’est attelé au problème et, lui et ses collègues ont effectivement prouvé que cela pouvait se faire et l’ont même réalisé !
Figure 4. L'équipe de l'Experimental and Theoretical Quantum Optics groups de l'Université St Andrews travaillant sur les analogues otiques des trous noirs et du rayonnement Hawking. De gauche à droite, Ulf Leonhardt, Scott Robertson, Christopher E. Kuklewicz, Steve Hill, Friedrich König. Crédit : Experimental and Theoretical Quantum Optics groups de l'Université St Andrews Et dans une fibre optique ?
L’idée est simple, en envoyant un certain type d’impulsion laser dans une fibre optique, celle-ci modifie tout autour d’elle l’indice de la fibre optique. Or celui-ci est fonction de la vitesse limite à laquelle une onde lumineuse de fréquence donnée peut se propager. Cette modification d’indice se déplace avec l’impulsion lumineuse dans la fibre et cesse lorsque l’impulsion n’occupe plus une certaine région.
Si l’on envoie une seconde impulsion mais différente de la première, sa vitesse sera plus importante ou plus faible dans la fibre que la nouvelle vitesse de propagation d’une onde lumineuse de fréquence donnée au voisinage de la première impulsion. La première impulsion crée donc un horizon analogue aux exemples de trou sourd, cascade et jet dans un évier. Elle détermine autour d’elle une zone limite pour la propagation des autres ondes lumineuses et qu’elle transporte avec elle dans la fibre.
De sorte qu’en mesurant ce qui se passe pour les photons de la seconde impulsion on trouve, comme les chercheurs l’ont observé, soit qu’il traverse l’horizon et sont absorbés sans jamais en ressortir soit qu’ils sont toujours réfléchis par l’horizon. Dans le premier cas, on est en présence d’un trou noir optique, et, dans le second, d’un trou blanc optique.
Figure 5. La fibre optique dans laquelle circule une impulsion laser. Crédit : University of St Andrews Des expériences potentiellement instructives
Après cette première étape, reste à observer l'analogue de l'effet Hawking. Les chercheurs sont particulièrement intéressés par ce qui se passera pour de très courtes longueurs d'ondes, celles se rapprochant de la taille des atomes composant la fibre par exemple.
En effet, certains pensent que l'on peut ainsi, non seulement tester les équations et les calculs de l'effet Hawking, mais aussi découvrir des effets subtils en liaison avec l'hypothèse d'une structure granulaire de l'espace-temps.
Plus généralement, il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas dans le domaine de la gravitation quantique appliquée aux trous noirs. Ces simulations pourraient donc nous aider à y voir plus clair et à extraire expérimentalement des équations des éléments que nous ne voyons encore pas sur le plan théorique.
Une fibre optique de 120 micromètres en gros plan. Crédit : University of St Andrews Par Laurent Sacco,
Futura-Sciences Incroyable, du plastique qui s'autorépare !
Si seulement la chair pouvait faire ça aussi rapidement, ça m'éviterait bien des tracas, les soirs où je suis bourré...
Je vous laisse découvrir ça, dans cet article de futura-sciences...
Cliquez pour lire l'article un plastique qui cicatrise de lui-même !
Des joints aux vêtements, ce caoutchouc artificiel au sein duquel les petits accrocs se referment d'eux-mêmes promet d'innombrables applications. Ce matériau étonnant, qui vient d'être présenté par une équipe française, n'est pas conventionnel : il est constitué de réseaux de molécules liées entre elle. On parle de matériau supramoléculaire.
Un coup de canif sur ce caoutchouc et la blessure se referme complètement après un simple massage, comme avec de la pâte à modeler. On peut même, comme le montre la vidéo, couper en deux un cordon fait de cette matière molle et le reconstituer ensuite, sans colle et sans laisser de point de faiblesse à l'endroit de la coupure... Ce surprenant matériau vient d'être présenté par l'équipe du laboratoire Matière molle et chimie (une unité commune au CNRS et à l'ESPCI, Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles, Paris) et fait l'objet d'une publication dans la revue Nature. L'équipe est dirigée par Ludwik Leibler, qui fut collaborateur de Pierre-Gilles de Gennes, illustre amateur de matière molle.
Depuis longtemps, les scientifiques cherchent des pistes pour réaliser ce rêve d'ingénieur, qui ferait disparaître sans intervention les rayures, les fissures, les criques, les coupures et autres accrocs que les organismes vivants savent si bien réparer.
