Olala. Ooooooolalalalalala. Mais quelle merde. Quelle grosse merde.
Les ficelles sont si grosses que si je les nouais ensemble, je pourrais faire un lasso pour enrouler la Lune et l'attraper vers moi.
La fable écologique est d'une lourdeur sans nom, mais surtout, déjà vue, et ce, dans un autre film d'horreur sud-coréen. The Host, ever heard ov'it ?
Mais elle n'est pas aussi lourde que cette histoire de lutte des classes, probablement la plus immonde vue depuis Elysium. Et putain, Elysium, c'était quelque chose.
La réalisation est dégueulasse. Quasiment tous les plans de zombies sont accélérés, et tellement accélérés que ça se voit, quoi. Accélérés pour qu'ils paraissent + rapides, pour que leurs mouvements soient plus déstructurés. Dégueulasse, putain.
Parfois, on croit que le niveau va un peu s'élever, et le film coupe immédiatement court. Faudrait quand même pas que quelque chose soit réussi, non mais.
La tension et la peur sont désamorcées pendant 2h parce que le film ne sait jamais s'il doit être un huis-clos ou un film "normal". Et ça le rend raté. Dés qu'on pourrait sentir la claustrophobie, hop, ils descendent à une gare. Hop, des plans de ville. Hop, des plans de JT. Hop, on change de train.
Bourré de raccourcis et d'incohérences (le zombie qui entre dans le train à côté du contrôleur, comment ne pas croire du tout à ce qu'on va voir alors que ça ne fait que 20 minutes que le film a commencé, et c'est la seule chose dont je parlerai pour ne pas spoil, mais y a un truc comme ça au moins toutes les 10 minutes), le film n'invente ni ne réinvente rien. Pire, il crache sur ses références en étant aussi mauvais.
Le film a clairement été pensé pour marcher à l'étranger, c'est pour quoi il partage tant de similitudes avec 28 jours/mois plus tard et avec World War Z, et c'est une grosse merde.
Une belle arnaque.

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J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?