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Chaîne : AMC Status : saison 1 (10 épisodes) – saison 2 (13 épisodes – en cours) Synopsis : Jesse Custer (Dominic Cooper) est un prêtre vraiment pas motivé par le concept qui tente péniblement de se faire une place dans une petite ville du Texas. Mais des phénomènes étranges vont tout bouleverser, à commencer par l’arrivée fracassante d’un vampire irlandais (Joe Gilgun) qui se lie d’amitié avec le prêtre, et de l’ex petite amie de ce dernier (Ruth Negga). Pendant ce temps, une créature immatérielle tente de posséder des hommes de foi sur tous les continents, faisant systématiquement exploser ses hôtes. Quand elle tombe sur Jesse Custer, celui-ci… n’explose pas, mais se retrouve doté d’un pouvoir de persuasion aux conséquences parfois désastreuses. Blabla : J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans la saison 1, et encore maintenant, j’ai une certaine distance par rapport à la série – c’est bien, mais je ne sais jamais sur quel pied danser, ni où ils comptent nous emmener exactement. Peut-être que la série est plus facile à suivre si on connait le comic book, mais ce n’est même pas certain (en tout cas ça évite de rouspéter à tout va sur les choix d'adaptation). L’ensemble donne l’impression d’un patchwork de scènes et de personnages décalés qui, en toute honnêteté, n’ont pas trop de sens de prime abord. C’est fun, gore, bizarre, mais… pas clair du tout. Ils ont cependant le mérite de bien boucler la première saison, sans laisser trop de choses non résolues, alors que je n’aurais pas parié un kopeck sur ça au départ. Le dernier épisode de la saison 1 était la synthèse réussie de tous les éléments disparates qu'on nous avait balancé pêle-mêle jusque-là. Ça ressemblait enfin à quelque chose, parce que chaque parole avait un sens, c'était une série de private jokes pour celui qui avait tout suivi. De la pure comédie : un moment grandiloquent qui tombe totalement à plat, de manière volontaire et contrôlée. Je pense qu'il y a quand même, parfois (dans la saison 1, ça s’arrange après), un problème d'écriture – les personnages sont unidimensionnels, et les relations semblent parfois rigides et factices. Ça laisse un léger sentiment de vignettes décousues, de lenteur pas totalement maitrisée. Cependant, l’espèce d'étrangeté constante dans les scènes les plus banales rend le truc amusant, divertissant. On ne sait pas où on va, mais on y va. Ce n’est ni drôle ni triste, c'est juste... là. On ne sait pas trop pourquoi. Comme un raton laveur crevé sur le bord de la route, dégueulasse et fascinant à la fois, vaguement triste, vaguement intrigant, mais en fait on s'en fout. Ou pour citer un personnage : “This doesn't make sense”. Techniquement, ce n’est absolument pas logique que le prêtre, tout défroqué et alcoolique qu'il soit, laisse un vagabond (vampire qui plus est) vivre dans le grenier de l'église. Tout comme il n'est pas logique qu'un être apparemment égocentrique et solitaire décide de s'attacher à un mauvais prêtre. Ça n'a pas de sens, et donc c'est passionnant. De même pour les deux zigotos qui bouffent des sachets de thé et chantent des chansons avant de tenter de découper les gens à la tronçonneuse. C’est incompréhensible au départ, mais très attachant par la suite (entre douze guillemets). Pour résumer : Du gore dans tous les coins, de la comédie totalement nawak qui finit par faire sens, des acteurs qui s'éclatent (et surjouent un peu des fois, mais on leur en veut pas). J'ai adoré détester la saison 1, et je continue d'aimer la saison 2, qui est nettement plus claire maintenant que tous les éléments sont posés. [ Commentaires (15) / Non lus (15) / Laisser un commentaire | Permalien ] |