Apparaissant sous un drap blanc, le fantôme d’un homme rend visite à sa femme en deuil dans la maison de banlieue qu’ils partageaient encore récemment. Il découvre que dans ce nouvel état spectral le temps n’a plus d’emprise sur lui et il est condamné à être simple spectateur de la vie qui fut la sienne, avec la femme qu’il aime. Le fantôme se laisse entraîner dans un voyage à travers le temps et la mémoire, en proie aux questionnements de l’existence et à son immensité.
Plombé par une première demi-heure très éprouvante, comme si le film voulait qu'on le mérite, par un côté indie tellement prononcé que ça en devient quasi parodique - format 1:33, plans qui durent 4 heures, contemplation de meubles - et par deux-trois passages vraiment lourdingues, à l'instar de celui de la fête, le film ne parvient jamais à nous faire ressentir toute cette émotion qu'un tel sujet devrait nous faire ressentir.
Il y a quelques moments de grande poésie, des moments extrêmement beaux, et le montage pourrait être étudié en école pour montrer ce qu'un simple champ / contre-champ peut faire. La musique est merveilleuse. Mais l'émotion était absente. Tellement que j'en suis venu à me dire "ok, t'as pas accroché au début, laisse au film une seconde chance et revois-le, ça doit venir de toi".
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4260302, posté par gp20 à 14:57 le 05/01/2018
J'ai beaucoup aimé, il y a effectivement deux trois scènes ratés dont la fête, mais il y a vraiment des moments d'une poésie rare, et la B.O est très réussie
Message n° 4260324, posté par Baje à 20:55 le 05/01/2018
La tarte et le mec de la fête, c'était trop. Mais la fin est bien et rattrape pas mal le reste, c'est souvent le contraire à force de se demander "mais où veut-il en venir ?" et d'être déçu au final. Et il n'a pas eu la prétention de rallonger encore plus la sauce en faisant un film assez court qui dit ce qu'il a à dire. Auteurisant mais moins prétentieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne le reverrais pas forcément mais je n'ai pas passé un mauvais moment.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4260437, posté par FP Unchained à 17:38 le 06/01/2018
: La tarte et le mec de la fête, c'était trop. Mais la fin est bien et rattrape pas mal le reste, c'est souvent le contraire à force de se demander "mais où veut-il en venir ?" et d'être déçu au final. Et il n'a pas eu la prétention de rallonger encore plus la sauce en faisant un film assez court qui dit ce qu'il a à dire. Auteurisant mais moins prétentieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne le reverrais pas forcément mais je n'ai pas passé un mauvais moment.
Faut savoir que deux scènes m'ont achevé au début, m'ont endormi, et puis je me suis foutu des claques et j'ai lutté : l'autopsie et surtout cette putain de tarte.
Et bizarrement, je n'ai rien trouvé de vraiment trop long ou éprouvant après cette tarte.
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