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Publié par labrin le 23/05/09 à 14:31   -   Categorie : Séries  -   Vu: 3757 fois
Un vieux topic, que je réouvre pour le refermer. Réouvert à toutes les critiques. Les miennes. C'est un blog quoi. Mais j'aime bien (par habitude) partager avec vous. Et j'ai trop d'orgueil pour les voir disparaitre dans le temps et le fil des conversations pas toujours maitrisées. Et ça me contraint moi aussi à plus de tenue dans mon écriture.

Pour les autres donc, c'est, à lire ou pas, et c'est tout, on peut postmod et negmod tout au plus, c'est injuste.

l'intro date déjà, et je parlais de faire des critiques de séries, mais il y a des choses intéressantes dedans, des choses de quand on a 20 ans (23), depuis je me suis pris au jeu du bashing, de la note sur 10, du commentaire inutile et provocateur, comme quoi ça fait du bien de se relire des fois...



Voilà, j'ouvre ce topic, pour ceux qui tout d'abord, aiment les séries, pas compliqué ici, ceux qui aiment écrire, généreusement, et pour ceux qui désirent prendre le temps de porter un avis critique sur une série de leur choix, un épisode, un personnage, une saison, une scène.

Voilà, pour aller à contrepied (c'est mon truc) du forum/flood, où l'on écrit des sentiments qui ne dépassent pas la taille d'un texto, où les sujets deviennent obsolètes aussitôt crées, et où en dehors des jeux débilitants (et parfois agréable je l'avoue) plus rien ne dure, donc, pour lutter contre cette fastpensée qui nous chante que tout se vaut et rien n'a de valeur, puisque qu'il faut avancer vite coûte que coute, je propose un temps différent, un temps où l'on peut écrire à la mesure de notre désir de rencontre, un temps où l'on peut se tromper, chercher, se poser des questions...

Et si je parle précisément de "temps" avec les séries télévisés, c'est parce que je pense que c'est une des dernières choses qui nous propose cela : du temps. C'est long une saison, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que cela s'appelle une saison. Profitons-en pour en parler, cela nous accompagne un LongTemps.

Et puis j'ai une dernière raison, plus personnelle, plus secrète, de proposer cela : souvent on me dit que c'est débile les séries, que je perds mon temps, qu'il faut que j'arrête, et c'est vrai qu'à force (qu'on me dise cela) je culpabilise ; tout récemment je me suis enfilé une saison de 24 en deux jours, et juste avant je m'étais fait les deux premières de Mad Men en une semaine, et c'est vrai, je me sens coupable : la culpabilité du "no-life"... alors que pendant que je regarde, j'apprends des choses, je pense, je grandis aussi, je change, je juge, je rencontre de nouvelles choses, j'ai mes propres avis, je suis bête et ignorant et parfois intelligent, je passe par tous les sentiments, je vis.

Ma raison secrète c'est ça : Faire changer d'avis ceux qui pensent qu'il n'y qu'une manière de vivre, c'est à dire : celle des passions collectives (les bars, les soirées, les fêtes, le monde autour, être plusieurs...), mais pour moi cela, le groupe, ce n'est qu'une vaine tentative d'embrasser la totalité, et lorsque que l'on ne veut qu'embrasser une totalité on devient tout simplement totalitaire (cf : L'Homme Révolté D'Albert Camus).

Donc, ce que je désire par dessus tout, c'est réhabiliter... les passions individuelles (et jubs va me dire la masturbation mais pourquoi pas...), c'est à dire celles qui nous démarquent et finalement nous rassemblent parce que justement elles ne cherchent pas le consensus, et le plus plus profond désir de l'homme ce n'est pas d'être total ou Dieu, c'est d'être un. Et c'est par ces passions là, que nous avons en nous, que cela passe.

Pour finir, j'ai discuté avec un docteur en littérature qui m'a raconté que les grands romans du XIXème, à l'époque, étaient considérés, à peu près, comme la BD aujourd'hui : des histoires pour débiles qui ne savent pas lire. Et parce qu'il y a eu une effervescence autour de ce mouvement, Balzac, Hugo, Zola... sont aujourd'hui nos classiques.

Et si juste on pouvait parler de Six Feet Under, de Lost ou d'une autre série, autrement qu'en disant "trop bien le cliff de la saison 2" ou "putain elle est bonne Lily" (j'exagère... à peine), si juste on pouvait prendre le temps de penser, et encore mieux, ce que nous offre le forum, prendre le temps de le formuler ou d'essayer en tout cas.

Allez pour finir je vous spoile la dernière pièce de théâtre que j'ai lu : Hugo se fait buter à la fin par ses amis qui l'ont envoyé pour buter Hoederer. Les Mains Sales/Sartre.

Et je vais moi même écrire quelques critiques...


Notation (quand y a des notes, bouh c'est mal)

Au dessus de 7 c'est à voir,

Au dessus de 8 c'est presque un chef d'oeuvre

En dessous de 5, y a aucun intérêt

Entre 5 et 6, c'est bof

6.5, c'est ma moyenne en fait, c'est le milieu, c'est pas nul, mais c'est pas top

Avant cette note "standard" était de 5.5, mais j'ai tout remonté de 1 (ou 0.5), je me trouvait trop sévère

Après je descend pas trop bas, y a du travail, et j'ai terminé le film, même si je sais que mon seuil de tolérance est beaucoup plus grand envers le cinéma que la littérature par exemple, un livre pourri je le balance au bout de 20 pages, un film pourri je le termine...

Et ce n'est pas une notation que pour les films, sur la même échelle je note les livres que je lis et là je peux atteindre des 9, 9.5, même les séries (les saisons plutôt), en théâtre je peux atteindre des 1 ou 2, parce que je m'y connais, j'assume la sévérité de mon jugement...

Si j'avais mis tout les trucs artistiques que j'ai fait, vu, lu, y aurait des notes de 0.5 à 9.5, je pense, et puis le cinéma est souvent moyen, surtout ce que j'ai voulu voir, c'est à dire des comédies américaines, des woody allen, des blockbusters ciné récents, et les inspirations de Tarantino, je savais dans quoi j'allais, j'étais pas en session Godard, truffaut, Pasolini, Lynch, Jarmush, d'ailleurs la note du Wenders détonne (et ça doit être le seul film que j'ai vu qui était diffusé à la télé).
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