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The Knick
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Méthode et folie
Diffusé le : 08/08/2014
Dans le New York mafieux et déshérité des années 1900, le docteur John W. Thackery est un génie du bistouri autant qu'un camé, une sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde, à une époque où la médecine tenait de l'expérience et de la boucherie. À la suite d'échecs successifs, le docteur Christiansen se suicide d'une balle dans la tête, propulsant ainsi Thackery à la tête d'un service de chirurgie. Face à un taux de mortalité en forte augmentation, et bien avant l'invention des antibiotiques, le toubib dépressif et son équipe doivent se montrer particulièrement inventifs pour gérer les cas de plus en plus difficiles qui leur sont soumis. (thetvdb.com)
J'ai trouvé ça assez intrigant. Pas exceptionnel ou fou, mais bien maîtrisé. C'est propre et bien léché, peu de couacs, un once d'humour par instants. La musique est assez tripante, dans le genre atmosphère malsaine, c'était bien vu.
Diffusé sur Cinemax, je m'attendais à plus de sexe, de gesticulations et de fureur. C'était étonnamment sobre. J'ai repensé à Copper et Peaky Blinders. Mais c'est sans conteste une série qui se veut "médicale". Avec tout le lot de clichés qui accompagnent généralement le truc, mais remis au goût du jour pour coller avec l'époque. Et j'ai beaucoup aimé.
Certains éléments sont un peu trop appuyés (les magouilles constantes pour récupérer des patients riches, garder l'hôpital à flot), d'autres assez sympathiques ma foi (le gros topos du docteur auto-destructeur qui se drogue pour faire taire ses démons, classique).
0.94
Message n° 3972879, posté par cooper à 02:29 le 10/08/2014
J’abonde, Nao, c’est prometteur. Il y a une erreur ici dans les crédits : la réalisation est signée Steven Soderbergh. Ça ne se voit pas vraiment. En revanche, ça s’entend : il a confié la musique à Cliff Martinez (pape de l’électro, qui est à Soderbergh ce que Badalamenti est à Lynch ou Morricone à Sergio Leone). Et ce dernier signe une composition comme il sait les faire depuis Solaris, à la fois dramatique et éthérée, nerveuse et cristalline. L'électro en contrepoint de la reconstitution du New York 1900 est tout à fait anachronique et l’audace paie, ça fonctionne redoutablement bien. On sait comme l’identité sonore d’une série est importante et participe de son succès (de Twin Peaks à Utopia). Ici ça commence très fort.
*édité à 02:38 le 10/08/2014
Message n° 3972883, posté par Sonipak à 04:07 le 10/08/2014
C'est vrai que le contraste avec la musique avait du bon.
Ça m'a plu mais sans plus. Moi, évidemment, j'ai fait le rapprochement avec House.Y a des scènes bien réalisées et très crues (le suicide avec la petite phrase qui va bien) mais ce que j'ai aimé c'est qu'il n'y avait pas de gros plans sur toutes les scènes hard. Ils ont pas fait du trash pour du gore. Je pense à la 1re scène de shout (ça va de soit que la 2e n'était pas montrable) et à d'autre scènes...
J'attends de voir le duo avec le Black. Après y a un acteur que j'aime pas (Hostages) et d'autres que j'ai trouvé moyens.
Quelques scènes plutôt décalées. C'était pas pour me déplaire.
Message n° 3972899, posté par ricorod à 07:15 le 10/08/2014
: J’abonde, Nao, c’est prometteur. Il y a une erreur ici dans les crédits : la réalisation est signée Steven Soderbergh. Ça ne se voit pas vraiment. En revanche, ça s’entend : il a confié la musique à Cliff Martinez (pape de l’électro, qui est à Soderbergh ce que Badalamenti est à Lynch ou Morricone à Sergio Leone). Et ce dernier signe une composition comme il sait les faire depuis Solaris, à la fois dramatique et éthérée, nerveuse et cristalline. L'électro en contrepoint de la reconstitution du New York 1900 est tout à fait anachronique et l’audace paie, ça fonctionne redoutablement bien. On sait comme l’identité sonore d’une série est importante et participe de son succès (de Twin Peaks à Utopia). Ici ça commence très fort.
Mais si, mais si, on sent que Stevie est derrière la caméra, et c'est à peu près tout ce qui me pousse à continuer, perso.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3973299, posté par shibbyshibby à 14:55 le 11/08/2014
C'était génial.Ça fait plaisir de voir une série d'époque où on réécrit pas les persos avec une morale contemporaine parce que c'est les gentils et que le téléspectateur doit les apprécier.
Par contre, j'ai commencé l'épisode en mangeant, très mauvaise idée. Note to myself (et quiconque aurait l'idée de faire pareil).
Sinon, quelqu'un peut m'expliquer pourquoi leur département s'appelle "The Knick" et ce que c'est ? J'ai pas compris là...
-- Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
Message n° 3974690, posté par Tybone à 22:41 le 13/08/2014
: J'ai trouvé ça assez intrigant. Pas exceptionnel ou fou, mais bien maîtrisé. C'est propre et bien léché, peu de couacs, un once d'humour par instants. La musique est assez tripante, dans le genre atmosphère malsaine, c'était bien vu.
: J’abonde, Nao, c’est prometteur. Il y a une erreur ici dans les crédits : la réalisation est signée Steven Soderbergh. Ça ne se voit pas vraiment. En revanche, ça s’entend : il a confié la musique à Cliff Martinez (pape de l’électro, qui est à Soderbergh ce que Badalamenti est à Lynch ou Morricone à Sergio Leone). Et ce dernier signe une composition comme il sait les faire depuis Solaris, à la fois dramatique et éthérée, nerveuse et cristalline. L'électro en contrepoint de la reconstitution du New York 1900 est tout à fait anachronique et l’audace paie, ça fonctionne redoutablement bien. On sait comme l’identité sonore d’une série est importante et participe de son succès (de Twin Peaks à Utopia). Ici ça commence très fort.
Bizarrement, pour moi, ça crée tout l'effet inverse. L'anachronisme de la musique m'a souvent sortie des scènes.
Bha, y en a aussi dans les grands magasins et dans pleins de boutiques de chaussures... même chez sarenza...Et toujours avec les pastilles vertes et rouges, et pas que pour les gamins...
Message n° 3988487, posté par homereb à 00:03 le 20/09/2014
Cette série est impressionnante mais pas intéressante du tout.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 3988539, posté par mpm à 03:07 le 20/09/2014
: Bha, y en a aussi dans les grands magasins et dans pleins de boutiques de chaussures... même chez sarenza...Et toujours avec les pastilles vertes et rouges, et pas que pour les gamins...
Ah mais oui, c'est bon, je me souviens de toi. C'est pas toi qui signais "Alain" tous ses posts ? On rigolait bien.