Des solutions ont été imaginées, notamment pour des matériaux durs, et parfois sophistiquées. Mais l'équipe de Ludwik Leibler explore une autre voie : celles des matériaux supramoléculaires. En 1987, l'étude de ces structures a valu le prix Nobel au Français Jean-Marie Lehn et aux Américains Donald J. Cram et Charles J. Pedersen. Une chimie complètement nouvelle était née, que Jean-Marie Lehn a proposé d'appeler
supramoléculaire .
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Quand les deux morceaux du cordon coupé sont approchés, des liaisons hydrogène se mettent en place au niveau de la jointure. Elles sont de la même nature que celle assurant la cohésion du matériau lui-même :
la cicatrisation est parfaite .
Jouer au Lego avec les molécules Alors que la chimie traditionnelle manipule les liaisons entre atomes, la chimie supramoléculaire tire profit des liaisons intermoléculaires, de nature physique et non chimique (comme la liaison hydrogène qui lie entre elles les molécules d'eau). On peut ainsi construire des édifices de grande taille (à l'échelle nanométrique) dans lesquels les molécules s'accrochent entre elles ou s'imbriquent les unes dans les autres. Avec les enzymes et les multiples récepteurs sur la membrane des cellules, la vie utilise la chimie supramoléculaire mais ces phénomènes sont peu présents dans le monde minéral. « C'est une chimie qui n'est pas souvent utilisée dans l'univers, nous pouvons grâce à elle imaginer des structures inédites » expliquait Jean-Marie Lehn après son prix Nobel.
Cette nouvelle chimie a depuis essaimé dans plusieurs domaines, jusqu'à l'électronique. Le laboratoire Matière molle et chimie l'utilise pour réaliser des matériaux aux propriétés innovantes. Avec des acides gras organiques (d'origine végétale) et de l'urée, les chercheurs sont parvenus à créer des liens intermoléculaires. Des groupes azotés (amides et imidazolidones) s'installent sur les acides gras et favorisent les liaisons hydrogène entre molécules. Celles-ci peuvent alors s'enchaîner pour former de longues structures, ressemblant à un polymère. Mais ici la cohésion est assurée par les liaisons hydrogène et non des liaisons chimiques.
Des jouets, des joints, des peintures... Cette structure explique la cicatrisation : quand les deux bords de la plaie sont appliqués l'un contre l'autre, les liaisons hydrogène se reforment entre les molécules et le matériau retrouve son intégrité complète. La réparation n'impose pas d'appliquer une force importante, une élévation de température ou la présence d'un catalyseur, comme c'est le cas avec d'autres matériaux expérimentaux capables de cicatrisation. La seule condition est que les bords de la plaie restent en contact sous l'effet d'une faible pression, ce qui est possible puisque le matériau reste mou. En effet, les acides gras portent soit deux soit trois fonctions azotées et ne prennent donc pas tous la même forme, interdisant la cristallisation.
Avec des liaisons non-covalentes (donc pas de nature chimique), qui accrochent les motifs noirs, rouges et bleus sur ce schéma, on obtient un matériau dont les propriétés ressemblent à celles d'un polymère (qui, lui, est formé de molécules chimiquement soudées entre elles). Ce jeu d'assemblage ouvre un monde de possibilités nouvelles, exploré par la chimie supramoléculaire, une jeune science de vingt ans.Cliquez sur l'image pour en savoir plus. © ESPCI « Tout ce qui travaille dans la compression, comme les joints de structure, les revêtements susceptibles de se rayer, est concerné, explique Ludwik Leibler à l'AFP. Si vous percez un joint d'étanchéité dans un mur, il va se réparer tout seul. » Les applications potentielles sont donc nombreuses. Dans la revue Nature, Ludwick Leiber confie qu'il rêve de voir son matériau utilisé pour fabriquer des jouets
« parce que les enfants adorent casser les objets » .
Le rêve n'est peut-être pas loin car le laboratoire a signé un accord avec Arkema, un groupe français de chimie. Les applications vont bien au-delà des jouets. Des vernis et des adhésifs sont au programme, ainsi que des matières plastiques biodégradables.
Deux feuilles de ce nouveau matériau, approchées l'une contre l'autre, ne feront bientôt plus qu'une...
© François Tournilhac/Ludwik Leibler ESPCI/CNRS
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences